@Cosmic Dancer,
Nous sommes d’accord sur votre conclusion. Quoique le corps est au service de l’esprit dans le sens où nos actions sont dictées par ce que nous pensons.
Mais ce ne sont nullement les propos du Péripate ; je vais devoir écrire un article sur la pensée physiocratique et son évolution dans notre histoire, car peu de personnes connaissent réellement l’origine des valeurs de liberté et propriété prônaient par ce courant qui fût déterminant au XVIIIème et XIXème siècle par leurs positions de pouvoir. Ils ont influencé nombre d’économistes ; j’espère que nous pourrons discuter sereinement sur ce sujet.
La philosophie est pour ma part essentielle à la profondeur du raisonnement, elle permet aussi de se méfier de la dialectique qui tend à transformer le sens des mots pour les tordre à notre convenance.
Lisez mieux le Péripate. Je suis d’accord avec lui sur un point ; le poids trop important de l’Etat tend à restreindre les libertés individuelles. Par contre, cela ne signifie pas qu’il faille le détruire, il faut le contrôler ; c’est essentiel en démocratie. Je ne partage pas plus le texte qu’il a mis en évidence émanant de Bastiat. Certes, l’homme n’est ni un ange ni un démon ; mais Bastiat prône la disparition de l’Etat pour laisser place à une oligarchie ; prenant pour référence la tendance humaine à vouloir dominer (par l’Etat) mais omettant d’appliquer cette même tendance aux possédants. Nous retrouvons là l’un des fondements de la pensée physiocratique.