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Commentaire de sacado

sur À Douai, le droit a été remis à l'endroit !


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sacado 18 novembre 2008 16:21

"Il n’y aucune obligation à devoir revivre ensemble. D’autre part, c’est l’utilisation de l’annulation comme forme de répudiation qui est rejeté ici. Ils sont parfaitement libre de divorcer par la suite."

Je comprends bien, ce qui me gêne, dans cette histoire, c’est que, pour des raisons politiques que je ne discuterais pas (la finalité est bonne, on est d’accord là-dessus), on oblige les deux mariés à passer par la case (très coûteuse) du divorce alors qu’ils s’étaient entendus tous deux sur une annulation.

Un peu comme si un litige vous opposait à votre voisin, du genre tapage nocturne régulier, genre un chien qui aboie tous les soirs jusqu’à pas d’heure. Du coup, vous prévenez les flics, qui discutent avec le voisin, qui fait rentrer son chien après une certaine heure, et le problème est réglé. Mais là, patatras, une association de lutte contre les nuisances sonores politise votre histoire de voisinage, arrive à annuler votre règlement à l’amiable et vous oblige à passer par un procès, avec ce que ça suppose en frais de justice divers.

Quant à savoir si la procédure d’annulation est une procédure archaïque et rétrograde, c’est une question politique (personnellement je trouve que le mariage en lui-même est archaïque et rétrograde, d’autres pensent que le divorce est un blasphème, etc.). En tant que telle, elle doit être traitée par le législateur, pas par la justice.


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