• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La France peut très bien se passer du PS

La France peut très bien se passer du PS

Que de billets sur la crise au PS, avec des analyses, des pronostics, des anathèmes, des mouvements d’humeur. Et si on prenait le problème sous un autre angle. Le PS est-il vraiment indispensable à la vie politique de ces prochaines années ?

La droite, affichant une éthique de façade, est désolée que le PS soit en pleine déconfiture parce que la droite aime la démocratie et la légitimité d’un combat qu’elle gagne avec les honneurs d’une bataille contre un adversaire à sa taille. Les politiciens de droite sont moins éthiques. Ils ricanent des malheurs de la gauche, ça les soulage, et puis ça leur donne de bons présages pour espérer être encore aux affaires plus tard. Les valeurs, beaucoup n’en ont cure, à droite comme à gauche. L’essentiel, c’est d’avoir une position pour gérer les affaires. Le pouvoir, la domination, c’est ce que cherchent les politiques. Il suffit de lire en filigrane leur regard et leurs attitudes, c’est clair et limpide. Les citoyens font semblant d’ignorer ces traits de caractère pour croire en la politique. Les plus croyants deviennent des militants, les plus religieux servent la messe. Mais dans les cellules militantes on repère très tôt les jeux de pouvoir et ceux qui viennent militer pour avoir quelques miettes. Eh oui, un poste d’attaché parlementaire ou un emploi de secrétaire ou conseiller au conseil général, ça ne se refuse pas.

Bon, je me suis passablement égaré, tel un promeneur se plaisant à arpenter le chemin tracé par ses écritures spontanées. Revenons au sujet qui nous intéresse, le PS ; et une éventualité, l’idée qu’on puisse se passer du PS. Une idée à prendre avec raison et circonspection. Car il y aura toujours des Socialistes, dirigeants, élus, militants, sympathisants, électeurs. La question porte sur l’éventualité d’un PS qui ne jouera pas de rôle national dans les dix prochaines années. C’est une possibilité et d’ailleurs, le PS dans les récents votes à l’Assemblée, a montré son manque de conviction en s’abstenant. C’est un signe. S’abstenir est une infamie disent les donneurs de leçon politique quand ils s’adressent aux électeurs abstentionnistes mais qu’ont-il fait récemment dans des votes importants, comme la réponse en Afghanistan ou à la crise financière ? Rien, ils se sont abstenus. Alors qu’ils ne s’étonnent pas si une frange des électeurs de gauche, assez vaste, s’abstiendra en 2012. Surtout si c’est Ségolène Royal qui se présente. Pas plus tard que C dans l’air, un politologue nous a expliqué que l’aversion face à Mme Royal relevait de l’irrationnel et de l’émotionnel. Une minute avant, il traçait un portrait de cette même personne tout en rationalité scientifique, évoquant une incapacité de Mme Royal à composer avec les gens et donc, un comportement autocrate, autoritaire. Alors pourquoi parler d’irrationalité chez ceux qui ne veulent pas de Ségolène ? N’ont-ils pas pigé que cette dame ne peut pas composer et donc, mènera une politique aussi sectaire que peut l’être celle d’un Sarkozy au pouvoir, qui lui, au moins, parvient à composer un peu ?

Une France sans PS, ça laisse augurer d’un second mandat pour Sarkozy. Au vu des tendances actuelles et de la crise, cette reconduction n’a rien d’invraisemblable ni de scandaleux. Le système fonctionne aussi bien avec la droite que la gauche. Seuls, les partisans avérés veulent tracer un contraste saisissant entre les deux camps. Quant aux extrêmes, qu’ils y restent, ça nous fait du divertissement dans l’écran. Attention, je ne dis pas que Sarkozy c’est bien. Je dis juste que la gauche, ce n’est guère mieux. Que Mitterrand a inventé les TUC et les CES, que des tas de fonctionnaires de gauche ont accueilli ces TUC et ces CES comme des larbins, comme des sous-merdes d’humains, que beaucoup d’électeurs de gauche n’attendent qu’une seule chose, qu’on protège leur statut et qu’on leur file 100 euros de plus par mois. Alors, une France sans PS, c’est comme une France sans soleil et une France avec Sarkozy, c’est la même chose.

Ce propos s’adresse à tous ceux qui comme moi, sont éternellement ancrés à gauche et déçus du PS, pas prêts à n’importe quelle aventure à gauche, qui ne servira que les aventuriers de la politique mais pas la société dans son progrès. La gauche n’a que deux mots, régulation et protectionnisme. Deux solutions pas appropriées dans le contexte actuel ni dans d’autres contextes. L(m)a seule porte ouverte est la monéthique. Mais elle restera fermée pour l’instant. Une France sans PS, ce n’est pas bien grave. La vie va continuer. Qui a dit que le PS était indispensable à la vie politique ? Une opposition des médias, surtout des internautes, de la rue, de quelques personnalités en vue, cela suffit à faire vivre la démocratie. Et puis, qui dit que les gens se préoccupent de vie politique. C’est chacun pour soi. Sauf pour les militants pour qui soigner son soi passe par la vie des cellules du parti. Les citoyens actifs dans les associations font un travail bien plus utile à la société que les militants des partis politiques qui finissent par devenir dévots de personnalités qui les instrumentalisent. Ségolène Royal a pour seul mérite de flinguer le PS. Un acte foncièrement utile nous permettant de vivre sans illusions et sans espérance collective. Bref, vivre dans la lucidité et la vérité. Après tout, le PS n’a rien d’indispensable. Et ce qui lui arrive, sans être un bien, n’a rien d’un mal contrairement à tout ce que prétendent les faux-culs aux airs empruntés et concernés.

L’essentiel n’est pas que le PS survive ou parvienne au pouvoir, avec des aventurières pratiquant un tel culte de la personnalité qu’elles sont persuadées de représenter un salut pour la gauche à travers le salut du PS. Mais ces deux dames n’ont pas capté la société. Son ombre et ses étincelles de lumière. L’essentiel, c’est de croire en notre propre lumière et de l’entretenir, de préserver une vie éthique et le jour où des gens sérieux incarneront cette éthique de gauche, alors nous répondrons présent !


Moyenne des avis sur cet article :  3.61/5   (49 votes)




Réagissez à l'article

25 réactions à cet article    


  • bernard29 bernard29 25 novembre 2008 11:38

    Je crois sincèrement que vous filez un mauvais coton.

    après votre article "Je vais bien tout va mal" dans lequel vous affirmiez

    • D’ailleurs je ne sais même pas ce qui pourrait me rendre heureux et je ne suis même pas certain de désirer le bonheur. Je vais bien
    aujourd’hui c’est
    • Bon, je me suis passablement égaré, tel un promeneur se plaisant à arpenter le chemin tracé par ses écritures spontanées.
    et vous rentrez dans votre coquille en perdant votre sens des responsabilités de citoyen en délégant à des sauveurs potentiels votre implication, que vous suivrez aveuglément bien sûr.. ( vous ne vous rendez même plus compte de votre contradiction.)
    • L’essentiel, c’est de croire en notre propre lumière et de l’entretenir, de préserver une vie éthique et le jour où des gens sérieux incarneront cette éthique de gauche, alors nous répondrons présent  !
    Avez vous pensé à une analyse ??



    • Bernard Dugué Bernard Dugué 25 novembre 2008 11:44

      En fait, tout va bien,

      Vous me proposez une analyse. Cela rappelle le bon vieux temps de l’URSS. Quand un gars contestait l’idéologie officielle, direction l’hopsy

      J’évoque une hypothèse qui dérange, celle d’un PS dont on peut se passer. Et vous répondez, analyse, attaques ad hominem. Mais je comprend, au PS, faut s’accrocher, avec une foi de militant mais aussi d’adepte

      Cela dit, je reconnais avoir noirci l’avenir pas très rose du PS. C’est pour faire débat.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 25 novembre 2008 12:03

      ça me fait penser à Jaurès,

      C’est bien lui qui disait, quand on ne peut pas changer la réalité, on change les mots ?

      Et si c’est pas lui, je suis preneur pour connaître l’auteur de cette citation


    • bernard29 bernard29 25 novembre 2008 13:28

      Vous ne contestez pas l’idéologie officielle. Vous faites un article qui a pour seul objectif de dénaturer le combat de Ségolène Royal quitte à préferer la non existence d’un parti de gouvernement à gauche. 

      • Ségolène Royal a pour seul mérite de flinguer le PS. Un acte foncièrement utile nous permettant de vivre sans illusions et sans espérance collective.

      je vais vous surprendre. Je ne suis pas militant PS . Et même Royal m’a plusieurs fois énervé (! !) lors de sa campagne présidentielle.

      mais ici , il s’agit de tout autre chose. Je crois que nous perdons jour aprés jour, les vraies valeurs du combat démocratique. les principes de base sont bafoués à tout moment par les tenants du pouvoir.
      • - on revient sur la non rétrocativité des lois, on ne respecte pas le vote sur un référendum,. certains constitutionnalistes ont même à l’occasion parlé du "viol de la démocratie", etc etc ... Notre démocratie est profondément malade. et ce n’est pas l’ersatz  de réforme de Sarko de "sa république irréprochable" qui y changera quelque chose.
      Objectivement on peut considérer que le combat qui se déroule aujourd’hui au PS est un combat pour le respect des techniques démocratiques et de dénonciation de pratiques pour le moins douteuses au sein d’un parti. Or il me semble que les partis, qui sont au coeur de la lutte pour le pouvoir, doivent être extrémement vigilants et respectueux des principes qu’ils professent pour la société. C’est la base d’une réflexion pour une rénovation démocratique.Et je le regrette mais c’est Royal qui le porte.

      je considère donc que le combat actuel a permis de mettre sur la place publique le double discours des partis sur cette question. L’action de Ségolène Royal est donc une action de salubrité publique.

      Ce qui me gène, c’est votre façon de laisser entendre que la gauche seule n’aurait pas besoin d’un parti de gouvernement ? Si vous le faites c’est parce que vous ne voulez pas d’un parti de gouvernement tenu par Ségolène Royal, ou parce que vous refusez d’admettre qu’elle a raison de perséverer sur la question du respect du vote démocratique (même si ces véritables motivations sont ailleurs !!) et non pas parce que vous remettez en cause l’existence même des partis. Si celà avait été le cas, votre article aurait été plus général sur les partis et la démocratie en France.


    • Mengneau Michel Mengneau Michel 25 novembre 2008 15:56

      Effectivement beaucoup de blabla et périphrases inutiles dans cet article. 

      D’un autre côté la question à savoir si le parti socialiste est indispensable n’est pas anodine et pour ma part, un parti qui n’est plus un vértable parti d’opposition idéologique n’a plus qu’à se fondre dans la pensée unique ! Sinon on aura un système à l’américaine avec deux partis défendant le capitalisme avec des moyens plus ou moins différents, qui à n’en pas douter n’apporte rien en tant qu’évolution réelle de nos sociétés. Donc, il n’est nullement besoin d’un autre parti de droite comme l’est maintenant le parti socialiste, qu’il se fonde avec le Modem ou UMP clarifira la carte politique de la France.

      http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com



    • Pelletier Jean Pelletier Jean 25 novembre 2008 16:29

      @Bernard29,


      la réponse est parfaite, et l’argumentaire impeccable

      merci

      Cordialement

      Jean


    • appoline appoline 25 novembre 2008 17:58

      Pour avoir quelques chance de survie, le PS devrait faire peau neuve donc, se gratter la couenne jusqu’à ce que toutes les vieilles peaux tombent et disparaissent avec l’eau du bain.


    • cathy30 cathy30 25 novembre 2008 11:55

      bravo bernard dugué pour cet article. c’est exactement ce que je pense à propos du PS mot pour mot. Je ne lis pas les articles concernant le ps pour cause d’overdose et de dégout, mais votre titre m’a invité à lire votre papier et je n’ai pas été déçue.


      • morice morice 25 novembre 2008 12:13

         Et nous de Dugué alors ??? au rythme où vous écrivez sur le PS ? ah non, on aime trop vous lire.

        "La question porte sur l’éventualité d’un PS qui ne jouera pas de rôle national dans les dix prochaines années. C’est une possibilité.". de Lille, dirait un auteur célèbre qui vient de se prendre une claque de ventes.

        "Une France sans PS, ça laisse augurer d’un second mandat pour Sarkozy."
        C’est pas augurer, c’est déjà fait : comment voulez-vous remonter pareille gabegie en moins de 4 ans ???
        "
        "La gauche n’a que deux mots, régulation et protectionnisme"

        Royal propose un blairisme, car en France pour être élu faut avoir le centre avec soi ; centre droit ou centre gauche. Au PS on ne VEUT pas en parler. Très bien. Mais dans ce cas autant remballer tout de suite pour 2012.

        "Les citoyens actifs dans les associations font un travail bien plus utile à la société que les militants des partis politiques qui finissent par devenir dévots de personnalités qui les instrumentalisent. Ségolène Royal a pour seul mérite de flinguer le PS". 

        ça ça fait un peu LePen : les dirigeants sont tous pourris. Au PS, il vient d’être démontré qu’on sait aussi bourrer les urnes. Le monde a besoin d’éthique, surtout, donc. Pour éviter que les LePenistes ne s’emparent des idées connues "tous pourris".... donc d’accord avec votre conclusion :
        " L’essentiel, c’est de croire en notre propre lumière et de l’entretenir, de préserver une vie éthique "

        faudrait en parler à Agoravox...


        • LE CHAT LE CHAT 25 novembre 2008 12:27

          @bernard

          j’ai vu mois aussi cette emission de C dans l’air et le spécialiste belge discutant de la psychorigidité des deux candidates .Mais ce qu’on peut retenir de l’émission , c’est que ni l’une ni l’autre ne peut abandonner le label Ps quitte à faire une croix sur les financements publics ! faire une scission est suicidaire , les cas chevenement et megret en attestent !


          • irukandji irukandji 25 novembre 2008 12:46

            Affirmatif, on en veut plus. On connait leur compétance.
            http://bernardhanse.canalblog.com


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 25 novembre 2008 13:02

              bonjour, je ne sais pas a quoi c’est dûe mais j’ apprécie de plus en plus vos articles. 

              Poser la question de la non indispensabilité du PS en ces temps de votes orageux à quelque chose d’une accalmie, de quoi prendre un recul salvateur entre deux poussées de fièvre militantiste.

              Le visage qu’offre le PS vue de pret en ce moment, avec ces " us et coutume", comme le bourrage d’urne, gentiment ainsi nommé par Pierre moscovici sur BFM, a quelque chose de salvateur, en effet.

              La politique est quelque chose de bien trop sérieux pour être laissé aux votes des militants

              semble être une devise admise, finalement, au sein de ce qui ressemble de plus en plus a une vieille association 1901 d’MJC,

              craquelante de partout, molle et bavarde, indiquant clairement que même dirigée par la suite, elle n’est tout simplement pas en mesure de diriger la France tant elle n’incarne que dissension et lutte interne. 

              On parlait de monarchie élective, maintenant on a la lutte des nobliaux de gauches, veillant fièvreusement à leur petits privilèges, l’esprit tellement nostalgique d’une époque où derrière le roi mitterrand ils incarnaient l’extension de son pouvoir, qu’ils sont incapable d’avoir une vision d’avenir. 

              Aprés tout, un parti créer pour gagner le pouvoir par mitterrand, n’est il pas logique qu’il se dissolve lorsque ceux qui le dirige ne veulent pas être aux commandes de l’état mais juste d’en faire parti ? 

              Monsieur moati l’exprime dans une interview, Jospin ne voulais pas gagner. On constate par la suite que Hollande ne s’est même pas présenté, et ségolène ne peu pas gagner.

              Et même plus a gauche, genre Besancenot, on ne veut pas plus prendre les manettes, on veux juste sauter comme un Cabris en critiquant ceux qui tiennent le manche.

              Nous voyons bien là la quintessence d’une vision majoritaire de fonctionnaire au sein d’un parti politique,

              le but n’est pas de gouverner, d’innover, de penser, mais de faire fonctionner. Et d’éliminer tout ce qui obligerai a faire des efforts de restructuration, disent même les malveillants...

              Seulement enfermer les citoyens dans l’aide mal organisée n’est pas un projet de société, générer des encore plus bas échelon de fonctionnaire dépendant de l’état, comme les emploi jeunes ou mon RMI, n’est pas en accord avec l’ambition saine de chacun d’évoluer dans la vie autrement qu’en changeant de statut d’ayant droit. 

              Le PS féminisé deviens une maman de gauche qui essaye de corriger les excés du papa de droite, joue de la peur du méchant papa qui gronde pour rassuré les craintives et leur camarades avec indignation comme expression de courage,

              avec au final, en matière de puissance politique, l’action : "je vais en parler a papa au sénat/ au débat/ au colloque/ à la table ronde/ aux caméras, etc...

              Sans jamais, au grand jamais, assumé la par d’autorité nécessaire pour aussi controler la police, la justice, les décisions militaires, et autres expression de la force public, La politique de salon de maman ne vas pas jusqu’a la politique de l’action de papa, c’est comme ça.

              La guerre des mères aubry/ ségolène, donne déja le ton de ce que sera l’avenir du PS, et effectivement, il est sans doute salvateur pour la conscience nationale, de constater qu’un espace se libère a gauche pour des gens qui en veulent, mais loin des conflits de réunionites tupperware pseudo politique. 

              Là où se battre pour mieux décider a la place de ceux qui nous gouvernent est un impératif crédible, pas une crainte.

              amicalement, barbouse. 


              • Blé 25 novembre 2008 13:36

                Je ne sais pas si on peut se passer d’un parti dans une démocratie, mais ce dont je suis sûre c’est que l’on peut se passer des personnalités qui sont à la tête des partis. Mis à part leur carrière, qu’est-ce qui les intéressent ces braves humains ?

                Le rêve de Sarko est accompli, il est Président, le rêve de Ségo est aussi accompli, elle est à la tête du P.S. même si Aubry prend la direction.

                Le peuple c’est le faire valloir de cette classe dominante qui ne pense qu’à garder le pouvoir.
                Avec élites politiques qui sont à la tête du pays depuis 30 ans, quel avenir ont-ils prévu pour la génération des jeunes entre 18 et 24 ans ? Les petis boulots, vivre chez papa maman jusqu’à 30 ans parce qu’il n ’y a pas de logements, travailler le dimanche et faire des heures sup (quand on a un boulot) pour gagner plus.

                On peut non seulement se passer du P.S (dire que ce parti est de gauche est une insulte pour les anciens) mais aussi de l’U M P.(plutôt à l’extrême droite).



                • LE CHAT LE CHAT 25 novembre 2008 14:42

                  faire des heures sup (quand on a un boulot) pour gagner plus.

                  ça c’est déjà le passé ! pour faire des heures sup , il faut qu’elles soient justifiées . Les heures tant vantées se font de plus en plus rares ces temps ci


                • Gilles Gilles 25 novembre 2008 14:34

                  "La gauche n’a que deux mots, régulation et protectionnisme. Deux solutions pas appropriées dans le contexte actuel ni dans d’autres contextes."

                  Tu parles du PS là ? J’avais pas remarqué, mais pas du tout que les gouvernements PS étaient protectionistes. Aprés tout le libre échange et la déréglementation sont entre en voix de généralisation principalement sous des gouvernements PS. Lamy n’est-il pas à l’OMC un adorateur du libre échangisme ? Et DSK, qu’est ce qu’il fout au FMI ?

                  Pas appropriées ? C’est ta manière de voir, mais un certain protectionisme est même réclamé outre altantique, et pas par des gauchos Quant à la régulation, j’ai crû que c’était à la mode ! Enfin bref, tout tient bien sûr dans le degré de protectionisme et de régulation, tu aurais dû le mentionner au lieu de faire croire que ces mots sont des insultes

                  Mais dis moi, tu es vraiment de gauche toi ? Tu sera pas plutôt un genre de social-libéral, tendance Ségo ?


                  • Yannick J. Yannick J. 25 novembre 2008 16:22

                    bonjour bernard.

                    J’apprécie ce petit rafraichissement sur un sujet par trop abordé ces derniers temps.....

                    vous le savez j’ai plutot tendance à être centriste, mais pas intolérant quant aux opinions des autres,
                    et j’avoue être surpris dans le bon sens par vos paroles.
                    effectivement , je crois que l’appareil du P.S. tel qu’il est ne peut que le désservir,
                    tout comme je comprends que l’on puisse ne plus vouloir cautionner des représentants qui ne nous représente plus.

                    Heureusement, comme toujours, des jours meilleurs sont à venir (je l’espère sincèrement), reste à savoir quand......... Et après quels irréversibles dommages socioéconomiques causés....

                    cordialement à tous


                    • bede 25 novembre 2008 17:01

                      @l’auteur,

                      J’ai bien aimé votre article. J’ajouterais qu’un parti politique qui n’est pas capable d’organiser une élection démocratique devrait se faire Hara Kiri. Bien la peine d’avoir autant d’avoir autant de dirigeants issus de notre usine à fonctionnaires qu’est l’ENA.

                      Je me pose une question, quels sont les émoluments du premier secrétaire du PS ? Il doit bien y avoir un intérêt pour que deux "jouvencelles", qui n’ont jamais produit de richesse à partager, se bagarrent ainsi. smiley


                      • Foudebassan Foudebassan 25 novembre 2008 17:15

                        Comme toujours, très bel article !

                        PS ou plus PS, le Droite a simplement d’un parti relativement fort pour canaliser les mécontentements et les éventuels débordements (selon certains politologues). Pour cela, le PS est le parti idéal : ses dirigeants râlent de temps en temps, mais ils ne sont jamais bien méchants et la seule chose qu’ils veulent c’est une place au chaud.

                        Si maintenant on part du principe que les militants sont majoritairement des fonctionnaires, en en réduisant le nombre comme cela se fait actuellement, de fait, on diminue le poids du PS. C’est d’ailleurs par pour rien que le PS bataille pour sauvegarder la fonction publique. 


                        • Blé 26 novembre 2008 06:22

                          Réduire le nombre de fonctionnaires pour réduire le nombre de partisans du P.S me semble léger comme argument.
                          Dans les hôpitaux, la réduction du personnel de santé touche d’abord les patients, pas l’U M P.
                          Dans les écoles, collèges et lycée, la réduction du personnel (toutes catégories) touche d’abord les enfants de classes modestes, pas monsieur Darcos et sa clique.

                          Utiliser la réduction des fonctionnaires comme objectif c’est trouver un bouc émissaire pour satisfaire le MEDEF. La casse de l’AFPA rend service aux entreprises de formation privées pas aux salariés qui ont besoin d’une formation pour leur reconversion ou une qualifacation.

                          En France, tous les français n’ont pas les moyens de payer une mutuelle, ou des cours particuliers à leurs enfants. Comment le pourrait-il ? En travaillant plus pour gagner plus ?Cela frôle le cinysme.

                          C’est fatiguant de constater qu’une bonne partie de la population est "niée" malgré qu’elle représente 14 millions de personnes (chômeurs, précaires,retraités, jeunes, R Mistes, etc...).


                        • Riquet 25 novembre 2008 18:16

                          Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots (Jean Jaurès)

                          Les mots ont un sens (mais finalement on s’en fout)

                          http://www.lesmotsontunsens.com/


                          • Foudebassan Foudebassan 25 novembre 2008 18:31

                            En tout cas, selon les dernières nouvelles du front, la France se passera de SR.
                            Même si bien sûr, SR n’a évidemment pas perdu.


                            • Bernard Dugué Bernard Dugué 25 novembre 2008 21:45

                              En vérité, la question concerne le PS comme parti de gouvernement. La France peut se passer du PS comme parti qui gouverne. L’épisode Jospin sous Chirac est une farce politique. Les 35 heures, une loi mauvaise et une idée superbe. C’est logique que le poste revienne à Aubry

                              Quant à Ségolène, hélas, cette femme a une féminité avérée qu’elle compense par une masculinité borderline, proche du harcèlement moral, voire même de la perversion narcissique. Le sort de Mme Royal en 2012 est réglé. Elle perdra si elle se présente. Je ne voterai pas pour ce type de personnalité car je pense que si la France doit être enfoncée, qu’elle le soit par Sarkozy, au moins, les choses seront plus claires. Ensuite, on pourra réfléchir à reconstruire


                            • moebius 25 novembre 2008 22:17

                               Elle est bien bonne celle là, monsieur le surhomme du ressentiment ; On vous attendra pour reconstruire la Frrrance, mais en attendant le PS est absolument nécessaire pour qui n’est ni trotskiste , centriste, communiste, ecologiste, sarkosiste ou abstentionniste,


                              • JONAS Virgule 25 novembre 2008 22:54

                                @ Tous :

                                Vous pensez que l’UMP est un parti de droite ! ! ! smiley

                                Dans ces conditions, Obama, aux USA, c’est Le Pen ! smiley

                                Le problème majeur du parti Socialiste, c’est que la droite n’existe plus dans ce pays, comment faire de l’opposition, lorsque la majorité en place fait sa politique ? smiley

                                La complicité entre le PS et l’UMP est patente, et les ententes sont aux niveaux des loges maçonniques et des obédiences.

                                Même si le GOF :. Et la GL :. ne partagent pas toutes leurs idées, la dogmatique est la même au niveau du mondialisme.

                                Leurs buts communs pour la France, c’est d’éliminer les petits partis, comme le Modem, le FN, etc. smiley

                                Le " bis partisme " est leur but ! Pour avoir les coudées franches et pouvoir faire leurs affaires entre Francs Macs ! Les marchés c’est ça. smiley

                                La différence de politique entre ces deux formations UMP et PS, est dérisoire.

                                Les systèmes anglais et Américains sont plus pratiques pour gruger les peuples, Travaillistes et Conservateurs, Républicains et Démocrates ! Et à nous les gros sous ! smiley

                                J’en veux pour preuve : La première décision de l’Assemblée Nationale, après l’élection de Notre Président devenu Gouverneur, après le Traité de Lisbonne ! Se voter des allocations chômages, dites indemnités, à taux fixes pour 5 ans. (Le droit de perdre sans dommage et d’assurer l’alternance aux affaires). Ce décret a été voté à l’unanimité UMP, PS, MODEM, PC. smiley

                                Beaucoup d’entre vous sont naïfs.  smiley  smiley

                                @ +


                                • Romain Desbois 26 novembre 2008 10:41

                                  Excellent article qui pose la vrai question.
                                  Les millions d’électeurs sont spectateurs de cet affligeant soap opéra qui ne concerne que les adhérents du PS.
                                  Le seul point important est qui va être candidat aux présidentielles et avec quel programme.
                                  Hollande s’en sort très bien alors qu’à mon sens il est le responsable de tout ce gâchis !
                                  Le congrès, il fallait l’évacuer tout de suite parès les législatives ! Ils ont perdu deux ans et se retrouve à gèrer leur congrès en pleine crise économique, boursière, bancaire et capitaliste. C’était un boulevard pour l’opposition, pour le PS. Il a fait un choix, se regarder le nombril avec la loupe médiatique les laissant croire que les français s’interessaient à leurs histoires de clochemerle.
                                  Ségolène royal a heureusement bénéficié de la peur de LePen au deuxième tour , ce qui lui a permis de passer le premier. La prochaine fois leur candidat(e) n’aura pas cette chance. L’échec de Jospin au premier tour ne leur a pas servi de leçon apparemment.
                                  Il existe en France des milliers de partis politiques qui n’ont pas accès aux médias. souvenez vous, avant que le peuple décide de mettre le PS au pouvoir, personne ne disait que c’était un parti de gouvernement.
                                  Le PS peut mourrir sans tuer le socialisme. Et puis n’est-ce pas salutaire d’essayer autres choses ?
                                  pour cela il faudra que chaque parti, au moins chaque candidat ait le mêm temps d’antenne, et pas seulement pendant les campagnes électorales.
                                  Je suis sûr que beaucoup des "petits candidats" de la dernière présidentielle ont beaucoup de choses à dire sur la crise bancaire, la crise économique ; Ils n’auront la parole que dans deux et demi, cinq ans de censure médiatique, ça fait la différence dans les urnes.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article

PS


Palmarès