Jean-paul,
L’anglais n’est qu’une langue parmi la poignée de celles qui ont une diffusion internationale. L’espagnol est en passe d’être la langue véhiculaire de toute l’Amérique du sud, 2e langue des USA et en pleine expansion, le chinois implante ses instituts Confucius partout grâce à leurs économies, le russe et l’arabe n’ont pas dit leur dernier mot, etc., sans oublier le français, très répandu malgré son quasi abandon par notre gouvernement ! La position de l’anglais, quoique puissante, est loin d’être aussi forte qu’on le croit, c’est pour cela qu’il y a tant de pressions pour en faire la langue de l’Europe.
Un panneau d’aéroport est destiné aux touristes, mais quittez les grands hôtels et discutez en anglais…
De toute façon, une position acquise n’est nullement une légitimité ! C’est le résultat de la puissance, non de la justice ou des qualités intrinsèques comme lingua franca. Le latin, l’espagnol, le portugais, le russe, le français, l’arabe, l’arabe, le hollandais, toutes ces langues eurent un statut de langue véhiculaire, de langue de la diplomatie, des élites cultivées, des voyageurs, en général ce fut lié à la colonisation et à l’expansion de leur commerce. C’ets le cas de l’anglais aujourd’hui, mais cela n’empêche nullmenet de songer à une autre solution à la vaste questionde la communication iintrenationale et dans l’UE.
Pour répondre à votre question, si un touriste me parle en anglais sans me demander si moi je le parle, je réponds « Quoi ? », s’il me l’a demandé, je réponds comme je peux en anglais, et s’il me parle en espéranto, il a droit en plus à un sourire amical !