« L’éviction de Juppé, banané aux législatives, montre bien que loin de se battre contre le cumul, Sarkozy institue peu à peu le cumul obligatoire. Et l’obéissance absolue au chef. »
Parce que c’est Sarkozy qui instaure cela ? Le pouvoir fonctionne toujours par un minimum de discipline. Mitterrand n’était pas moins rancunier ou monarchique.
Sans compter le parking, le pressing, et à l’étranger on trouve das Handy pour le téléphone mobile en allemand par exemple. L’anglais, c’est plus mieux. On laissera un sacré bordel à nos enfants pour comprendre le monde...
« PS : aides-y et aide-toi est justement un exemple où l’orthographe a suivi la phonétique et qu’elle est beaucoup plus logique qu’elle n’apparait. (encore un pb d’assimilation rétrograde d’ailleurs) »
J’ai oublié de préciser : quand je boycotte la règle, je mets toujours le s, quoiqu’il arrive. Ça abolit la règle d’exception (pas de s pour les verbe du premier groupe à la 2e du singulier à l’impératif) et rend inutile l’exception à l’exception (s d’euphonie)...
Ce sont des histoires assez complexes de labialisations, nasalisations et autres : pour produire des sons, ta bouche fait différents mouvements, certains sont plus aisés à enchaîner que d’autres. La langue se crée donc des exceptions de ce type. Il y a aussi les exceptions à vocation étymologique, et beaucoup d’autres raisons encore. Parfois, il y a des exceptions vraiment incongrues et on se demande ce qui a pu les produire. C’est vrai, trop souvent à mon goût. Mais ça ne sera jamais une raison pour en rajouter encore et toujours plus.
Si tu trouves que le français a du ménage à faire, aides-y plutôt que de rajouter du travail. Et ça commence par choisir son expression.
Un exemple : Dans la conjugaison, la deuxième personne du singulier a toujours une terminaison en -s. Sauf les verbes du premier groupe à l’impératif uniquement. Pire, il faut remettre le s si une voyelle suit pour des raisons d’euphonie. Ainsi, on écrit aide-toi et aides-y, je n’ai jamais pu, malgré toute ma bonne volonté, je vous l’assure, trouver la moindre utilité ou charme à cet état de fait. Aussi je l’orthographie parfois selon la règle quand je souhaite montrer que je ne l’ignore pas, et la boycotte parfois sciemment.
C’est ce travail minutieux qui, pratiqué en masse et patiemment, tisse ou éfiloche une langue...