A l’auteur,
Cette élite enthousiasmée par un quinquennat délétère, comme une marche triomphale sur l’Elysée, où le Ministre de l’Intérieur, "moderne", lançait quasi quotidiennement ses piques au Premier Ministre et au Président de la République, "ringards", faisant fi de toute solidarité gouvernementale, et, tout simplement, de tout sens de l’Etat. L’apogée fut probablement atteint lorsque Nicolas Sarkozy alla critiquer les choix de politique étrangère de l’exécutif, pourtant soutenus massivement par les Français, en direct de Washington. À moins que ce ne fut en novembre 2005 lorsque la surenchère sur l’insécurité, cette fois provoquée par le Ministre de l’Intérieur, causa par ricochet trois semaines de violences nocturnes dans les banlieues, devant le monde entier incrédule.
Vous avez raison, c’est bien la droite libérale et atlantiste, le néo-conservatisme à la française, qui a pris le pouvoir dans notre pays en 2007. Elle l’a fait en contruisant un discours qui parle aux électeurs du FN, elle l’a fait grâce à une gauche inapte à mener le combat politique.
Une certaine droite alliée avec les grands groupes et les affairistes. Alliance publique et revendiquée.
Mais je pense que cette droite élue en 2007 va sentir le vent tourner. Comme disait Védrine récement à propos de Kouchner, "il ne faudrait pas que nous restions le dernier bastion néo-conservateur du système".
Et comme vous l’avez souligné, s’il y a bien une chose que notre Président n’aime pas, c’est passé pour un ringard...
bien à vous