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nihalem

Jeune étudiant en quête de repères dans un monde qui n’en finit pas de muter...

Tableau de bord

  • Premier article le 04/07/2012
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Derniers commentaires



  • nihalem 11 juillet 2012 18:16

    Tous les grands penseurs ont un (ou plus) angle mort dans leurs visions. Comme le constatait Arthur Koestler dans Les Somnambules (2010, p. 8-9) :

    « je m’intéresse depuis longtemps au processus psychologique de la découverte où je vois la manifestation la plus concise de la faculté créatrice de l’homme, et aussi à ce processus inverse qui le rend aveugle devant des vérités qui, une fois perçues par un voyant, deviennent désespérément évidentes. Or, cet écran de fumée n’obscurcit pas seulement l’esprit des « masses ignorantes et superstitieuses », comme disait Galilée, mais aussi, et plus nettement encore, l’esprit de Galilée et tant d’autres génies tels qu’Aristote, Ptolémée ou Kepler. On dirait qu’une partie de leur intelligence demandant « plus de lumière », l’autre partie ne cesse de réclamer les ténèbres. »

    Mais rassurez-vous non666+1, vous ne risquez pas trop de prendre conscience du profond nihilisme qui sous-tend votre conformisme. Heureusement qu’il n’y a pas que le TINA thatchérien.



  • nihalem 11 juillet 2012 18:08

    Ce que je vous ai expliqué dans cet article vous parait être le B-A BA scolaire. Soit vous ne l’avez pas lu, soit j’ai réussi un exploit. Je vous ai démontré (apparemment sans résistance) les affirmations suivantes :

    • Le déficit public est nécessaire au bon fonctionnement de l’économie et l’enrichit (financièrement). Actuellement (contexte plutôt récessif) il faut le laisser s’accroître.
    • Les dépenses de l’État financent les taxes, et non l’inverse.
    • Il n’y a pas de faillite possible d’un État monétairement souverain (qui dispose du monopole d’émission de sa monnaie, sans contrepartie en or, monnaie étrangère ou autre).
    • Dégager un surplus sur sa balance courante (excédent commercial) est une idée a priori mauvaise.

    Je ne sais pas quel cours d’économie vous avez suivi, mais moi, c’était très libéral, et ça disait l’exact inverse de ce qui est juste au-dessus. Genre il faut réduire la dette publique ou c’est la faillite.


  • nihalem 4 juillet 2012 21:58

    Le crédit accordé par une institution est un droit à tirer de la monnaie disponible dans la trésorerie de cette institution. Ce n’est pas cette monnaie elle-même bien qu’elle y ressemble beaucoup. Exactement comme un chèque n’est pas le crédit sur le compte de la banque pré-remplissant le chèque, mais un droit à tirer sur ce crédit. Dans les deux cas, la chose est prouvé par le défaut du moyen de paiement : la banque peut faire faillite et ne pas donner la monnaie promise en échange du crédit. Le chèque peut aussi être en bois.

    La monnaie au sens strict elle, par exemple le billet de banque, ne fait pas défaut : on détient ce billet point. La monnaie au sens strict est donc la monnaie qui est libératoire de tout paiement pour les parties contractantes.

    Cette définition de la monnaie est contestée par les libéraux au nom de la faculté du crédit à influencer les prix, etc. et à être un moyen d’échange extrêmement répandu, beaucoup plus que la monnaie stricte. C’est vrai, sauf que la monnaie reste irremplaçable et intimement liée à la souveraineté de l’État. De sorte que je suis obligé de rendre compte de cette confusion et de dévoiler, de décortiquer progressivement pourquoi je ne coupe pas les cheveux en quatre en montrant l’importance de la monnaie la plus libératoire possible : la monnaie souveraine, indispensable à un fonctionnement optimal de l’économie (donc du marché si cher aux libéraux !)

    Ça vous va mieux ainsi ?



  • nihalem 4 juillet 2012 19:25

    Comme il aurait mieux fallu que vous le remarquiez, je parle de confusion. Justement j’essaie de dégager la monnaie au sens strict du crédit, et de prévenr à l’avance mon lecteur qu’il risque fortement d’être confronté à cette confusion chez le discours dominant.



  • nihalem 4 juillet 2012 19:16

    Sauf, bien sûr, si les banques vont chercher leurs réserves après avoir contracté des crédits. Justement c’est le cas. Cf les opérations de la banque centrale, décrites dans l’article.

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