"Parmi les nombreux commentaires qui lui avaient fait suite, il y en a un qui traitait l’inspecteur d’académie de "couilles molles " et celui-ci, à l’époque, avait menacé de porter plainte.
Ca m’avait fait bien rire. Mais, aujourd’hui, il se trouve, peut-être, que s’il avait mis ses menaces à exécution, j’aurais bien pu me retrouver en garde à vue, menotté, injurié... simplement parce qu’un commentaire (dont je suis absolument pas responsable) de mon article était irrévérencieux."
Rassurez vous, ce n’est pas si simple.
de Fillipis peut être poursuivi en sa qualité de directeur de la publication d’un organe de presse soumis à la loi correspondante sur la presse. Je ne pense pas qu’AVox puisse êter considéré comme un organe de presse avec les protections juridiques correspondantes, mais aussi les devoirs afférents.
Même si Avox était considéré comme un journal en tant que tel, c’est le directeur de la publication ou le DG qui est alors responsable des faits reprochés si ces faits concernent un commentaire. En tant que rédacteur, vous ne pouvez êter poursuivi que pour vos propres interventions. Sauf si vous avez la possibilité de filtrer les commentaires (auquel cas vous pourriez être considéré comme complice de diffamation).
Enfin, dans le cadre d’un site non assimilé à un organe de presse, la plainte pour diffamation permet d’exiger les coordonnées du diffameur (IP principalement), et éventuellement d’obtenir la suppression des textes incriminés.
Attention, dans un magazine papier, fut-il un "journal citoyen" sans intervention de journaliste professionnel, c’est différent.