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Commentaire de barbouse

sur L'alibi communautaire qu'il manquait aux Etats-Unis


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barbouse, KECK Mickaël barbouse 10 novembre 2008 11:31

bonjour,

article sympa pour un retour au pied sur terre sauf l’argument comparatif dans ce parallèle hasardeux entre la france en avance de sarkozy et les us/obama,

Dans l’énorme liste de différence entre les usa et la france, pas d’esclavage sur le sol français, pas de ségrégation raciale légiférée et appliquée sur le sol français, 

et l’enorme différence sociologique, le problème en france c’est l’acquisition du savoir qui permet l’ascension social, médecine, droit, économie, certain secteur scientifique, puis l’accès a des postes en accord avec ces niveaux de formation et de responsabilité pour les populations des immigrations les plus récentes. 

Coté politique, le quasi monopole du PS sur les banlieues pendant des années, avec son systême fermé de l’intérieur qui fait que quantité de "beurs" et de "noirs" était bons sur la photo, bon pour répéter les arguments du parti, mais pas pour postuler au sein du parti, pas pour etre tête de liste, sauf les anciens présidents de sos racisme, et encore. 

A droite c’est différent, c’est un casting choisie,
azouz begag, talentueux mais peu légitimé par des élections,
fadela amara, sincère et donc acheter par l’espoir de concrétiser un plan banlieue efficace,
rama yade, accroche bien la lumière des caméras sans argument de fond, elle incarne pas le poid de la lutte.
rachida dati, le profil " non la justice n’est pas raciste envers les beurs", majoritairement locataire des prisons, regarder la couleur de peau de qui est garde des sceaux, alors que sur le fond, ses compétences juridiques sont moyennes et ses appels a plus de dureté font sourire qui pense qu’elle est l’alibi d’un pouvoir de blanc répressif et non l’exemple donné par le "haut" d’une promotion sociale au mérite.

Aux usa, depuis des années, une partie des "noirs" lorsqu’elle se regarde dans la glace et se construit a l’adolescence une identité, ne considère pas sa couleur de peau comme une limite mais l’appartenance a une histoire de lutte vers la liberté, l’affirmation de ses talents et de ses compétences, incluant aussi les talents intellectuels, rhétoriques, oratoire, de prise de décision et de responsabilité, un avocat noir, un commissaire, un gradé dans l’armée, au état unis c’est fréquent. 

Et chacun de ces hommes et femmes fait la démonstration, depuis des années, qu’en tant que médecin ils ne soignent pas moins bien que les autres, rendent pas moins mal la justice, élus ne font pas moins mal de la politique, etc... il n’y a pas de révolution obama, il y a la simple continuité d’une population qui a constater majoritairement que la couleur de peau ne démérite personne qui apprend et affirme ses compétences. 

j’ai grandi en banlieue, je sais qu’on y est pas en France, mais en et De banlieue, plus proche des galères et des gens qui craquent que de la paisibilité champêtre d’un village, je sais ce que ça fait de se regarder dans la glace et de se dire, avec ta tronche, n’espère pas, avec l’urgence de la galère, pallie à l’urgence, tant pis si du coup tu ne peu pas investir dans un avenir long terme, trop occupée a affronter sans moyen les problèmes du jour,

j’ai trop d’amis qui en se regardant dans la glace se disent qu’ils sont victimes du "racisme", des "lobby", ce qui les as décourager d’aller a fond de leur chance scolaire, d’y croire, de s’y voir, de partir gagnant, tout comme grandir avec la peur de se faire chopper par des flics pour une barrette de shit fait de vous quelqu’un qui rejette sa nationalité et son systeme tout en continuant une hygiène de vie autodestructrice. 

En france, on aura pas d’obama, on aura plus probablement un aziz, un homme qui transcendera le passé colonial, et ça n’arrivera que lorsque quantité de français issue de l’immigration feront individuellement la preuve de leur compétence, de leur affection pour leur pays, et qu’on peut leur faire confiance, ce qui change les mentalités, aussi surement qu’une tournante a radicaliser le regard sur les banlieues et la barbarie des pas encore intégrés...

amicalement, barbouse. 


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