bonjour, je ne sais pas a quoi c’est dûe mais j’ apprécie de plus en plus vos articles.
Poser la question de la non indispensabilité du PS en ces temps de votes orageux à quelque chose d’une accalmie, de quoi prendre un recul salvateur entre deux poussées de fièvre militantiste.
Le visage qu’offre le PS vue de pret en ce moment, avec ces " us et coutume", comme le bourrage d’urne, gentiment ainsi nommé par Pierre moscovici sur BFM, a quelque chose de salvateur, en effet.
La politique est quelque chose de bien trop sérieux pour être laissé aux votes des militants
semble être une devise admise, finalement, au sein de ce qui ressemble de plus en plus a une vieille association 1901 d’MJC,
craquelante de partout, molle et bavarde, indiquant clairement que même dirigée par la suite, elle n’est tout simplement pas en mesure de diriger la France tant elle n’incarne que dissension et lutte interne.
On parlait de monarchie élective, maintenant on a la lutte des nobliaux de gauches, veillant fièvreusement à leur petits privilèges, l’esprit tellement nostalgique d’une époque où derrière le roi mitterrand ils incarnaient l’extension de son pouvoir, qu’ils sont incapable d’avoir une vision d’avenir.
Aprés tout, un parti créer pour gagner le pouvoir par mitterrand, n’est il pas logique qu’il se dissolve lorsque ceux qui le dirige ne veulent pas être aux commandes de l’état mais juste d’en faire parti ?
Monsieur moati l’exprime dans une interview, Jospin ne voulais pas gagner. On constate par la suite que Hollande ne s’est même pas présenté, et ségolène ne peu pas gagner.
Et même plus a gauche, genre Besancenot, on ne veut pas plus prendre les manettes, on veux juste sauter comme un Cabris en critiquant ceux qui tiennent le manche.
Nous voyons bien là la quintessence d’une vision majoritaire de fonctionnaire au sein d’un parti politique,
le but n’est pas de gouverner, d’innover, de penser, mais de faire fonctionner. Et d’éliminer tout ce qui obligerai a faire des efforts de restructuration, disent même les malveillants...
Seulement enfermer les citoyens dans l’aide mal organisée n’est pas un projet de société, générer des encore plus bas échelon de fonctionnaire dépendant de l’état, comme les emploi jeunes ou mon RMI, n’est pas en accord avec l’ambition saine de chacun d’évoluer dans la vie autrement qu’en changeant de statut d’ayant droit.
Le PS féminisé deviens une maman de gauche qui essaye de corriger les excés du papa de droite, joue de la peur du méchant papa qui gronde pour rassuré les craintives et leur camarades avec indignation comme expression de courage,
avec au final, en matière de puissance politique, l’action : "je vais en parler a papa au sénat/ au débat/ au colloque/ à la table ronde/ aux caméras, etc...
Sans jamais, au grand jamais, assumé la par d’autorité nécessaire pour aussi controler la police, la justice, les décisions militaires, et autres expression de la force public, La politique de salon de maman ne vas pas jusqu’a la politique de l’action de papa, c’est comme ça.
La guerre des mères aubry/ ségolène, donne déja le ton de ce que sera l’avenir du PS, et effectivement, il est sans doute salvateur pour la conscience nationale, de constater qu’un espace se libère a gauche pour des gens qui en veulent, mais loin des conflits de réunionites tupperware pseudo politique.
Là où se battre pour mieux décider a la place de ceux qui nous gouvernent est un impératif crédible, pas une crainte.
amicalement, barbouse.