@Cosmic Dancer,
Vous tournez en rond. Voilà que vous octroyez à toute action mécanique une pensée raisonnée sous-jacente.
Je ne tourne pas en rond, vous ne faites qu’interpréter mes propos comme ils vous conviennent. Une action mécanique est soumise à un raisonnement, une suite d’opérations mentales pour les humains, une suite d’opérations arythmétiques pour les robots.
Et tout ça pour justifier votre position initiale injustifiable qui consistait à contredire ce qu’est la propriété de soi-même : la liberté à disposer de son corps et de son esprit.
La propriété de soi-même est et reste une tautologie sans intérêt. Le corps n’est rien sans l’esprit, la mort en est le parfait exemple ; nous pourrions même mettre en évidence la mort clinique ; vous êtes propriétaire de votre corps dans ce contexte, quel intérêt puisque vous ne le savez même pas. Comme dans l’autre extrémité de la vie, l’enfant saisit le sens d’une expression (par exemple le sourire de sa mère) avant même d’avoir compris ce que pouvait être un corps (voir les travaux de Scheler).
Vous semblez plutôt exprimer la liberté de disposer de son corps dans son approche réelle, avoir conscience de son corps et faire les choix qui l’impliquent en toute liberté (ce n’est pas votre corps l’important, mais les pensées qui s’appliquent sur lui). Tout repose sur les choix, réfléchis ou non, qui nous permettent de l’engager. Tout revient sans cesse à être maître de son esprit et à faire ses choix en fonction de nos schémas mentaux : être propriétaire de soi-même n’a strictement aucun sens, être soi-même consiste justement à être maître de son esprit, de ses propres schémas mentaux, de ses jugements et de ses choix.
Vous prenez l’exemple de robots. Lesquels ? Je ne sache pas qu’une cafetière électrique pense quand elle filtre. Ni une grosse cylindrée quand elle frime
Une cafetière électrique ou une grosse cylindrée est un robot, première nouvelle. Un robot est doté d’un minimum d’intelligence, certes artificielle, mais intelligence quand même.
Pour ce qui concerne la pensée de surface, c’est une pensée immédiate, principalement soumise à des pensées d’arrière plan. Je ne suis pas très orienté sur la psychologie, mais lire Piaget permet d’avoir quelques aperçus intéressants. Pour Kant, la pensée de surface est le reflet d’une pensée basée sur l’habitude qui nous porte préjudice dans ce que nous pouvons espérer être nous-mêmes (et non être propriétaire de nous-mêmes).