C’est un article ça ? Tout ce que je lis ici, c’est un ramassis de formules toutes faites, de formules à l’emporte-pièce et de bavardages inutiles. Quelques formules tirées dans tout ce galimatias :

ce parti-fossile se désagrège depuis 2002

Ah bon ? Il n’y a jamais eu de lutte interne au PS avant cette date ?

La victoire de Nicolas Sarkozy est devenu la défaite de Ségolène Royal pour ses adversaires mais surtout pour la horde des éléphants incapables de bouger les lignes tellement ils sont lourds, pesants et vieillissants.

Une phrase qui ne signifie rien. A noter la référence aux mythiques "éléphants" du PS, chargés de cette "lourdeur" qu’on leur prête. c’est une image qui plait aux enfants, les éléphants, ça fait cirque. Aux enfants et aux journalistes. Sauf que dans la réalité, les éléphants, au PS, ça n’existe pas. Il y a des hommes et des femmes avec un passé politique, porteurs d’orientations différentes qui font la richesse de ce parti, et entre lesquels se déroulent des luttes d’influence tout à fait normales dans un parti politique. Ce genre de nuance semble échapper à l’auteur.

Avec 320 parlementaires le PS est quasiment inaudible, absent, indéterminé, se contentant de s’abstenir sans prise de position franche lors des débats à l’Assemblée.

C’est un jugement de valeur qui n’engage que l’auteur de ces lignes, et qui fait fi du travail du groupe parlementaire PS. Peut-être faut-il rappeler que ce parti est dans l’opposition, et qu’il est donc assez normal que sa voix soit peu écoutée par le gouvernement.

Nicolas Sarkozy monte dans les sondages (48% d’opinions favorables blablabla...

Les sondages, ça ne vaut rien. C’est du bruit, du vent, ça n’apporte rien au débat.

En attendant, Nicolas Sarkozy est à la tête de l’UMP et... du PS.

Une phrase creuse clot donc cet article qui l’est tout autant. Une de ces formules inventées en cinq minutes par un pseudo-journaliste qui ne sait pas même copier correctement le travail des professionnels. Mais quelle est l’info là-dedans ? Que dit cet article sur les débats au sein du PS - car à la fin, sous ces querelles de personnes sans grand intérêt, il y a quand même des projets de société différents, et ça, sans doute, il aurait été intéressant de l’aborder. Il y avait matière à analyser les rapports de force, à parler de la vie d’une fédération, à demander leur sentiment aux militants de base. On ne trouve rien dans ces quelques lignes, que des stéréotypes éculés, régurgitations mal digérées de remugles télévisuels.

Mais c’est sans doute difficile de faire un article intelligent quand on n’a ni information à communiquer, ni talent pour ce faire.