@ Furtif,
Libération publie ce soir la réaction inédite du Proviseur :
[...]Interrogé par Libération, le principal du collège Christian Pethieu semble un peu dépassé par ce début de polémique.
« L’intervention s’est réalisée dans un climat que j’ai jugé serein et sans excès », commence t-il par dire. Mais c’est mon point de vue, c’est ma perception… Et bien évidemment je n’aurais pas manqué de stopper l’intervention si tel n’avait pas été le cas. Je n’ai pas vu de fouille corporelle par exemple… Mais il est possible qu’il y en ait eu. Je ne garantis pas qu’il se soit passé autre chose, ça je n’en sais rien. »
Interrogé sur les raisons de cette intervention, le principal se défend de toute implication : « Les gendarmes ne sont pas intervenus spécifiquement par rapport à des soupçons… Non, ils sont intervenus dans le cadre d’une opération nationale. »
De son côté, la Direction de la gendarmerie nationale se refuse aujourd’hui à tout commentaire sur cette affaire, rappelant seulement que ce type d’intervention- dans les établissements scolaires comme ailleurs- est légal, au titre de l’article 41 du Code de la procédure pénale : « Le procureur de la République procède ou fait procéder à tous les actes nécessaires à la recherche et à la poursuite des infractions à la loi pénale. »
Les gendarmes interviennent donc dans les classes sur réquisition du procureur, à la demande des chefs d’établissement. « Le but de la manœuvre, c’est de marquer les esprits et de prouver aux jeunes que les gendarmes sont capables de détecter les personnes détenant de la drogue, ou qu’elles soient. A l’école ou dans la rue » affirme un gendarme sous couvert d’anonymat. Et d’ajouter, ne pas vraiment comprendre pourquoi aujourd’hui « tout d’un coup », on en fait toute une histoire alors que ces interventions sont assez « banales ».[...]
Source : http://www.liberation.fr/societe/0601415-le-chien-s-est-acharne-sur-plusieurs-cartables
Cordialement.