D’une part le téléchargement permet de remettre en place un équilibre artiste/diffusion
D’autre part il redonne de la valeur à la gratuité.
- Myspace / Deezer ont énormément contribué à redonner à chaque artiste une "chance", une opportunité de reconnaissance, hors des réseaux globaux de diffusion. Ceux qui sortent grandis du Grand Changement ce sont les petits, ce qui gêne les grands d’où cette hargne, cette pugnacité quant à l’interdiction du téléchargement gratuit.
De plus, grâce à l’engouement pour internet en général, et ces sites en particulier, il serait souhaitable de voir un vrai marché de diffusion sur internet (soit par les sites persos d’artistes, soit par des sites marchands, labels, etc.), qui face vraiment office de disquaire.
L’écouteur, le vrai, n’est pas dupe, il sait écouter, où le faire, comment choisir l’album qu’il achètera.
- D’autre part, redorer le blason de la gratuité, lui redonner une forme unique de noblesse. En effet, quoi de plus noble que la gratuité, d’autant qu’elle sait encourager les gens à la financer ! Le fait que les téléchargeurs achètent plus que les autres, et plus qu’avant, montre bien l’attrait qu’a la gratuité, la séduction qui opère. Elle est un champ d’investigation, une possibilité à l’artiste de par une reconnaissance qu’il n’aurait jamais eu, de réussir enfin à vendre ses albums.
Alors, oui au téléchargement, oui à la gratuité, qui chaotisent l’équilibre injuste qui tenait jusqu’à présent la plus grande des places marchandes.