Sauf que si tu utilises « groupe éthnique » pour l’ancienne « race », « race » ne sera plus utilisée qu’au sens donné par les racistes (et les anti-racistes, qui se donnent ici la main), et quiconque voudra replonger dans la culture lentement accumulée par nos ancêtres et rencontrant le mot « race » au sens ancien supposera un raciste. À être trop habile, à être une cible trop mouvante pour ses adversaires, il ne faut pas non plus se faire réduire et encercler dans un résidu intenable.
Comment comprendra-t-on tous les enseignements de nos anciens si on les abandonne à la lecture de leurs adversaires, comment nous défendrons-nous, si, non seulement nous sommes minoritaires, mais qu’en plus, nos anciens ne sont qu’encore plus inaccessibles quant nous les invoquons pour ramener nos interlocuteurs à la raison.
Les races/types/groupes éthniques existent autant que les nations et toutes autres adaptations que la nature et les événements font émerger pour trouver des solutions particulières aux problèmes particuliers rencontrés dans différents endroits particuliers.
Bien sûr, il y a la pigmentation de la peau pour s’adapter à l’ensoleillement. C’est un cas très concret qui va créer des différences. Mais aujourd’hui, on a des crèmes solaires écran total et des fruits riches en vitamines qui permettent à ces différences de se mélanger facilement et en bonne santé.
Prenons un exemple d’éléments abstraits qui ne soit pas connoté : dire oui ou non en hochant la tête. En France, hocher verticalement signifie oui, horizontalement signifie non. Au Japon, c’est l’inverse. L’un est-il mieux que l’autre ? Absolument pas ! Faut-il les mélanger et ainsi s’enrichir culturellement (poncif des fanatiques du métissage) ? Pas du tout ! Sinon, comment saura-t-on ce qui signifie oui et ce qui signifie non ? À l’occasion, se renseigner sur cet état de fait permet de mieux apprécier la nature de ces conventions culturelles. Mais ce n’est pas parce qu’elles sont arbitraires qu’il faille renoncer à une relative homogénéité !
Dans les déserts, les populations ne cultivent pas et développent ou gardent un mode de vie nomade. D’autres ont à cœur de protéger et de développer leurs nids. Cela fait que certaines cultures poussent à voir son environnement comme un dépotoir qui se recycle tout seul. D’autres à donner plus de soin. D’autres facteurs, nombreux, interviennent. Prenons le crachat. Dans un désert, tout le monde s’en fout, ça rentre dans le sable et y disparait. Dans le métro, cela fait un nid bactériologique qui contamine ceux qui y passe. C’est pour ça que suite aux recherches de Pasteur, les crachoirs furent supprimés et cracher fut considéré comme un manque criant d’éducation. Aujourd’hui, beaucoup se croient très malins de cracher partout comme un guerrier nomade traçant sa route dans un monde hostile ou qu’il dédaigne. C’est consternant.
Or, la culture est omniprésente, pas seulement pour savoir comment hocher la tête. Ne serait-ce que passer de la France à l’Angleterre, deux pays frontaliers, européens avec une longue histoire commune (c’est même la France qui a fondé le Royaume-Uni), ce peut être extrêmement déroutant. La langue, les mentalités, les civilités, le système ppolitique, conduire à gauche, les unités de mesures. Essayez et vous réaliserez. Donc, il faut faire les migrations avec précautions, et opérer l’acculturation (l’ajout d’une culture) avec soin et patience. Sinon, c’est la bazar. Personne ne sait plus où il en est ni où en sont les autres. Pire, par ce même besoin d’homogénéité, l’immigrant est poussé à fréquenter d’abord ceux de son origine. C’est humain, mais ça ghettoïse, ça retarde l’assimilation tout en grossissant la masse de ceux à assimiler. In fine, ça crée des tensions, comme on le constate au Royaume-Uni, au Londonistan notammant. Un monde arc-en-ciel où tous se mélangeraient sans friction et seraient citoyens du monde et de rien d’autres, c’est une utopie d’intellectuels. Si ça devait arriver, ce ne serait pas avant longtemps. Les mécanismes à actionner sont trop lourds et délicats à la fois.
Si les mêmes personnes qui vilipendent notre culture n’empêchaient pas qu’on l’apprennent à ces immigrés qui ne demandent que ça pour la plupart, il n’y aurait pas toutes ces incompréhensions. Car, a discriminaion à l’embauche, c’est bie souvent la crainte d’avoir un employé au français approximatif, aux manières rugueuses et à l’esprit pauvrement doté d’une sous-culture tant encensé par les Jack Lang et apparentés, le fameux underground. Une icône de cette culture, Kurt Cobain, s’est d’ailleurs suicidé d’avoir été reconnu pour son mal-être, la compassion morbide et la compréhension ne suffisent pas...
21/02 11:42 - Courouve
Les honorables parlementaires ont oublié l’alinéa 16 du Préambule de 1946, texte qui, (...)
21/02 11:38 - Courouve
Exposé des motifs d’une proposition de loi constitutionnelle émanant des députés (...)
11/12 17:19 - Nobody knows me
Mais posez -moi même la même question si je devais vivre dans une maison voisine d’une (...)
02/12 15:00 - Courouve
Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (Ce texte reprend, en (...)
02/12 14:50 - Courouve
Version consolidée du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (Journal (...)
01/12 14:52 - Courouve
Laurent Joffrin : "On choisit sa religion, on ne choisit pas sa race." A propos de (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération