L’intitulé de l’article correspond à l’exacte réalité : "Urgences, de la fiction à la réalité".
Ce dont l’auteur, (par sa fille interposée), vient de faire l’expérience, c’est du quotidien de nos hôpitaux publics, versus néolibéralisme.
Ce qu’il importe à nos "pilotes politiques" (qui ne connaissent rien à rien, qui sont seulement assujettis à un DOGME), c’est la RENTABILITE. Ceci peut se décliner au niveau de tous nos services publics (de l’école à la santé, en passant par la poste, l’eau, l’électicité, les transports... et j’en laisse).
Tant que les discours du Politique restent de l’ordre de la PUB (ça, ils savent faire et ils disposent de tous les moyens), donc du virtuel, le citoyen lambda ne voit pas malice, ça ne le concerne pas !
C’est seulement au moment où il devient usager du sevice concerné (en l’occurence, ici, l’hôpital public, et qui plus est, au sujet d’une très jeune personne... étant donné que les vieux, les malades, les déviants de tous ordres n’ont que ce qu’ils méritent, n’est-ce pas ?), que ce citoyen prend conscience de ce qui se produit effectivement, réellement dans le domaine en question...
Ce ne sont pas les personnels de ces services qui sont en cause, c’est un système. Les textes de l’OCDE, de l’OMC, de l’ERT exprimaient clairement, (et ce depuis une bonne décennie) que la santé, l’école, la formation... restaient "les derniers bastions à prendre, puisqu’on pouvait espérer dans ces domaines une progression à deux chiffres".
Or, il est certain que des domaines tels que la santé, l’éducation, l’eau, l’énergie... relèvent du bien commun et DOIVENT échapper au secteur marchand.
Cette expérience douloureuse, ici dénoncée, n’est qu’une preuve de la nécessité citoyenne d’agir pour préserver certains domaines de la "marchandisation".
Aujourd’hui, où la crise sévit et où nul ne sait (hormis les "sur-nantis") de quoi les lendemains seront faits, une prise de conscience s’impose sur l’intérêt et le devenir de nos services publics.