Je partage l’analyse de l’auteur qui demande un discernement méthodique et culturel de la violence masculine, jusqu’à présent amalgamée dans un vaste fourre-tout diabolisant. La campagne officielle contre cette violence est d’une vaste débilité, qui va conduire la femme à se sentir immaculée par avance en profitant, du haut de son piedestal, d’une absolution assurée pour s’engouffrer dans un périmètre de manoeuvre quasi-illimité.
On va ainsi à l’encontre du résultat recherché, en créant des tensions sous-jacentes grandissantes qui, si elles étaient amenées à s’accumuler, amèneraient des situations explosives bien pires encore que celles qu’on voulait éviter. En outre, par anticipation et volonté d’éviter cette situation insipide, la plupart des hommes lucides prendraient des dispositions pour mettre des distances considérables vis à vis de leur conjoint, en se dégageant de toute forme contractuelle liée à une relation, ce qui amènerait à un véritable effondrement du statut familial, et amplifierait les fractures sociales, dèjà très moches.
Méfiez-vous avec vos débilités de violence masculine, ayez une approche plus fine que les gros sabots boueux que vous trimballez en ce moment, vous êtes entrain de détruire le peu qu’il reste de la famille.