@ l’auteur. Le problème que tente de résoudre cette nouvelle loi est complexe mais bien réel. cette loi prétend mettre sous contrôle les individus à la dangerosité avérée. Est-ce que ces individus existent ? Quand un citoyen apprend que tel ou tel ’malade’ ou criminel en était à son troisième ou quatrième passage à l’acte il faut reconnaitre qu’il ait du mal à croire en l’efficacité des dispositifs publics sensés le protéger. A ce moment le citoyen en question se met à douter et de la justice et de la médecine et du bien fondé du concept de rédemption qui fait partie intégrante de sa culture judéo-chrétienne.
Que les psychiatres soient opposés à cette loi rien de plus normal : ils prétendent savoir soigner et cette loi leur dit en quelque sorte ’pour tel ou tel cas vous êtes impuissants’ !
Que certains magistrats y soient opposés également rien de plus naturel itou, car certains croient dur comme fer en la possibilité de la rédemption et aux vertus curratives de la peine infligée.
Reste que le petit peuple constate qu’il n’est pas protégé par ses institutions face à certains individus.
Prétendre le protéger serait-il du populisme ? Il y a un certain mépris dans ce terme que vous avez employé ici. En résumé il me parait légitime que le peuple en ait marre que des spécialistes lui disent, après plusieurs récidives "nous contrôlons la situation, il n’y aura pas de prochaine fois..."
Il semblerait que, sur ce sujet, les politiques soient plus à l’écoute des citoyens que les prétendus spécialistes.