Tout d’abord pour les gants. C’est la même chose à l’aéroport. On ne peut pas vous palper sans gants.
"En revanche, il semble bien que le second déculottage ait été confirmé aux gendarmes par la juge. "
Comme le souligne Eolas : si c’est avéré. Il y a un énorme si dans la phrase, et un énorme semble dans votre phrase.
Et moi, un semble et un si, ca me gêne pour affirmer une chose.
Quelles questions ont été posées par les gendarmes à la juge ?
Ont-ils dit "il refuse une fouille intégrale, donc on ne peut pas vous le présenter, qu’est-ce qu’on fait ?", ou ont ils dit "il refuse la procédure, on ne peut pas vous le présentez, qu’est-ce qu’on fait ?" ?
il y a un monde, juridiquement, entre ces deux questions, alors que pour l’intéressé, c’est strictement la même chose.
Les questions à se poser sont donc :
1) ont-ils précisés à la juge qu’il y avait déjà eu une fouille intégrale ? Si non, comment la juge aurait elle sû qu’une fouille policière avait eu lieu, que la personne n’avait jamais été sans présence policière, et donc qu’une seconde fouille n’avait pas grand intérêt.
2) ont ils précisé vouloir faire une fouille intégrale ? Si non, la juge le savait elle ou pensait elle qu’une palpation simple serait effectuée.
3) la juge a-t-elle demandée une fouille intégrale, histoire de lui faire voir ce que ca coute de se moquer de ses convocations ? ET seule la réponse à cette question est celle qui implique la responsabilité du juge, puisque c’est cette question uniquement qui implique une décision volontaire du juge de faire subir un traitement humiliant.
Reste que même si le juge demande ce traitement, les gendarmes avaient parfaitement le droit de se limiter à une fouille simple. Leur responsabilité n’est donc pas dégagée.
Commencer à dire que la juge est responsable avant même d’avoir posé ces 3 questions, c’est faire preuve d’une présomption de culpabilité. Remarquez, les juges ont l’habitude d’être présumé coupable.