Berlusconi, c’est un ignare qui a de l’argent et qui se croit tout permis. Il est hors course pour moi pour bien d’autres raisons.
On imagine facilement. Pour comprendre, faisons un retour de quatorze ans en arrière. A trois mois, des législatives de 1994 (27 et 28 mars), à l’exception des (post- ?)communistes du Parti démocratique de la gauche, les grandes formations ont été laminées par les procès pour corruption.
Le PS n’existe plus, la démocratie-chrétienne non plus, les (post- ?)communistes et leurs alliés se voient rafler 65 % des suffrages et occuper le pouvoir pour les vingt-cinq ans à venir...
Aussi, quand le 26 janvier, Berlusconi annonce sa décision de pendre part - avec son tout nouveau parti, Forza Italia, fondé une semaine plus tôt -, aux prochaines élections dans l’intention de les remporter, une tempête de rire secoue toute la gauche italienne : l’écrasement de l’inconscient sera à la mesure de son arrogance !!!
Au matin du 29 mars, les résultats définitifs tombent - on vote jusqu’à 22 heures, en Italie -, Forza Italia est le premier parti du pays. Avec ses alliés, il a recueilli 42,84 % des suffrages contre 34,34 % à la coalition de gauche. Qui, entraînant avec elle la camarilla des toques rouges et les grégaires médiateux de l’Internationale intellectuelle, passe sans transition de l’ironie à une haine inexpiable. Elle est loin d’être éteinte.
L’Enfoiré s’inscrit manifestement dans cette dérisoire mouvance... Berlusconi devrait s’en remettre. L’Italie aussi, qui par la voix de l’ancien président de la République Francesco Cossiga (1985-1992), a remis la ménagère de moins de 50 ans du 55, fbg Saint-Honoré, à sa place :
« Nous sommes bien contents qu’elle ne soit plus italienne, je dirais même plus, nous en sommes heureux ! Mais qui nous dit que, dans sa vie tumultueuse, Carla Bruni ne sera pas un jour amenée à redemander la citoyenneté italienne. »