" La première est une critique très vive du capitalisme, la seconde fait une sorte de bilan des réformes engagées en France et des actions récemment menées au niveau européen, la troisième fait des propositions concrètes pour les PME françaises. " Avez vous écrit, Caramelle,
En somme, la première partie est une critique des erreurs passées. Elle s’installe en tête de discours pour attirer l’attention de tous les revendicatif français qui l’écoutent et satisfaire leurs sens de la critique. En leur passant de la crème là où ils ont mal et les caressant dans le sens du poil, le président attendrit la viande qu’il va plus loin trancher net.
Dans la seconde partie, il détaille les réformes qu’il juge utile pour remèdier aux fautes passées justifiant ainsi son hyper-réactivité démontrant qu’il suffit d’être plus rapide à défaut d’être plus intelligent. Il prend donc de vitesse tous ceux qu’il a endormi dès le début de son discours. Il les laisse donc pantois et les enfume en réglant savemment le gaz sous la casserole ou s’endorment les grenouilles.
Et juste avant qu’elles ne sautent du bain, il égraine toutes les dispositions qu’il compte entreprendre envers les PME, c-a-d la plus grande partie des masse moyennes, les plus touchées par la crise, la plus représentée dans son audimat, celle qui contribue le plus à l’effort général, à la plus grosse part des impôts reversés dans les caisses de l’Etat.
Je vous rend hommage d’avoir eu le courage de suivre à la lettre, j’en suis absolument incapable. Je ne sais que faire les synthèses, définir les trames, les schémas directeurs ou lire entre les lignes la pensée motrice de l’orateur. Dans l’immédiat, notre président s’échine à tout chambouler pour trouver sept petits milliards pour sauver le navire, boucher les plus petites voies d’eaux en nous demandant d’écoper ardemment, omettant de nous rappeler qu’il en a offert soixante dix aux élites du pays qui eux ne rament pas mais précèdent le convoi dans leurs yatch rutilants...
Sans compter que le suprème cadeau qu’il vient de faire aux banques, celles-ci s’en servent pour ré-instituer de nouvelles formes de crédits variables dans les taux, dans l’étau, pourrais-je dire, et non dans le temps ! En effet, de la souplesse dans le délai de remboursement, avec des pauses repoussant d’autant la date d’échéance, peut très bien s’appeler également " crédit variable ", mais curieusement personne n’y pense ?
Bien à vous, Caramelle. L.S.