« Bois-G, vous devez bien vous faire chier avec madame. »
Faut bien reconnaître qu’après vingt-trois ans de mariage, ça fait bien quelques mois maintenant, qu’on ne baise plus seize heures par jour, ce qui fait que nous avons élaboré quelques autres sujets de distraction, qui nous occupent, et assez agréablement tout compte fait.
Pour ce qui est de chier, comme vous dites élégamment, nous contrôlons parfaitement et sans difficulté d’aucune sorte l’évacuation de nos matières fécales. C’est déjà ça de gagné, par rapport à certains.
« Concernant la nature, vous êtes mal informé puisque les actes homosexuels y sont légions. »
C’est bien moins un problème de légions, que celui de la sodomie et de son rôle dans la transmission du sida du fait de l’utilisation inappropriée de certains organes…
En outre, je ne suis pas sûr que ce soit digne de l’être humain que d’aller puiser des exemples de comportement chez les animaux… On commence par se taper dans l’oignon comme des bonobos et on finit par se polir le chinois en public, comme les chimpanzés, par se grimper dessus à la place de la Gare, comme des clébards, ou à se taper tatie, comme dans un clapier…
« Votre discours m’apparait bien plus répugnant que la photo de l’article ; vous devriez donc le cacher ? »
Je vous avoue que vos états d’âme m’indiffèrent complètement. Je vous suggère donc d’observer le même détachement à l’égard des miens.
« Que pensez-vous des hommes qui aiment les grosses ? Et les rachitiques ? Ils sont déviants ? »
Si nous nous trouvons en présence de personnes biologiquement complémentaires – je pars du principe que c’est d’une rachitique qu’il s’agit -, on ne peut pas se prononcer sans tenir compte du cadre général.
Avec votre rachitique, précisément, si vous vous inscrivez dans un contexte "uniforme noir, runes d’argent, bottes d’équitation et Lüger", ça commence à craindre un tout petit peu… A mon avis, sans parler carrément de déviance, je vous conseillerais quand même de consulter dans des délais extrêmement brefs…