Ce n’est pas dans les sondages de cristal qu’il faut regarder l’avenir du Modem, mais dans sa vie interne. Depuis le raz de marée présidentiel, les 8 millions d’électeurs.... que s’est-il passé ?
L’engouement d’un nombre incroyable de Français épris d’espoir et de gratitude envers celui qui incarnait la voie du milieu, la voix du sage est retombé, s’est effiloché, s’est sclérosé !
Parce que beaucoup d’entre eux ont cru qu’il y avait un lien entre le discours et l’acte, ils se sont encartés, investis, engagés. Résultat actuel : la majorité d’entre eux ont fui le Modem vampirisé par les anciens de l’UDF qui se sont chargés de les dégouter à vie de l’engagement politique. Je ne dis pas que c’est pire qu’au PS (voir leur dernière élection interne) ou qu’à l’UMP (voir la dictature du courant unique de pensée), mais l’écart entre le rêve et la réalité a été si grand que les forces vives qui auraient pu donner une chance au Modem se sont évaporées au fil des étapes de sa construction. Les candidatures aux différentes élections et leurs campagnes (cantonales, municipales), la création du règlement intérieur, les élections des conseils départementaux, des commissions, des responsables de cantons, ... rien, non rien ne ressemble à ce que Bayrou a évoqué !
Aucune ouverture, que du mépris et du rapport de force rempli de fiel et de mensonge !
Alors, l’avenir du Modem ?
Bof...
Pour en savoir plus, il faut regarder ce que l’UDF a créé, proposé, inventé... à savoir, rien du tout.
Le rêve Bayrou a duré 1 an, presque 2. Beaucoup sont venus, ont vu, mais sont repartis vaincus, déçus. Ce n’est pas si grave.
Parmi eux, certains avaient vécu 50 ans sans s’encarter, ils reprendront leur vie sans ce petit bout de plastique. Leur action se reportera sur le terrain, près des gens, d’une manière humaine, pour ne pas dire humaniste, loin des horreurs de la politique.
Pas grave, pas grave...
Merci Bayrou, mais pas merci les cadres du parti, ceux qui cherchent un mandat sans se préoccuper que cela porte un sens, un engagement, ... une attente de la part de ceux qui les élisent.