Hélas non les animaux sauvages n’ont aucune valeur économique (ou alors marginal, comme l’intérêt pour les animaux rares que vous citez). Quelqu’un possédant un large espace naturel n’a aucun intérêt à le conserver tel quel et les grandes réserves naturelles ne sont jamais privées.
Par contre la diversité biologique est un patrimoine commun à l’hulmanité qui n’appartient à personne mais qui a un intérêt pour tous, intérêt qui ne peut en aucun cas être privé (à l’instar de la qualité de l’atmosphère) et encore une fois, votre conception basée sur la propriété privée ne peut pas en rendre compte.
J’estime que la discussion sur l’existence d’un espace commun non privatisable et sa dégradation par le capitalisme est close. J’ai clairement mis en évidence les limitations de votre modèle. Pour ma part je n’ai rien à ajouter et je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit à redire.
Maintenant revenons si vous le voulez bien sur les échanges entre les riches et les pauvres. Vous signalez à juste titre que l’échange commercial profite autant au riche qu’au pauvre.
A ceci il faut ajouter deux bémols :
Premièrement, si c’est vrai en théorie, dans la pratique, on constate que le plus gros des contractants possède un avantage dans la négociation (le petit étant tributaire du gros) qui l’amène à pouvoir fixer le prix à son avantage. Ce que j’affirme est un résultat récent de la théorie économique. Le pauvre touche donc légèrement moins que le riche parce que son pouvoir de négociation est plus faible.
Deuxièmement, et ceci n’est par contre pas une nouveauté, loin s’en faut, le riche pourra contracter d’autant plus d’échanges différents qu’il est riche, et donc s’enrichiera plus que le pauvre parcequ’il aura plus d’échanges commerciaux.
Pourquoi persistez vous à ne pas comprendre cette vérité toute simple en restant figé sur l’idée que "dans un contrat les deux s’enrichissent" ? Vous n’ignorez pas que vos intérêts à la banque sont proportionnels à votre capital je suppose ? Donc vous savez bien que les riches s’enrichissent plus que les pauvres, et que les pauvres peuvent même s’appauvrir si leurs dépenses minimales sont supérieures à leurs revenu. C’est du B-A-BA de l’économie non ?
Maintenant dites moi comment, dans votre modèle, vous paliez à ça.