Un commentaire rapide et ponctuel sur l’article de T.B., notamment :
« Et je ne parle que du solaire. Si vous ajoutez les sources d’énergie marée-motrices, géothermique, éoliennes (qui ont fait d’énormes progrès, il en existe des courtes et planes) et que vous maintenez le parc hydroéléctrique en l’état, le problème de l’autonomie propre est définitivement solutionné. Si vous apprenez à diviser vos besoins énergétiques par 2, encore plus. »
Savez-vous que l’usine marée-motrice de la Rance, fleuron technologique en la matière, ne satisfait que 5 % des besoins locaux en énergie électrique !
Cet ouvrage « pharaonique » est un cuisant échec technique et financier au regard des rapports coût d’investissement-rendement-coût d’exploitation, sans oublier l’impact écologique.
Il s’agit d’un exemple parmis tant d’autres de la faiblesse des rendements de beaucoup de ces technologies (je n’ai pas le temps de développer sur le sujet).
Je le regrette le premier, mais les bilans énergétiques (pour peu que l’on prenne le temps de les établir) des technologies dites alternatives nous montrent que l’on ne peut pas espérer une réponse totale au défi énergétique qui nous attends.
Nous devrons bien entendu les exploiter au maximum de leurs possibilités, mais nous sommes « condamnés » à réduire de façon drastique notre consommation (dans quelles proportions ?)...de gré ou de force.
Le pétrole, de par sa capacité calorifique, sa disponibilité, sa facilité de stockage, sa simplicité de transformation, mérite bien son nom d’or noir.
Le détroner relève de la gageure et sa succession sera plus que difficile.
Dites-vous bien que toute technologie qui aurait pu concurrencer le pétrole et le gaz aurait déjà vu le jour aujourd’hui et généralisée.
C’est le cas du nucléaire et du charbon.