Bonjour, votre article contient selon moi deux parties : d’une part une analyse de forme, d’autre part un message sur le fond.
Sur le premier point, la critique du plan de relance, je laisse à d’autres le soin de porter un jugement. Sur le fond, vous écrivez : ""La crise de 2008 est l’occasion, historique, de changer nos modèles de vie pour aller vers d’autres repères de développement humain que la simple course au rendement et à la consommation à outrance de tout ce qui passe sous nos mains. ""
Vous relayez là le discours médiatique bien pensant qui consiste en gros, à demander aux consommateurs d’arrêter d’acheter Made in China, sinon on ne pourra pas résister à la pression protectionniste.
Vous poursuivez : ""L’argent ne fait pas tout, et ne peut être concentré sans occasionner la chute de tous"".
Je suppose que, puisque vous l’écrivez ici, cela s’adresse à monsieur Toulemonde pour le prévenir qu’il devra se serrer la ceinture. Pour ma part, je renverrai ce discours vers les millionnaires qui n’ont jamais été si nombreux.
Enfin, vous enfoncez le clou : ""Car soyons clairs : si la France ne redresse pas rapidement ses finances publiques et parallèlement son économie, c’est la faillite de l’Etat et la tutelle du FMI qui attend les français.""
Ben voyons. Le peuple de France n’a évidemment selon vous, pas son mot à dire. On lui demande de consommer intelligent, c’est tout ! A vous écouter, la République est déjà morte.
Quand le peuple se rend compte que ses dirigeants le trahissent, il descend dans la rue et prend ses affaires en main.