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Commentaire de Gül, le Retour II

sur Chroniques dépressives


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Gül, le Retour II 20 novembre 2008 11:56

Bonjour Bernard,

Je trouve votre vision des choses tellement juste, vous n’êtes d’ailleurs pas tendre avec vous-même !

Pourtant dans cette analyse, vous y allez de votre révolte, de votre non-acceptation de la situation telle qu’elle est, n’est-ce pas ?

Il y a quelque part dans vos propos un aveu d’impuissance face à la société telle qu’elle existe actuellement.

Si l’on se base sur le fait que vous êtes loin d’être seul dans ce cas, et que l’on inverse ce sentiment fataliste pour lui donner un sens constructif ou positif ? Si cette "décadence" mondiale finit par apporter dans les esprits une volonté de changement intrinsèque ?

Oui, beaucoup, beaucoup de choses autour de nous sont terriblement ennuyeuses, quand elles ne sont pas franchement anxiogène ! A tel point qu’une forme de repli sur un sytème individuellement autharcique se met en place petit à petit. Mais j’ai du mal à croire que nous puissions vivre (être ?) sans les uns et les autres.

Je crois plus que se profile un changement fondamental dans les manières de vivre et de penser. Ceci dit, je crains que nous ne le voyions pas, nos enfants peut-être ? Le monde ne s’est pas fait en un jour, ni dans le plus grand calme...

Merci en tous cas de cette réflexion.

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