Vous dites de prime abord on en a absolument pas besoin.
Que diriez vous d’un système qui en cas d’incendie serait capable de donner aux secours, la liste des victimes potentielle et l’endroit où elles se trouvent. Est ce inutile de savoir où sont les victimes d’un incendie pour pouvoir les secourir au plus vite, est ce inutile de savoir où il n’y a pas personne pour ne pas risquer inutilement la vie des pompiers ?
Pour votre information, de tels systèmes existent et sont déployés sur des installations industrielles à risque. Un certain nombre d’entre eux utilisent la technologie RFID pour localiser les personnes. J’ajouterai même que le cout modéré du déploiement de solutions RFID a permis à ce genre de dispositifs de se développer, notamment sous l’impulsion des compagnies d’assurances, et qu’ils sont peut être même obligatoires pour certains sites (je pense aux installations chimiques classées Seveso II).
Je crois que l’auteur de l’article, se trompe de cible, il présente comme un danger un procédé d’acquisition de données qui en soi ne présente pas le moindre risque (sauf peut être des risques sanitaires par le fait qu’il utilise des ondes éléctromagnétiques, comme les téléphones portables, avec un gros bémol, les niveaux d’énergie sont beaucoup plus faibles). Le vrai problème n’est pas la méthode de collecte des informations, mais l’utilisation qui peut en être faite, et il y a là un vrai problème. Le danger pour nos libertés ne vient pas de l’acquisition, il vient du croisement des sources de données, c’est sur ce point que le legislateur devrait agir, et qu’il devrait agir de manière vigoureuse et contraigante !