@ tous : merci pour vos interventions
@ Gilles. Je tiendrai compte de vos remarques concernant le finlandais. Je travaille beaucoup avec la langue anglaise, aussi s’opère la confusion.
« Or importer le modèle du premier de la classe relève tout simplement du bon sens » : c’était pour mieux introduire la suite : le bon sens n’est pas forcément ce qu’il faut faire, comme on l’a vu.
@ Herrera
Pour moi, et ma position est naturellement critiquable, le fonctionnariat présente au moins une bonne et une mauvaise chose. La bonne : la protection contre le chômage (pour bien travailler, il faut jouir d’une sécurité, d’une perspective d’avenir). La mauvaise : certains enseignants abusent de cette protection. Il ne s’agit pas de débarquer le fonctionnaire à la moindre occasion bien sûr. Mais il m’apparaît préjudiciable à la performance du système éducatif, et à l’avenir des élèves et étudiants, de conserver les enseignants qui ne remplissent pas leur mission.
Comme vous, je suis contre le fait de placer l’enfant au centre. En revanche, il faut plus l’écouter.
S’il revient à l’Etat-Nation de dresser les grandes lignes en politique éducative, en revanche il ne m’apparaît pas incongru que leur exécution puisse se faire sous la forme publique et privée. C’est à cette conclusion que mes deux années en éducation comparative, même si ce n’est pas le cœur de mon activité, m’ont conduites.
Ce que je dénonce, et dont les preuves fourmillent dans les ouvrages et études sur la mondialisation de l’éducation, c’est que certaines personnes ont un plan pour saper la démocratie. Ce plan passe par le contrôle et l’uniformisation des systèmes éducatifs dans l’objectif de créer une aristocratie qui s’octroierait le monopole du savoir expliquant et les capacités d’innovation, quand le savoir appliquant et la reproduction seraient dévolus aux autres. Pour cela, il faut mettre à l’honneur les prétendus systèmes égalitaires qui en réalité nivellent par le bas. C’est pour ça qu’ils sont égalitaires : égaux dans la médiocrité. Le moyen employé est le test. La finalité n’est pas la privatisation (c’est un moyen), mais la confiscation du pouvoir, la fin de la démocratie. C’est aussi grave que cela.
Je précise que je ne crois pas au complot du 11 septembre ; je ne suis pas compétent en la matière. Je dis cela car ma série donne dans le « complotisme ». Mais je m’appuie uniquement sur des sources sérieuses.
@ ma Zénitude
Salut Zen. Merci pour tes liens.