• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Zanini

sur La violence faite aux femmes, nouvelle cause nationale ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Zanini 3 décembre 2008 15:07

Je ne suis pas d’accord avec le commentaire de "mon avis" mais la criminalisation des rapports sexuels et relationnelle est flagrante lorsque vous regardez de l’autre coté de l’atlantique.

Une grande partie des lecteurs d’agoravox peuvent etre considérés comme des violeurs sous la loi américaine, il suffit d’avoir eu au moins une fois des relations sexuels avec femme ayant consommé de l’alcool pour que ce soit le cas.
Je ne parle pas de quelqu’un qui aurait perdu connaissance (ou la il me parait evident que c’est un viol) mais bien dans certains cas quelques verres (3-4) , cela suffisent a faire de vous un violeur (la quantité d’alcool n’est pas spécifié dans la loi) .Dans certains états c’est uniquement en dessous de 21 ans (age légal pour boire de l’alcool) dans d’autre ils ont étendu pour tous les adultes, l’argument étant qu’une personne sous influence d’alcools ou de drogues n’est pas en état de donner librement son accord pour un rapport sexuel, cela est aussi valable pour les couples mariés.

US

"In many states, a female who is younger than a certain age or who has consumed alcohol is unable to give consent. Sexual activity in this situation is therefore automatically considered to be rape."

Notez que ces lois s’applique spécifiquement pour les femmes.Une femme ne peut pas violer un homme qui a trop bu, idem pour les gays ou la consomation d’alcool ne constituera pas un viol.(Mais pas pour les lesbiennes ?)

En Grande Bretagne la loi est un peu moins sévere :

"Sir Igor Judge, Lady Justice Hallett and Mrs Justice Gloster said the appeal had required them to "address the effect of voluntary heavy alcohol consumption as it applies to the law of rape".

In making the ruling, Sir Igor said : "If, through drink - or for any other reason - the complainant has temporarily lost her capacity to choose whether to have intercourse on the relevant occasion, she is not consenting, and subject to questions about the defendant’s state of mind, if the intercourse takes place, this would be rape.

"However, where the complainant has voluntarily consumed even substantial quantities of alcohol, but nevertheless remains capable of choosing whether or not to have intercourse, and in drink agrees to do so this would not be rape.
"

L’ironie est que c’est une vision tres paternaliste de la femme qui n’est plus capable apres quelques verres de pouvoir prendre une décision en son âme et conscience par contre les hommes eux pas de problemes pour ça.



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès