Je pense que je comprends bien votre point de vue bien que je le trouve parfois caricatural (mais la caricature peut servir à se faire comprendre clairement en certains cas). Par contre je ne comprends pas trop le rapport de vos commentaires avec l’article.
En quoi la destruction de l’école publique dans une logique marchande peut-elle évoluer vers la fin du "formatage" ? C’est l’inverse qui va se passer. Les "boîtes à bac" vont se généraliser à l’ensemble de la sphère scolaire. Bachotage = réussite aux examens. Quid de la formation personnelle ? Quid de l’esprit critique ?
Je suis prof des écoles (depuis 5 ans car j’ai fait d’autres métiers avant, ce qui, je pense, m’évite de tomber dans la sclérose de l’esprit "educ’ nat"). Je parle souvent à mes collègues de mon gros doute sur l’efficacité du système "école". Dans ces cas là, un ange passe.
Lorsque vous parlez de l’inutilité du corps des instituteurs, je pense que c’est bien de cela qu’il s’agit : du système clos qui tourne sur lui-même, dont tout le monde sait qu’il est insatisfaisant, mais qui veut continuer à vivre pour lui-même. Toute attaque à ce système est perçu comme une attaque ad hominem. Les profs (pas tous heureusement) confondent souvent leur fonction et leur personne. Or le système est fait d’abord de personnes qui pourraient mettre à profit leur savoir faire dans d’autres conditions. Ce sont ces autres conditions qu’il faut inventer et...oser !
Ce qui ne veut pas dire qu’il faille accepter n’importe quelle nouvelle lubie "réformatrice" gouvernementale qui se présente...
En écrivant instituteur, vous avez écrit "institututeur". C’est peut-être là qu’il faut chercher ! Vers le pédagogue tuteur ou guide...
Qu’ en pensez-vous ?