"En tout cas, c’est ce que les policiers ont dit à l’intéressé, pour qui ils n’avaient qu’un mandat d’amener (lire son récit dans le libé de ce WE)."
Non. C’est ce que le journaliste dit.
Vous savez, les journalistes qui disent qu’un accusé (en pan pour le présumé innocent non encore jugé) s’est enfui d’un tribunal (et pan pour le présumé innocent, donc libre, qui est rentré chez lui parce que, mine, il est encore libre tant qu’il n’a pas été condamné à une peine de prison).
Interpellation signifie garde à vue.
"qui a demandé la fouille ?"
Le juge ne demande pas la fouille. C’est la police qui décide de la faire pour vérifier si un prévenu n’est pas en possession d’éléments dangereux, de stupéfiants, .... Et ce pour plein de raisons, dont le risque d’être accusé de négligence si un prévenu décède parce qu’un paquet de came bien planqué s’est rompu.
Ici, je dirai que c’est probablement des policiers qui ont voulu se faire "un mec de la haute", histoire de lui apprendre la vie. Vous savez, le genre de truc mesquin qu’on voit régulièrement lorsqu’un "bourgeois" se retrouve dans la position du plus faible.
Cela peut êter aussi le juge, exaspéré, qui a verbalement demander à des policiers de faire cela. Mais cela s’est alors fait avec l’accord des dits policiers, qui ne pouvaient être contraint par le juge à réaliser cette fouille ... sauf éventuellement sur mandat de perquisition mais avec quel motif ?
En tout cas, ce mandat n’existant pas, les policiers n’avaient aucune obligation de pratiquer cette fouille, et encore moins de le faire 2 fois.
Il est facile de taper sur un juge qui, apparement, n’a fait que suivre la procédure.
Si les flics avaient tiré, vous auriez dit aussi que le juge avait demandé cela ?