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Commentaire de xa

sur L'arrestation inouïe d'un ancien directeur de la publication de « Libération » : une provocation délibérée ?


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xa 2 décembre 2008 09:50

armand :

La loi sur la presse n’est pas abusive, à mon sens, elle est au contraire salutaire. Pourquoi ? 

Si un journal vous diffame, c’est que le directeur de publication a autorisé la publication de cette diffamation. Il est donc logique que cette personne, qui est celle qui décide ce qui est publiée, soit le responsable. Cela permet de protéger les journalistes, qui sinon seraient poursuivis sans cesse, et de protéger le journal qui peut continuer à vivre, et donc à informer.

Le passage obligatoire par le tribunal, alors que dans une diffamation classique le JI a une marge de manoeuvre permettant d’éviter le passage devant la cour, garantit la liberté de la presse : les faits reprochés, les débats, tout est public. Ca évite le risque de pression sur la presse.


Pour une diffamation hors du cadre de la presse, vous avez raison. C’est une affaire entre vous, le plaignant, la Nation et le diffameur. Pourquoi la nation ? parce que la diffamation est une plainte pénale, et non civile. Et le pénal c’est le peuple, la nation contre l’accusé.

Deneb :

Déjà, le système américain est très différent. Les avocats sont payés en pourcentage des condamnations. En France, ils sont payés à la tâche , qu’ils gagnent ou perdent. En France, ils sont aussi soumis au devoir de conseil, et en cas de mauvais conseil, peuvent être radié du barreau et perdre le droit d’exercer.

Votre fils a eu tord, s’il a abandonné la médecine en France en se basant uniquement sur l’exemple américain. (Mais je suppose qu’il avait d’autres raisons). La Justice, en France, en matière de médecine, passe par le pénal, et le parquet classe la plus grande partie des affaires parce qu’elles ne forment pas une faute médicale.

Un exemple : un gynéco poursuivit par une femme enceinte, qui était censé prendre la pillule. Le problème ? Cette femme ne parlant pas francais, le médecin avait pris sur lui d’expliquer au mari (malgré le secret médical qui aurait dû lui interdire cela) "comment ca marche". Bilan : c’est le mari qui a bouffé sa pillule quotidienne .... sans effet contraceptif sur sa femme. Et pan, une plainte signifié au toubib qui s’est fait des cheveux blancs ... jusqu’au classement de l’affaire après son témoignage. Aux US, c’était plaidable. (enfin, aux US tout est plaidable)


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