• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de gdm

sur Le bébé français et la dette publique


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

gdm gdm 28 novembre 2008 11:08

@Claude Rochet

Les dettes de l’Etat français ne sont pas les dettes des français. La preuve est qu’un français qui émigre ne paie pas la dette de l’Etat français. Vous semblez confondre le patrimoine de l’Etat et le patrimoine de chacun des français. Ces patrimoines sont juridiquement différents. La "dette d’un pays" n’a pas d’existence juridique.

Un Etat ne meurt pas car un Etat n’est pas un être vivant. Mais les Etats font souvent faillite. Lorsqu’ils font faillite, les Etats spolient à l’aveuglette pour renflouer leurs caisses vides. Lorsque la dette de l’Etat français sera mal notée par les instituts spécialisés, le coût du remboursement de la dette augmentera et aggravera la mauvaise note. L’Etat français n’est pas totalement exempt du risque de faillite.

Vous avez raison de rappeler que ce qui compte n’est pas l’endettement de l’Etat français mais la valeur des actifs de l’Etat français. Ainsi certains actifs de l’Etat français créent de la richesse marchande ou non marchande. Vous évaluez quelques actifs de l’Etat français. Mais vous omettez que le principal actif de l’Etat français est son "fonds de commerce", c’est à dire les contribuables. La capacité à lever l’impôt sur 60 millions d’habitants est le principal actif de l’Etat français.

L’ancienne possibilité pour l’Etat d’emprunter sans payer d’intérêt, c’est à dire la "planche a billet" rendait difficile la mesure de l’impact économique de cette production monétaire. D’autre part, les politiciens sont soumis à une vive pression de distribution d’argent et y cèdent parfois. La discipline que l’Etat emprunte à des banques est un moyen de meilleure gestion.

L’Etat est propriétaire de la Banque Centrale. Les revenus de la Banque Centrale appartiennent à l’Etat. Or la Banque Centrale reçoit mécaniquement une certaine proportion des intérêts des prêts faits par les banques. Ainsi, l’Etat récupère une partie des intérêts qu’elle verse aux banques.
 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès