@Cosmic Danser,
Que penser, alors, du slogan féministe "Mon corps m’appartient" ? Et que dire de l’expression "être dépossédé de soi-même" pour signifier que l’on ne n’appartient plus ? Ainsi que de son corollaire superstitieux "il (elle) est possédé(e) par le Démon" ?
De grâce pas les poncifs et la superstition. La liberté des Lumières est une liberté métaphysique qui permet par transcendance la liberté physique.
Je crois lire dans votre précédente remarque une sorte de procès d’intention d’où le sens s’est échappé. En outre, l’esclavage se définit bien par un droit de propriété exercé sur la personne d’un autre, non ? Et la libération par le recouvrement de ce même de droit de propriété inaliénable par celui qui en est le dépositaire légitime et unique.
Vous parlez de l’esclavage, avez-vous lu les physiocrates Quesnay, Le Mercier de la Rivière, ... Leur doctrine, qui prônait le despotisme légal sur le plan politique, sur laquelle repose les propos du Péripate a été reprise par le parti colonial. Le droit de propriété de l’esclave, et même sa libération, ne s’applique pas uniquement au physique ; c’est la partie visible. Vous pouvez aussi être libre au sens où vous l’entendez sans être libre de penser ; c’est l’une des problématiques majeures des démocraties.
Ce n’est pas un procès d’intention. Je persiste que Péripate utilise une dialectique de détournement. Si pour vous, Cosmic Dancer, la liberté ne se mesure qu’à l’aune de ce que nous possédons, je vous laisse le croire et rejoindre le dogme du Péripate. Ce n’est pas du tout mon approche de la liberté.