• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Gargamel

sur L'arrestation inouïe d'un ancien directeur de la publication de « Libération » : une provocation délibérée ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Gargamel 4 décembre 2008 20:44

@xa

[Désolé de n’avoir pu répondre plus tôt]

Au temps pour moi concernant le toucher rectal, peut-être "simple" inspection anale (mais pourquoi alors porter des gants ?). Egalement pour le terme de garde à vue, inapproprié OK.

En revanche, il semble bien que le second déculottage ait été confirmé aux gendarmes par la juge.
Les gendarmes, qui amènent le quidam au juge, ne paraissent pas - habituellement - se contenter de l’examen pratiqué par des policiers à son accueil (vous avez raison : il ne faut pas confondre !).

Dixit M. de Filippis :
[http://www.liberation.fr/medias/0101269634-un-ex-pdg-de-liberation-brutalement-interpelle-a-son-domicile ]
[8H30 (avec policiers, à l’arrivée)]
« On contrôle mon identité puis on m’emmène dans une pièce glauque, avec un comptoir en béton derrière lequel se trouvent trois policiers dont un avec des gants [...]
Je me retrouve en slip devant eux, ils refouillent mes vêtements, puis me demandent de baisser mon slip, de me tourner et de tousser trois fois. »

[10H (avec gendarmes, avant conduite au juge)]
« Je signale alors que j’ai déjà été fouillé d’une manière un peu humiliante deux heures plus tôt et je refuse de baisser mon slip à nouveau. Bien que comprenant l’absurdité de la situation et mon énervement, ils me répondent que c’est la procédure et qu’ils doivent appeler la juge devant mon refus. Celle-ci leur répond que soit je respecte la procédure et dans ce cas-là elle m’auditionnera et je serai libéré ; soit j’assume mes actes ».

Me Eolas :
[http://www.maitre-eolas.fr/2008/11/29]
<< Si cela est avéré, je crains que le juge ne se soit trompé. La procédure n’impose nullement cette inspection poussée et qui plus est itérée, et donc ne prévoit nulle sanction en cas de non respect. Assumer ses actes ne pouvait donc qu’être la menace de poireauter au dépôt les 24 heures de rétention au maximum avant de devoir être remis en liberté ; mais ce délai n’a jamais été prévu pour être une sanction en cas de soumission insuffisante ni une marge de manœuvre laissée à l’appréciation du juge. La procédure prévoit même que le juge doit entendre « immédiatement » la personne amenée devant lui sauf impossibilité. La volonté de garder son slip au même niveau que sa dignité (qui se porte haut) ne caractérise pas à mon sens une telle impossibilité. D’autant plus que la diffamation n’est punie que d’une peine d’amende : la détention provisoire est donc impossible. Le juge n’avait pas d’autre choix que de remettre M. de Flilippis en liberté à l’issue de l’interrogatoire qui devait avoir lieu dès que possible.>> 




Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès