@ L’Auteur,
En fait, le problème est plus subtile que cela et ce n’est pas une question de classe.
La classe est seulement une possibilité de plus pour effacer les tares qui sont en nous.
Entre étudiants, déjà, qui en principe sont les plus fréquentées par les gens qui ont les moyens, les blagues salaces sont légions. Elles en deviennent même normales. Il n’y a aucun humour là dedans mais c’est très mal vu des anciens de ne pas jouer dans ces jeux dangereux là.
Quel est l’étudiant qui ne se destine pas au cours de philosophie, de psychologie, de diplomatie, qui iraient malgré tout les suivre ?
Hors un jour certains venant de tous les horizons veulent faire de la politique et se retrouvent tout à coup confrontés à toutes les susceptibilités.
Oui, rire on peut le faire de tout. Le problème, on ne sait pas les écouter et analyser les raisons qui peuvent se cacher derrière les réflexions. Elles sont bien plus anciennes que les paroles qui sortent l’air de ne pas y toucher. En politique, tout est bon pour déstabiliser l’adversaire. Que ce soit, une fois en place ou au contraire en rêvant d’y être. Un combat de « bons ou de mauvais mots » qui vont ranger son utilisateur, populiste, vers ses propres fans ou le démarquer de toutes envies de voter pour lui.
Je dois avouer parfois que je n’ai sais plus bien quel est le mot le plus irrévérencieux entre noir ou nègre. Qu’est-ce qui va choquer ? Je ne suis pas sûr non plus après avoir prononcer l’un des deux, ce qui donnera l’apaisement ou la colère de mon interlocuteur.
Oui, j’aime parfois les irrévérences. La controverse est parfois très saine. Elle met bat les masques trop souvent dans nos sociétés qui se veulent policées.
Être un Enfoiré est une profession de foi. J’en sais quelque chose. Mais, pragmatique, ceux que j’aime ou je déteste, ce n’est pas nécessairement en fonction de ce qu’ils disent que je choisis mais de ce qu’ils font. Berlusconi, c’est un ignare qui a de l’argent et qui se croit tout permis. Il est hors course pour moi pour bien d’autres raisons.