Entièrement d’accord,
la règle dont tu parles c’est la loi 73-7, titre 2, section 3, article 23 stipulant :
"Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France"
Cela peut aisément être vérifié en allant sur le site legifrance (site gouvernemental sur la loi), en consultant le journal officiel paru le 4 janvier 1973. Cette loi a été signée par Pompidou, Giscard, Mesmer. Il semble qu’elle a été prolongée par les articles 103 / 104 du traité de Maastricht (ce que je n’ai pas vérifié).
Ce que tu proposes tombe sous le sens. La crispation des hommes politiques à envisager ce changement, malgré leur agitation, montre bien les intérêts qu’ils servent. Ils n’ont pas l’air pressé et ils préfèrent continuer de démanteler la démocratie en se servant de l’argument de la dette, car elle est parfaitement évitable, plutôt que de donner un véritable instrument de progrès et de projets concrets aux populations.
Ce que tu propose, c’est le système monétaire des trentes glorieuses, 20 années de progrès ininterrompues. Depuis, ce fut 40 années de regret. Le chômage fut la première variable d’ajustement. Ensuite la compression des salaires. Ensuite le démantellement des services publics. Et maintenant ? On fait quoi ?
L’auteur, dans sa logique bloquée sur les vieux réflexes qui ont mené au bord du gouffre, ne sait pas envisager d’autres types de solution, et suggère d’avancer encore dans la même direction ?
S’il suffit de changer une loi, pour régler le problème de la dette, financer à nouveau correctement les besoins sociaux, relancer la démocratie, pourquoi s’en priver ?
Cela mériterait même la création d’un parti politique spécialement dédié à cette question.