Selon les données épidémiologiques du gouvernement Rwandais, la prévalence du VIH dans ce pays a été la suivante : 13% en 1998, 11,3% en 2000, 9% en 2002, 5% en 2004 et 3% en 2006.
Exercice : tracer la droite de régression linéaire associée. Quelle est la prévalence prévue en 2010 ?
Ajoutez à cela une croissance à 3% de la population, et on ne comprend plus du tout où sont passés tous les morts qu’on nous a prédits. A moins que tous ces Rwandais vivent sans problème avec le virus et soient des LTNP (long term non progressor).
Le professeur Ghys, épidémiologiste de l’ONUSIDA acquiesce quand on lui parle des tests erronés qui ont alarmé la planète en indiquant que les projections faites n’ont été si élevées que parce que les seuls tests mis en oeuvre concernaient les femmes sur le point d’accoucher.
A ce sujet, on étudiera avec intérêt ce document issu d’un laboratoire pratiquant ces tests :
http://www.labo.lu/index.php?option=com_analyse&task=showbook&bookid=&artid=175&parent=841&old_parent=79
(source de faux positifs : grossesse)
Les chiffres alarmants provenant d’Afrique Australe ne sont-ils pas le fait d’extrapolation de ce type, qu’un but politique inavoué persiste à faire utiliser - la plupart des médecins exerçant dans ces anciens pays du Commonwealth sont blancs, faut-il le rappeler...
Ces chiffres ont d’ailleurs donné lieu à des prévisions en matière de population qui sont en contradiction évidente avec la réalité.
On peut analyser à ce sujet le graphique proposé par le Pr. Rozenbaum dans le diaporama suivant :
http://www.sfls.aei.fr/diaporamas/2008/laos/connaissances/impact_social_dem ographique.ppt
La diapositive n° 6 donne les estimations démographiques de la population d’Afrique du Sud avec et sans le Sida faites par le Bureau de recensement US en 2004, soit pour 2008, 43-44 millions avec Sida et 49-50 millions sans sida.
Ce même bureau de recensement donne sans sourciller une population de 48,8 millions en 2008.
http://www.census.gov/ipc/www/idb/country/sfportal.html
A vous de conclure...