"Il ne faut pas investir 40 millions d’euros pour transporter 40 voyageurs par jour, ou faire rouler deux trains de fret par semaine : c’est le cas de nombreuses lignes aujourd’hui."
Je me corrige : c’est possible si ces 40 voyageurs acceptent de payer le vrai prix.
C’est ici que vous prouvez ne rien comprendre au principe d’un service publique, et comme toute la droite de ce pays et une grande partie de la gauche, vous ne voyez les services publiques uniquement que par la lorgnette de l’économie financière.
Je comprends très bien le principe d’un service public : la collectivité prend en charge le coût, et parfois l’exploitation d’un service, que le marché ne peut proposer en vertu de la loi de l’offre et de la demande. C’est une chose très noble, que je défends.
Comprendre le principe d’une société républicaine et démocratique c’est aussi comprendre :
1) Un des usages de l’impôt sert à combler les carences des services publiques non rentables.
C’est précisément ce qui fait que nous sommes dans cette situation de faillite. Je n’aime pas le terme "combler", je préfère "pendre en charge" des services que le marché libre ne peut proposer.
Encore faut-il en avoir les moyens, aujourd’hui on n’en n’a plus les moyens.
Rappel : l’impôt sur le revenu parvient à peine à payer les intérêts de la dette de l’Etat !
6) Il ne saurait y avoir une économie équitable et juste d’un bien publique confié aux intêrets privés dont l’unique but est le profit.
Si il n’y a pas profit, il y a perte. Il faut bien payer la perte, sinon le système s’arrête. Donc il vaut mieux pour tout le monde qu’il y ait profit : le tout est que ce profit profite à tout le monde.
Il y a les belles idées d’un côté et la réalité de l’autre : tout à un coût !
Bref, je suis pour un service public bien géré, pas pour la gabegie financière.