Après les affaires tragiques et pour rassurer l’opinion... La psychiatrie, c’est insoluble, car l’hôpital n’est qu’un lieu de passage lors des crises, et seulement pour ceux qui s’y rendent...via les urgences ; et c’est une grande avancée pour nos malades. Mais après, le suivi... peu prennent leur médication (Qui en plus, ne règle pas tout ou même pas grand chose). Donc, les psychotiques, la grande majorité, sont en « zone libre », dont beaucoup ne sont d’ailleurs jamais passés par des soins psychiatriques et d’autres sont en déni de maladie. Les jeunes, en errance, sur le trottoir, sont le plus souvent en rupture psychique, et tentent de régler eux-mêmes leurs souffrances par des drogues, parce qu’ils n’ont pas connaissance de leur maladie. C’est pour cela qu’il faut faire de la prévention aux jeunes, leur expliquer ce que sont les symptômes, pour qu’ils aient le déclic qu’en cas de perceptions, l’urgence est d’aller consulter. Mais qui osera dire que lorsque l’on sent l’irréalité avec en plus des hallus auditives, visuelles, c’est toujours une maladie psychiatrique et pas ce que racontent les religions, ces croyances faites de dogmes établis à partir de soi-disant contacts avec l’au-delà. Croyances et psychoses hallucinatoires ne font qu’un. C’est un discours dont personne n’est prêt à recevoir ; donc, il y aura d’autres affaires tragiques, les dégâts collatéraux des religions. On ne changera pas la société, d’ailleurs il y a toujours officiellement des miracles, alors... Croyants, vous n’êtes pas convaincus, alors quelles différences faites vous entre les relations dites « mystiques » venant de l’au-delà : contacts prophétiques, apparitions, voix intérieures d’avec les manifestations hallucinatoires psychotiques, quelles soient visuelles, auditives, de sensations intérieures... Thomas Szasz-Psychiatre américain. « Je pense que nous découvrirons les causes chimiques de la schizophrénie que lorsque nous découvrirons les causes chimiques du judaïsme, du christianisme et du communisme. ». Et des autres religions. Croire en l’irréalité est une fonction cérébrale ; son excès est schizophrénique ; sa souffrance est la maladie psychique. La schizo, cette maladie que l’on apprend à ne pas comprendre. http://monsite.orange.fr/champion20