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Accueil du site > Tribune Libre > Le bronzage de M. Obama : l’humour noir de l’un, la colère (...)

Le bronzage de M. Obama : l’humour noir de l’un, la colère blanche de l’autre

Avec les parvenus, le problème est qu’une fois parvenus, ils ne peuvent changer d’état d’esprit. Incultes ils étaient, incultes ils restent. Ils ont tant joué des coudes et piétiné de pieds qui leur barraient la route, qu’une fois arrivés au faîte de la puissance convoitée, ils restent encore secoués des convulsions contractées à s’ouvrir un passage vers le sommet. Ils continuent frénétiquement à jouer des coudes dans le vide et à piétiner inutilement tout ce qui leur rappelle leur ascension forcenée à la force du poignet.

L’humour, pierre d’achoppement du parvenu

M. Berlusconi en est une caricature. Il n’a pas pu ainsi s’empêcher de faire un bon mot dont il s’est étonné qu’il ne fût pas apprécié. Lors d’une conférence de presse à Moscou, jeudi 6 novembre 2008, en présence du président russe, M. Medvedev, il a cru amusant de présenter M. Obama en insistant sur son originalité : « il est jeune, beau et aussi bronzé… » a-t-il déclaré sans penser à mal sans doute, en croyant faire de l’humour.

Seulement, l’humour est la pierre d’achoppement du parvenu. C’est un jeu de l’esprit délicat. Parler gravement de ce qui est léger ou légèrement de ce qui est grave, exige à la fois flair et doigté pour juger du contexte où s’y risquer. Car la lecture contraire de ce qui est affirmé, n’est possible qu’au vu d’indices implicites que seule une communauté d’esprit rend perceptibles. C’est en ce sens que se comprend le mot de Pierre Desproges : « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ! » Rien ne prépare le parvenu à ces subtilités. Il croit que l’humour se pratique à la hache comme il l’a toujours fait pour s’ouvrir un chemin vers la fortune avec les gros sabots qu’il traîne aux pieds depuis toujours pour écraser les autres. 

Il a pu échapper ainsi à M. Berlusconi que l’adjectif « bronzé » pouvait être offensant pour M. Obama. Sans doute a-t-il l’air d’un euphémisme à la place du mot "noir" ou "métis". Mais quelle est sa raison d’être sinon d’atténuer une couleur qui offusque et qui n’est tolérable qu’éclaircie selon une longue tradition européenne où le blanc est la couleur de l’innocence et le noir, celle de la culpabilité. Traiter un noir de « bronzé » s’inscrit dans ce cadre de référence : le noir n’est toléré que « blanchi », assimilé au blanc qui bronze quand il s’expose au soleil. Et Dieu sait si aux Antilles françaises cette conduite a été longtemps intériorisée : on saluait le nouveau-né à la peau claire, les jeunes filles lissaient leur chevelure, la considération était proportionnelle à l’éclaircissement de la peau : le livre de Frantz Fanon Peau noire et masques blancs l’analysait en 1952.

Mais l’adjectif n’est pas seulement péjoratif. Il jette le ridicule sur le noir pour qui le bronzage n’a pas de sens puisque sa peau pigmentée le protège naturellement du soleil. Ainsi l’adjectif, qu’on prenait pour un euphémisme, est en fait une litote ethniste qui, en prétendant dire moins, fait comprendre beaucoup plus. Qualifier un noir de « bronzé » revient à paraître atténuer sa couleur pour mieux l’intensifier et même la lui reprocher puisqu’on ne peut s’empêcher d’en faire état, comme si elle avait de l’importance. En fait, ne pouvant décemment aujourd’hui le traiter de "nègre" comme autrefois, l’ethnisme s’est rabattu sur "bronzé".

L’indignation, autre pierre d’achoppement du parvenu

Pareille bévue n’a d’égal que l’indignation insensée qu’un tel « humour noir » peut aussi susciter chez un autre type de parvenu. Selon l’agence Reuters, le 9 novembre 2008, Mme Bruni-Sarkozy a sauté sur l’occasion pour oser renier son origine italienne et dire combien « (elle était) très heureuse d’être devenue française ». Ainsi le parvenu, à qui échappe les subtilités de l’humour, peut-il perdre aussi toute mesure quand il s’agit de donner des gages dans sa nouvelle condition. Une colère blanche emporte Mme Bruni-Sarkozy jusqu’à lui faire renier ses origines. Se serait-elle sentie visée par "l’humour noir" de M. Berlusconi sur le bronzage de M. Obama, elle qui n’est après tout que Bruni ?

Car en quoi l’égarement d’un parvenu italien, fût-il président du conseil, ruine-t-il le crédit d’une culture italienne trente fois séculaire ? On pourrait certes souhaiter que celui qui exerce une fonction de représentation temporaire du peuple italien s’en montrât digne. Mais son indignité personnelle porte-t-elle atteinte à l’héritage culturel d’un peuple au point de justifier séance tenante qu’on veuille rompre avec lui ? Une parvenue malheureusement ne sait pas faire la différence. Sans doute l’arrivisme est-il une « came », selon le jargon d’une chanson de l’intéressée, auteur-compositeur-interprète, qui paralyse la raison. Il est consternant de voir qu’emportée par l’élan pour défendre M. Obama, le « bronzé » de M. Berlusconi, Mme Bruni-Sarkozy se soit crue obligée d’aller jusqu’à jeter l’opprobre sur la nationalité italienne que toutes les turpitudes berlusconiennes ne sauraient affecter.


La pratique de l’indignation et celle de l’humour sont des exercices subtils qui ne sont pas à la portée du premier parvenu venu. Sa représentation du monde, qui ne connaît que la brutalité et la grossièreté, peut bien l’avoir conduit à la richesse et au pouvoir : il lui barre sans espoir tout accès aux raffinements de la culture que sont l’humour et l’indignation. Ce n’est pas une mince consolation. Paul Villach 


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58 réactions à cet article    


  • Lucien Lacombe 12 novembre 2008 10:20

    Une petite précision toutefois : Mr Obama n’est pas plus noir que Yannick Noah, il est métis, de père noir et de mère blanche... bon, ceci dit, il est bronzé, aussi bronzé que Berlusconi est con... faut dire que c’est un ami de notre Président (Gloire au Sauveur de la Civilisation !) Bonjour chez vous


    • Gilles Gilles 12 novembre 2008 10:53

      Aux USA de telles nuances n’ont pas court. Obama est NOIR pour les américains, un point c’est tout.
      Une seule goutte de sang africain a toujours suffit outre atlantique à vous classifier comme noir, et ça n’est pas prés de changer.


    • Francis Francis 12 novembre 2008 15:47

      Si Obama etait aussi noir que ce que Berlusconi est con, il ressemblerait a un trou ... noir !


    • Paul Villach Paul Villach 12 novembre 2008 10:38

      @ George Cake

      Et votre commentaire hélas ! ne ressemble à rien ! Paul Villach


    • italiasempre 12 novembre 2008 10:43

      @George Cake

      j’ai lu l’article, votre commentaire, et a nouveau l’article smiley
      mr Villach dit exactement le contraire de ce que vous lui faites dire......

      Et il a raison, Berlusconi est pour le moins vulgaire et Mme Sarkozy une ignare irrespectueuse.


    • viking 12 novembre 2008 13:29

      Italia voyons ! 


    • lisca lisca 12 novembre 2008 15:29

      Bien d’accord ! Le parvenu, ce n’est donc pas Obama ? On aurait cru !
      Vive l’Italie ! Vive l’humour italien ! Vive l’humour ! Vive ceux qui se moquent des parvenus ! Ras le bol d les parvenus grâce au fric des banquiers (le nôtre, détourné) !
      Qui se vexe du mot Bronzé, quand tout le monde cherche à l’être en été ?
      Obamaaaah a dû voir "Les Bronzés", et là ça l’a vexé, non mais : lui, ce tas de beaufs ????!
      Tas de bronzés, tiens. smiley


    • Philou017 Philou017 12 novembre 2008 17:47

      Si Berlusconi est grossier, je trouvais sa plaisanterie plutôt amusante, pour une fois.
      Il n’y a pas d’autre chose sur quoi s’indigner ?


    • Rousquille Rousquille 12 novembre 2008 10:29

      Le comble est qu’il n’est même pas né aux Etats-Unis, ce qui rend théoriquement son élection nulle et non avenue.

      Extrait d’un article publié sur le réseau voltaire :

      "Selon Me Berg, le sénateur Obama n’est pas né le 4 août 1961 à l’hôpital Kapi’olani pour enfants d’Honolulu (Hawaï), mais au Coast Province Hospital de Mombosa (Kenya), alors territoire de la Couronne britannique. Après le remariage de son père avec une Indonésienne, Lolo Soetoro, et leur installation en Indonésie, en 1967, Barack Obama a obtenu la nationalité indonésienne. Il a été enregistré comme tel, sous le nom de Barry Soetoro, à l’école Saint-François d’Assise de Jakarta. À l’âge de 20 ans, il a effectué un voyage au Pakistan, alors interdit d’accès aux ressortissants états-uniens, et y est entré avec son passeport indonésien. Or l’article 11, section I, de la Constitution des États-Unis stipule que seuls les citoyens nés sur le territoire US sont éligibles à la présidence."
      http://www.voltairenet.org/article158426.html
       


      • lisca lisca 12 novembre 2008 15:55

        Son père n’a pas épousé une Lolo mais plusieurs femmes. Il était déjà marié avec une Africaine (à l’insu sans doute de la jeune Stanley Ann mère de Barack) quand Barack est né, vraisemblablement au Kenya. Par la suite Barack senior a eu plusieurs femmes, a raté sa carrière politique et est devenu alcoolique. Son propre père n’apprécia pas, mais alors pas du tout, que Barack senior son fils mélange son noble sang noir au sang blanc. C’est un fait je n’y peux rien ! Une lettre existe et les choses ne sont pas ce que certains voudraient qu’elles soient. Elles sont, voilà tout !
        Par contre la mère de Barack (ou Barry) a, elle, bien épousé un Lolo Soetoro indonésien.
        Pour info : la cour suprême des Etats-Unis doit donner une première appréciation le 15 décembre de la légitimite de BHO.
        Affaire à suivre.
        Et remember cette parole de saint Jean Bouche-d’Or : :
        "Tout ce qui brille n’est pas or."
        et en corollaire :
        Tout ce qui est or ne brille pas forcément. smiley



      • docdory docdory 12 novembre 2008 21:10

         @ Rousquille

        Les élucubrations du réseau Voltaire ont perdu toute crédibilité depuis leurs aberrantes prises de position complotistes concernant les attentats du 11/09/2001 !


      • noop noop 12 novembre 2008 10:51

        J’ai voté "oui" à votre article.
        Alors que rien ne me rattache vraiment à votre positionnement (celui que je crois deviner).
        C’est votre conclusion qui est tellement juste.

        En France nous avons des professionnels de l’indignation, forcement sélective.
        La couverture de l’élection d’Obama en a fait une nouvelle démonstration. Les déclarations d’électeurs noirs comme celle-ci :

        http://www.dailymotion.com/noop/video/x7de20_electrice-frontiste_news

        ont été relayées, multipliées, considérées comme allant de soi, alors que les mêmes propos tenus par un électeur "frontiste" en France auraient déclanché de la part des "indignés pavloviens" un commentaire réprobateur et un amalgame vite fait bien fait avec "les heures les plus sombres de notre histoire".

        Comme quoi la grossièreté est sujet à indignation sélective mais aussi grossière.
        Carla Bruni aurait mieux fait de se taire, plutôt que d’amalgamer par une déclaration simpliste l’Italie et donc les Italiens à leur Berlusconi de président en rejettant le tout en bloc. Même la gauche italienne n’a pas du apprécier outre mesure et dans son ensemble.

        Berlusconi, comme les autres, ne fait pas dans la dentelle. C’est pour cela qu’il sont là.
        Ca aussi c’est quelque chose de saisissant chez Obama, hormis ça voix grave (virile) et envoutante, il n’a pas les tics et tocs de nos hommes politiques. Q’il semble bien raffiné et élégant cet homme pour être parvenu là où il est.
        Zon trop de la chance ces ricains...  pour le moment.


        • Je suis Fantomas 12 novembre 2008 10:51

          Ce que les gens n’ont pas aimés c’est qu’on les mette devant leur propre betise :

          Les journalistes, hommes politiques, electeurs noirs aiment obama parce qu’il est "noir" (metis).

          Celui ci aurait été blanc , aurait il eu le meme succes ? Non.

          Les medias ou gens de la gauche ont ils lu son programme (ump) ? non.

          Donc , oui le bronzage d’obama lui a été profitable.


          • Paul Villach Paul Villach 12 novembre 2008 12:28

            Cher Florentin,
            1- Que vous provoquiez des réactions scandalisées quand vous faites de l’humour, ne vous range pas obligatoirement dans la catégorie des parvenus. Je ne crois pas que votre manque de subtilité soit non plus à incriminer. Vous en avez à revendre. Mais peut-on en avoir trop ? Il faut se résoudre à l’accepter et à en payer le prix.

            2- Réaction de classe, me reprochez-vous ? Oui, si les parvenus forment une classe à part. Mais ils sont plutôt une pièce rapportée dans la classe dirigeante.

            3- Pour ce qui est de l’adjectif « bronzé », il va de soi que compte tenu de l’histoire des relations entre blancs et noirs, on manipule de la dynamite.

            - Puisque le mot « nègre » qui était le terme ethniste de rigueur, n’est plus disponible (1), surtout depuis que des personnes comme Césaire, Senghor, Damas, Tyrolien, Roumain en ont retourné le sens dans le mouvement de la négritude qu’ils ont illustré, il semble que le mot « bronzé » ait pris la place selon le mécanisme de la litote qui dit moins pour faire comprendre plus, donc qui atténue pour intensifier.

            - En second lieu, le bronzage du noir tient obligatoirement de la farce. Un petit élève de Morne-à-l’eau (Guadeloupe) où j’ai enseigné dans les années 70, me l’a appris : il avait sur sa trousse une macaron publicitaire de l’huile bronzante Bergasol : « Avec Bergasol, je bronze vite » : il était plus noir que noir, dirait Coluche !

            4- Mais je suis aussi d’accord avec vous : dire d’un noir qu’il est « bronzé », c’est le juger selon le critère du blanc dont la peau brunit au soleil, et lui refuser son "altérité". 

            5- Pour ce qui est de la formule de Desproges, je ne crois pas faire erreur. Vous la retrouvez sous ce lien : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/france_829/label-france_5343/les-numeros-label-france_5570/lf56-humour-francais_5569/humour-francais-dans-tous-ses-etats_5572/peut-on-rire-tout_15826.html.
            Cordialement, Paul Villach

            (1) Je crois préféranble d’employer le mot "ethnisme" à la place de "racisme" puisque le mot "racisme" suppose que le concept de "race" existe dans l’espèce humaine alors qu’il n’en est rien, dit depuis longtemps la génétique.


          • Sandro Ferretti SANDRO 12 novembre 2008 12:28

            En tant que gardien du temple Desprogien, je confirme qu’il a écrit "avec tout le monde " et pas "avec n’importe qui".
            De méme que, à ma connaissance, c’est Partick Besson (dans "la femme riche", il me semble) qui a dit :

            "il faut parler des choses graves avec légereté, et avec légereté des choses graves".


          • Paul Villach Paul Villach 12 novembre 2008 14:50

            Cher Florentin,

            1-Vous avez raison, Desproges dit bien « avec tout le monde ». On peut rire de tout mais pas avec tout le monde ! Est-ce que la version « n’importe qui » change quelque chose à l’affaire ? À mes yeux, non !

            2- La litote est affaire de contexte. Elle partage avec l’euphémisme l’atténuation de ce qui pourrait heurter la sensibilité de l’autre, mais selon le contexte, cette atténuation apparente d’un fait vise à le rendre plus éclatant. On se dira « surpris » par un comportement, quand on en est « écoeuré », selon le contexte.

            Ici le contexte est la violente confrontation multiséculaire des noirs et des blancs dans la relation de l’esclavage, avec les réflexes épidermiques ancestraux qu’a inculqués toute référence à la couleur noire puisqu’elle était considérée comme négative dans la tradition européenne. Voyez donc toutes les expressions courantes qui en gardent la trace : du marché noir au travail au noir, etc. « (…) les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », dit La Fontaine.

            Vous qualifiez de « maladresse » l’usage du mot « bronzé » pour désigner un noir. Je vois dans le mot « maladresse » « un euphémisme » inapproprié pour toutes les raisons susdites dans mon article.

            3- Quant au parvenu, c’est tout son drame ! Je n’en ai nulle compassion ! Au contraire, il est heureux que tout ne s’achète pas ! Molière a habillé la bête pour tous les hivers dans « Le Bourgeois gentilhomme ». Paul Villach


          • lisca lisca 12 novembre 2008 15:59

            "dire d’un noir qu’il est « bronzé », c’est le juger selon le critère du blanc dont la peau brunit au soleil, et lui refuser son "altérité"."
            Oh quelle susceptibilité !
            Il faudrait arrêter avec ces propensions pathologiques à la vexation à propos de n’importe quoi !
            Si on me dit que j’ai l’air d’une endive en plein hiver, je m’en fous ! smiley


          • lisca lisca 12 novembre 2008 16:18

            Tiens ! On a fait sauter ma remarque sur la censure qui règne à Agoravox !
            Courageux !
            Je répète : voilà le troisième article qu’on me censure parce qu’il est HUMORISTIQUE, caustique et dérangeant ! Pas de réponse, pas un courriel !
            Marre de la CENSURE !
             smiley


          • Paul Villach Paul Villach 12 novembre 2008 17:57

            @ Lisca

            Vous réagissez comme si le monde était né avec vous.
            Votre histoire d’endive, ce n’est pas méchant, en effet. Mais si elle s’adossait à quelques siècles d’esclavage et de post-esclavage où la considération se mesurait au noircissement de la peau, peut-être seriez-vous susceptible comme vous dites ! Paul Villach


          • LE CHAT LE CHAT 12 novembre 2008 11:09

            le notre aurait été très jackson five ! smiley
            http://cpolitic.files.wordpress.com/2008/04/sarkozy_black.jpg



            • deeheff 12 novembre 2008 11:24

              Sans rien enlever à l’analyse de la personnalité de Mr. Berlusconi et de Carla Bruni, je me permets de nuancer un peu cette histoire de "bronzage" : dans une "certaine’’ société italienne, le bronzage est devenu un signe de richesse et de réussite sociale : on peut se permettre des belles vacances et l’exhiber ainsi. Il n’y a qu’à voir les shows tv transalpins pour comprendre que ce qu’a motivé les paroles du "cavaliere" ne sont pas l’expression d’un racisme latent, mais d’une certaine envie. Amha Berlusconi reveraît d’avoir la même couleur de peau de Obama... 


              • Paul Villach Paul Villach 12 novembre 2008 14:58

                @ Deeheff

                Vous avez raison, Berlusconi aime montrer son bronzage. Le bronzage est bien porté dans "la jet set" et même ailleurs. Voyez le succès des séances d’UV. Mais convenez que parler de bronzage pour un noir c’est faire référence à un contexte différent. Paul Villach


              • Francky 12 novembre 2008 12:24

                En fait, la phrase de Berlusconi est plutôt drôle, elle aurait été dite par un chef d’état africain cela n’aurait posée aucun soucis.

                Sauf que là c’est l’Italie et la Russie, deux états ayant pas mal de problèmes de racismes.

                Italie : http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/10/24/vent-de-racisme-en-italie_1110728_3214.html

                Russie : http://www.paperblog.fr/565864/record-de-meurtres-racistes-en-ce-debut-2008/


                • saba 12 novembre 2008 12:27

                  Je ne suis pas d’accord avec l’ensemble des points de vue des forumeurs sur Carla Bruni-Sarkozy , non que j’aie une sympathie particulière pour cette fille mais je dois dire que plusieurs fois dans ma vie je me suis sentie honteuse d’être française : pendant la guerre d’Algérie ( pour remonter loin) mais aussi lorsque Le Pen a participé au second tour de l’élection présidentielle et dans une certaine mesure lorsque Sarkozy a été élu ( en tous les cas le Sarkozy première manière )
                  Je crois que si j’étais italienne je serais aussi vexée d’être représentée par un type comme Berlusconi.


                  • catastrophy catastrophy 12 novembre 2008 12:34

                     Berlusconi... quattendre de plus de lui que de la beaufrigolade et un désastre pour ce peuple : les poubelles ne sont pas qu’à Naple. OUI, c’est un triste sir qui met au plus bas l’honneur de l’Italie.
                    Mais, a-t-on les dirigeants que l’on mérite ?


                    • La Taverne des Poètes 12 novembre 2008 12:42

                      La Carla Bruni a surtout sauté sur l’occasion pour dire qu’elle et son Nicolas sont des exemples de réussite personnelles exceptionnelles - comme Obama - qui prouvent le grand mérite de percer quand on est étranger. C’est vrai, c’est très dur de se faire une place avec pour tout viatique un héritage important, des amis bien placés, des milliards à la banque et la peau claire. J’écrase une larme...

                      Obama, ne représente qu’un des deux camps blanc-bonnet / bonnet blanc du paysage politique américain. Peut-on le comparer à DSK qui a dit "La démocratie doit rendre compte de la pluralité, parce que là est la réalité du pays." (JFK) ?


                      • La Taverne des Poètes 12 novembre 2008 12:43

                        Erreur : il fallait lire "Peut-on le comparer à JFK " bien sûr.


                      • Cascabel Cascabel 12 novembre 2008 15:58

                        "La Carla Bruni a surtout sauté sur l’occasion ( )"

                        Carla Bruni saute sur tout ce qui bouge, les occasions elle ne les rate pas.
                        C’est le moins que l’on puisse dire.

                        @ Villach :

                        Ce que je viens de dire est offensant pour Carla, je sais. C’est de l’humour.
                         smiley


                      • EddieLeRouge 12 novembre 2008 15:22

                        Une colère blanche emporte Mme Bruni-Sarkozy jusqu’à lui faire renier ses origines. Se serait-elle sentie visée par "l’humour noir" de M. Berlusconi sur le bronzage de M. Obama, elle qui n’est après tout que Bruni ?

                         

                        Mme Bruni-Sarkozy se soit crue obligée d’aller jusqu’à jeter l’opprobre sur la nationalité italienne que toutes les turpitudes berlusconiennes ne sauraient affecter.

                         

                        BEN QUOI… !!!!

                         

                        L’a pas envie d’être nettoyée au  « KARSHER »….Elle !!!!


                        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 12 novembre 2008 15:28

                          "En quoi l’égarement d’un parvenu italien, fût-il président du conseil, ruine-t-il le crédit d’une culture italienne trente fois séculaire ?"

                          Bien dit ; Carlita vient de faire sa première gaffe.


                          • Cascabel Cascabel 12 novembre 2008 16:10

                            Sa première ?


                          • noop noop 12 novembre 2008 15:37
                            @Constant danslayreur
                            "Sinon, j’ai appris à me méfier des attaques au vitriol contre les parvenus."
                            C’est vrai que le terme appliqué péjorativement par Paul Villach à Berlusconi peut fort bien l’être également à...Obama. Mais c’est le miracle de nos médias sidérés par la récente élection américaine. Quand un homme du peuple arrive au plus haute fonction il peut être qualifié de parvenu, sauf dans deux cas... si il n’est pas blanc et si il n’est pas de droite surtout... Obama a tout bon.
                            Obama parvenu ? Non mais sans blague quel culot ! Vous n’y pensez pas. Obama c’est Dieu, c’est Kennedy en mieux... il est noir.
                            Il faut arrêter avec ça. Je crois. Laissons Obama faire un job qui s’annonce compliqué, très compliqué. Et laissons l’Amérique nous faire ce nouveau pied de nez à nous la vieille Europe des vieilles nations qui sont en train de rater le train de l’histoire par la faute de Zélites qui inculquent avec entêtement la haine de soi à leurs peuples. Et ça donne...
                            @Saba, qui a honte de la France en Algérie, de Le Pen, de Sarkozy... (Mais pas du Rainbow Warrior, pas des écoutes et j’en passe ... allez savoir pourquoi). Mais Saba vous pouvez même avoir honte de l’histoire entière, de notre pays, de l’Europe, du monde, de l’humanité entière !!! Si je vous assure, étudiez la. Vous l’avez sans doute fait autant ou plus que moi. A chaque époque, à chaque peuple un tant soi peu connu, son ou ses abominations. La honte comme seule horizon voilà ce que nous donnent en héritage la si imprévoyante et inconséquente génération 68... Les Français peuvent être des nazis. Si si , c’est Régis Debray qui le disait à propos de la France en l’Algérie justement. Pas un imbécile pourtant ce Régis Debray.
                            Houlà, là je vais encore m’attirer un compteur rouge cramoisi alors j’arrête.
                             

                            • Bois-Guisbert 12 novembre 2008 17:32

                               
                              la vieille Europe des vieilles nations qui sont en train de rater le train de l’histoire


                              C’est quoi, le train de l’histoire ? Avoir un chef d’Etat dont le grand-père était sorcier luo et qui, en deux générations, a donc passé du néolithique au bouton de l’apocaypse nucléaire ?

                              Bonjour la catastrophe ferroviaire !


                            • saba 12 novembre 2008 18:51

                              "La honte comme seul horizon" n’exagérons rien , il y a bien des choses en France qui me plaisent et dont je suis fière à commencer par les écrivains qui ont su prendre suffisamment de distance critique avec leur pays , lorsque celui-ci s’égarait ( voir la remarque de Debray à propos de l’Algérie). Je n’ai jamais dit non plus que c’était particulier à la France : je n’aurais pas été particulièrement fière d’être américaine quand les bombes pleuvaient sur Bagdad , je ne serais pas non plus fière d’être iranienne ou afghane en voyant le sort qui y est fait aux femmes .


                            • noop noop 12 novembre 2008 19:10

                              Je pense que la remarque de Régis Debray est insultante.
                              Pour les Français et pour la France et pour ceux qui ont été victime du nazisme.
                              J’ai du mal a dire que c’est "insignifiant". Non ça a du sens. Et même un sens. Celui de la culpabilisation par la réduction ad-hitlerum. Oh on y survit. D’ailleurs Debray comme Kouchner ont regretté par la suite ce type de propos excessif. Mais de leur saillie ou de leur regret que croyez vous qu’il reste ?...


                            • noop noop 12 novembre 2008 19:11

                              Non le train de l’histoire c’est celui de la survie démographique.


                            • Bois-Guisbert 12 novembre 2008 20:49

                              Non le train de l’histoire c’est celui de la survie démographique.

                              Ca veut dire quoi, ça ?


                            • noop noop 12 novembre 2008 20:57

                              @ Bois-Guibert "Ca veut dire quoi, ça ?"

                              Que quand une population ne se soucie pas de sa survie, de son renouvellement et que sa démographie décline irrémédiablement elle sort de l’histoire.


                            • Bois-Guisbert 12 novembre 2008 23:05

                              Que quand une population ne se soucie pas de sa survie, de son renouvellement et que sa démographie décline irrémédiablement elle sort de l’histoire.

                              Ah mais alors, ça vise aussi les Etats-Unis, puisque les whasp - qui ont façonné leur âme - sont en train de se faire "sortir de l’histoire" par une coalition d’Afroricains et de Latinos qui a déjà commencé à faire régresser le pays...

                              Elle ne tient pas la route votre histoire de "train de l’histoire".


                            • docdory docdory 13 novembre 2008 09:59

                               @ Bois Guibert

                              Vous avez une conception pré darwinienne de la biologie . Vous vous accrochez à la conception de Lamarck de " l’hérédité des caractères acquis " . Selon vous , Obama ayant un sorcier africain dans ses ancêtres a nécessairement " hérité " ( génétiquement ? ) d’une mentalité de sorcier africain !
                              N’importe quoi !!! Nous sommes au XXI ème siècle , vous pensez encore comme au XVIII ème siècle , il faudrait peut-être évoluer ...


                            • Bois-Guisbert 16 novembre 2008 11:53

                              "Nous sommes au XXI ème siècle , vous pensez encore comme au XVIII ème siècle , il faudrait peut-être évoluer ... "

                              Pour me rallier aux dogmes égalitaristes du politiquement correct et aux utilisations idélogiques de découvertes "scientifiques", qui ne sont que confirmations opportunistes de postulats ? Non merci, sans façon.

                              L’observation quotidienne démontre que certains peuples sont incapables d’un certain nombre de choses, ce qui donne à penser sur l’ensemble des capacités des individus qui en sont issus.

                              Vous avez donc tort de monter sur les grands chevaux de vos théories à la mode ! La mode, vous le découvrirez peut-être un jour, c’est ce qui se démode.


                            • Bois-Guisbert 12 novembre 2008 17:28

                              Il a pu échapper ainsi à M. Berlusconi que l’adjectif « bronzé » pouvait être offensant pour M. Obama.

                              Et alors ? Ca fait des années que la télévision italienne - oui, oui ! - se moque de la petite taille du Cavaliere. Il y a même eu une émission, en 2001 et 2002, qui avait été baptisée "en son honneur" le Huitième Nain, l’Ottavo Nano  !

                              Personne n’a jamais trouvé que c’était offensant pour le Premier Ministre qu’il était déjà...

                              L’autre, le gandin exotique, s’il est offensé pour si peu, il a pas fini de morfler... Parce que Berlusconi n’a quand même pas dit que son ascension a commencé le jour où un gardien du zoo de Chicago a laissé la porte de la cage ouverte ! Merde à la fin !!! Il y en a marre du politiquement correct. 

                              Quant à Carla Bruni, elle a été renvoyée à son point de croix et à son repassage par l’ancien président de la République, Francesco Cossiga (qui n’a jamais été berlusconien, mais qui reste profondément italien) :

                              « Nous sommes bien contents qu’elle ne soit plus italienne, je dirais même plus, nous en sommes heureux ! Mais qui sait, dans sa vie tumultueuse, Carla Bruni sera peut-être un jour amenée à redemander la citoyenneté italienne. »

                              Tirons la chasse !


                              • hihoha 12 novembre 2008 18:05

                                Villach, Franchement le bon mot de Berlusconi était plutôt amusant et très comédia del arte !
                                Par contre, votre diatribe contre les parvenus n’est rien moins qu’une petite crise de jalousie.
                                Les parvenus ne sont pas moins ignares qu’un breton françisé tel que vous.


                                • Paul Villach Paul Villach 12 novembre 2008 18:08

                                  @ Hihoha

                                  On ne peut que s’incliner devant votre souveraine pertinence ! Atchoum et kenavo ! Paul Villach


                                • Paul Villach Paul Villach 14 novembre 2008 11:10

                                  @ Cake

                                  Monsieur, vous êtes un triste sire pour avoir besoin à ce point de dégorger votre bile. Si ça vous a fait du bien, vous pouvez me remercier. Paul Villach. 


                                • Paul Villach Paul Villach 17 novembre 2008 09:50

                                  @ Michel Maugis
                                  Excellente réponse ! Mais le sieur Cake ne connaît pas apparemment la courtoisie ! Paul Villach


                                • Leila Leila 12 novembre 2008 18:07

                                  Merci pour cet article, monsieur Villach.

                                  Dans le même ordre d’idées, je pense qu’un homme de condition modeste qui ne renie pas sa condition est capable d’avoir l’humour et la subtilité qui manquent au parvenu.


                                  • dom y loulou dom 12 novembre 2008 19:09

                                    un tel article sur la grossiéreté des parvenus... une telle généralité pour ne plus parler que d’une énième bavure de berlusconi... ya un truc qui cloche et qui n’est vraiment pas très reluisant.




                                    • Zepekegno Zepekegno 12 novembre 2008 19:43

                                       Article de fond qui ose courageusement traiter un sujet sensible smiley.... Manquerait plus que Berlusconi ait utilisé le mot "détail" (copyright Jean Marie le Pen), j’en frissonne d’avance ! La Bêtimmonde qui renaît sous nos yeux offusqués !


                                      • william 12 novembre 2008 20:12

                                        berlusconi est vraiment la honte de l’italie en ce moment


                                        • Canine Canine 13 novembre 2008 04:30

                                          Pour rééquilibrer les choses, Berlusconi pourrait faire une vanne sur la taille de Sarkozy.


                                          • L'enfoiré L’enfoiré 13 novembre 2008 09:03

                                             

                                            @ L’Auteur,


                                             

                                            En fait, le problème est plus subtile que cela et ce n’est pas une question de classe.

                                            La classe est seulement une possibilité de plus pour effacer les tares qui sont en nous.

                                            Entre étudiants, déjà, qui en principe sont les plus fréquentées par les gens qui ont les moyens, les blagues salaces sont légions. Elles en deviennent même normales. Il n’y a aucun humour là dedans mais c’est très mal vu des anciens de ne pas jouer dans ces jeux dangereux là.

                                            Quel est l’étudiant qui ne se destine pas au cours de philosophie, de psychologie, de diplomatie, qui iraient malgré tout les suivre ?

                                            Hors un jour certains venant de tous les horizons veulent faire de la politique et se retrouvent tout à coup confrontés à toutes les susceptibilités.

                                            Oui, rire on peut le faire de tout. Le problème, on ne sait pas les écouter et analyser les raisons qui peuvent se cacher derrière les réflexions. Elles sont bien plus anciennes que les paroles qui sortent l’air de ne pas y toucher. En politique, tout est bon pour déstabiliser l’adversaire. Que ce soit, une fois en place ou au contraire en rêvant d’y être. Un combat de « bons ou de mauvais mots » qui vont ranger son utilisateur, populiste, vers ses propres fans ou le démarquer de toutes envies de voter pour lui.

                                            Je dois avouer parfois que je n’ai sais plus bien quel est le mot le plus irrévérencieux entre noir ou nègre. Qu’est-ce qui va choquer ? Je ne suis pas sûr non plus après avoir prononcer l’un des deux, ce qui donnera l’apaisement ou la colère de mon interlocuteur.

                                            Oui, j’aime parfois les irrévérences. La controverse est parfois très saine. Elle met bat les masques trop souvent dans nos sociétés qui se veulent policées.

                                            Être un Enfoiré est une profession de foi. J’en sais quelque chose. Mais, pragmatique, ceux que j’aime ou je déteste, ce n’est pas nécessairement en fonction de ce qu’ils disent que je choisis mais de ce qu’ils font. Berlusconi, c’est un ignare qui a de l’argent et qui se croit tout permis. Il est hors course pour moi pour bien d’autres raisons. 

                                             

                                             


                                            • Bois-Guisbert 13 novembre 2008 10:00

                                              Berlusconi, c’est un ignare qui a de l’argent et qui se croit tout permis. Il est hors course pour moi pour bien d’autres raisons.

                                              On imagine facilement. Pour comprendre, faisons un retour de quatorze ans en arrière. A trois mois, des législatives de 1994 (27 et 28 mars), à l’exception des (post- ?)communistes du Parti démocratique de la gauche, les grandes formations ont été laminées par les procès pour corruption.

                                              Le PS n’existe plus, la démocratie-chrétienne non plus, les (post- ?)communistes et leurs alliés se voient rafler 65 % des suffrages et occuper le pouvoir pour les vingt-cinq ans à venir...

                                              Aussi, quand le 26 janvier, Berlusconi annonce sa décision de pendre part - avec son tout nouveau parti, Forza Italia, fondé une semaine plus tôt -, aux prochaines élections dans l’intention de les remporter, une tempête de rire secoue toute la gauche italienne : l’écrasement de l’inconscient sera à la mesure de son arrogance !!!

                                              Au matin du 29 mars, les résultats définitifs tombent - on vote jusqu’à 22 heures, en Italie -, Forza Italia est le premier parti du pays. Avec ses alliés, il a recueilli 42,84 % des suffrages contre 34,34 % à la coalition de gauche. Qui, entraînant avec elle la camarilla des toques rouges et les grégaires médiateux de l’Internationale intellectuelle, passe sans transition de l’ironie à une haine inexpiable. Elle est loin d’être éteinte.

                                              L’Enfoiré s’inscrit manifestement dans cette dérisoire mouvance... Berlusconi devrait s’en remettre. L’Italie aussi, qui par la voix de l’ancien président de la République Francesco Cossiga (1985-1992), a remis la ménagère de moins de 50 ans du 55, fbg Saint-Honoré, à sa place :

                                              « Nous sommes bien contents qu’elle ne soit plus italienne, je dirais même plus, nous en sommes heureux ! Mais qui nous dit que, dans sa vie tumultueuse, Carla Bruni ne sera pas un jour amenée à redemander la citoyenneté italienne. »


                                            • L'enfoiré L’enfoiré 13 novembre 2008 11:05

                                              @ Bois Guisbert,
                                               
                                              "L’Enfoiré s’inscrit manifestement dans cette dérisoire mouvance... "

                                              >>> Je ne comprends pas bien cette phrase. J’ai parlé dans mon commentaire de manière la plus générale possible. Une réaction à l’article qui se voulait une vision personnelle et qui peut se résumer en une perte de reconnaissance de ce qui serait "clean" ou non dans une conversation.
                                              On se veut "propret" et on n’ose plus dire les choses. Les mots sont assassins, c’est vrai. Mais ne plus oser parler parce qu’il faut toujours tourner sa langue en bouche des dizaines de fois avant de parler fait perdre beaucoup d’occasions d’exprimer une pensée. La susceptibilité est à géométrie variable. 
                                              Pour ce qui est de Berlusconi, je ne retire rien, c’est du populisme larvé. Il ne parle pas. Opportuniste, il crache ses haines pour en récolter les fruits et pour se faire bien voir d’une certaine frange de la population. Triste. 


                                            • Bois-Guisbert 16 novembre 2008 11:58

                                              "L’Enfoiré s’inscrit manifestement dans cette dérisoire mouvance... " ai-je dit...

                                              Je ne comprends pas ce que vous ne comprenez pas. Je dis simplement que vous appartenez à la mouvance de ceux qui ne pardonnent pas à Berlusconi d’avoir empêché la gauche de s’installer au pouvoir pour trente ans.


                                            • L'enfoiré L’enfoiré 13 novembre 2008 14:08

                                              Rien que pour changer de couleur http://michbuze.club.fr/lavache/couleur.htm
                                              Du moins, si c’est un problème de couleur, ce qui reste à démontrer... smiley

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