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Commentaire de legendre

sur Crise financière et psychologie


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legendre legendre 22 novembre 2008 18:48

Les gouvernements de droite comme de gôche nous rabâchent sans cesse qu’ils n’ont pas un seul fifrelin pour :

 

 * donner un peu à celles et ceux qui ont moins, voire qui n’ont rien et, ainsi, garantir à tou(te)s le Droit et la Liberté de vivre dans la dignité ;
 * garantir le Droit au logement (décent), le Droit de Cité (et donc de vivre dans la Cité et pas seulement de survivre ou de s’efforcer de survivre dans la Cité, voire dans les catacombes de la Cité), le Droit à la Santé, le Droit à l’Éducation, le Droit d’accéder, librement, pleinement au savoir, aux connaissances..., le Droit à la Culture, le Droit aux loisirs, le Droit à vivre en paix en toute liberté de conscience et d’expression, le Droit de disposer librement de son corps, le Droit de se déplacer librement, le droit de disposer de transports collectifs gratuits… à tout le monde sans considération de faciès, de statut social, de porte-monnaie… ;
 * non seulement cesser de polluer les villes, les campagnes, les mers, les rivières, les forêts…, les… humains, les animaux…, mais encore remédier sans tarder aux dégâts (écologiques, humains…) commis par les pollutions qui, au passage, sont proportionnelles à l’enrichissement de celles et ceux qui les ont causées ;
 * bref, pour mettre en œuvre la solidarité nationale (et même internationale) dont ils sont supposés être les garants.

 

Or, outre que ces mêmes gouvernements ne cessent de nous montrer qu’il y a des milliards pour financer les équipées sauvages de leurs soldatesques, par miracle (*), des milliards sont trouvés pour, une nouvelle fois, socialiser les pertes, en l’occurrence celles du système bancaire, sans pour autant remettre en cause, bien entendu, la privatisation des profits.

 

Cherchez l’erreur…

 
 Le miracle consiste en ce tour de passe-passe par lequel lesdits gouvernements piochent ces milliards dans les poches des prolétaires [terme pris dans son acception première : un prolo est une personne qui ne vit pas du capital mais de son travail ou du travail qu’il a vendu avant d’être "mis en retraite" ; un cadre supérieur, même s’il perçoit un salaire mirobolant, des "stock-options"…, n’est jamais qu’un… prolo] pour venir au secours des banques, des assurances, des organismes de crédit et non dans celles des propriétaires de ces entreprises, bien au contraire, puisque ceux-ci se voient ainsi garantir la pérennité de leurs profits !


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