A crise exceptionnelle, dispositions exceptionnelles.
Le plan de relance annoncé dans une mise en scène des plus sobres par le chef de l’Etat le jeudi 4 décembre devait pouvoir relancer une économie aux portes de la récession.
Evalué à 26 milliards d’euros, le plan de relance à la Française estimé à environ 1,3% du PIB (1950 milliards d’euros) ne constituera en rien l’électrochoc annoncé et souhaité pour relancer une économie en crise.
1. Une crise pour avertissement
L’année 2008 aura été celle de l’effondrement d’un modèle économique : celui où l’on pensait que tous les excès étaient éternellement possibles, sans limite.
Cette crise, sans aucun doute de « civilisation » au sens où le monde se cherche un but, constitue indubitablement l’une des profondes preuves qu’il n’y a pas d’avenir possible pour l’humanité sans qu’elle se donne des limites.
La crise financière a fait voler en éclats les paradigmes « fashions » comme l’auto régulation du marché, le découplage de l’économie, la maîtrise des crises par les instances internationales, etc…, et même si notre « gauche local » ne sait absolument pas en user, force est de constater que toutes les incantations libérales en prennent pour leur grade : le pacte de stabilité est lui-même mis au placard.
La conséquence sur l’économie réelle ne s’est pas faite attendre, et il fallait s’y attendre depuis déjà plusieurs années : la crise financière a fait fondre les capitalisations et autres portefeuilles des actionnaires. Elle s’est parallèlement ajoutée à une phase de décélération des prix de l’immobilier, venant dévaloriser les patrimoines, et enfin a fini de stopper net la croissance molle agonisante d’une économie industrielle incapable de produire sans exploiter et concentrer.
Tous les indicateurs ont viré dans le rouge, si ce n’est celui du pétrole qui, avec les jeux spéculatifs et d’adéquation offre/demande a vu son prix revenir à des niveaux de 2006.
La crise économique, mondiale, qui s’annonce pour 2009, et particulièrement en Europe devrait pourtant engendrer des réactions autrement plus fortes que celles consistant à venir, au pied du mur, injecter à des banques fautives, des milliards d’euros pour se recapitaliser et relancer le marché des liquidités bancaires.
L’Europe, en ordre dispersé, a hésité – et hésite encore – à tenter un plan de relance massif. Il faut dire qu’il s’agit là des dernières cartouches budgétaires avant d’aller pointer à la liste qui s’allonge des pays en demande d’injection de milliards par le FMI.
Car soyons clairs : si la France ne redresse pas rapidement ses finances publiques et parallèlement son économie, c’est la faillite de l’Etat et la tutelle du FMI qui attend les français.
Face à ces enjeux, que nous propose t’on ?
2. De la trésorerie et des mesurettes pour amusement
Le plan massif de Nicolas Sarkozy consiste à jouer sur 3 facteurs :
Donner l’illusion d’engager de nouveaux financements (effet trésorerie)
Poursuivre dans une logique du « tout pour l’entreprise »
Donner des mesurettes pour la plèbe afin d’occuper l’espace
Quand on lit plus attentivement les dispositions proposées, et les personnes de niveau s’en apercevront rapidement, il est marqué entre les lignes : Chef de l’état ne sachant plus quoi faire réutilise les recettes qui n’ont pas marché affaire d’occuper l’espace.
Prenons les une par une brièvement :
23 milliards pour de la trésorerie
A. Volet « Effet Trésorerie » sur les infrastructures
Nicolas Sarkozy indique sa volonté de relancer les investissements publics à hauteur de 11,5 milliards d’euros, notamment pour les grands projets d’infrastructures.
Certes, il est – enfin – grandement nécessaire de relancer les projets d’infrastructures, les seuls vrais projets d’envergure publique qui dimensionnent la richesse d’un pays.
Pour cela, il y a notamment les contrats de projet Etat-Région (CPER) dont le dernier couvre la période 2008-2013.
Les CPER sont bouclés depuis 2008 et sont aujourd’hui en phase de mise en œuvre.
L’injection annoncée de 11,5 milliards (même si 2,5 milliards sont issus des collectivités locales et 2,5 autres des entreprises publiques mais passons) constitue donc ni plus ni moins qu’une demande d’accélération d’engagement de crédits, ceux-ci n’ayant pas été débloqués quand les acteurs locaux les demandaient, et ne peuvent l’être en l’état sans que les études et autres travaux préliminaires aient été achevées.
Avancer une ligne budgétaire ne fait pas construire une ligne à grande vitesse (LGV) d’un coup de baguette magique. Cela fera peut-être sans doute plaisir à Bouygues, Vinci, Eiffage & Consors pour relancer leur business mais ne changera pas grand-chose pour les « sous-traitants » déjà sollicités pour ces projets.
De plus, les effets sur l’économie réelle ne se verront que d’ici 2 à 3 ans minimum, les projets d’envergure « CPER » ne pouvant se mesurer qu’à moyen terme sur l’économie, si tant est que l’on ne revende pas les infrastructures lorsqu’elle viennent à rapporter de l’argent à l’Etat (cf autoroutes).
Il y a aussi les « redites » sur le plan Campus, celui-là même qui devait s’appuyer sur 5 milliards d’euros issus de la vente des actions EDF, elles-mêmes vendues à 3,7 milliards du fait de la baisse des cours, et ces 3,7 milliards replacés sur d’autres actions/placements dont les intérêts sont sensés alimenter les projets… Bref ce n’est pas 5 milliards, mais de malheureux intérêts sur une somme qui a fondue en bourse qui sera réellement utilisée. Les campus peuvent donc toujours attendre !
Enfin les 1,4 milliards pour l’armement, très utiles pour le développement humain, ainsi que les 8 milliards de prêts pour les « PPP » où participent Bouygues, Vinci… bref les mêmes.
B. Second volet trésorerie pour les entreprises
L’anticipation du remboursement par l’Etat de11,5 milliards d’euros de dettes (crédit impôt-recherche, TVA, impôt sur les sociétés) aux entreprises afin "d’améliorer leur situation de trésorerie" va pleinement en ce sens.
Il s’agit ni plus ni moins que de différer les taxes à percevoir et d’anticiper des reversements de « trop perçu » afin de donner aux entreprises plus de liquidités.
Cela n’a aucun effet à moyen terme puisque la ligne budgétaire ne change pas : les entreprises doivent toujours verser des taxes et l’Etat aligner ses comptes.
A court terme, cela donne une impression de trésorerie et peut éviter les effets « à découvert » : ce levier reste « marginal » face à la situation initiale posée.
On notera en complément « règlementaire » la disposition consistant à faire exploser les seuils des marchés publics : une disposition qui passe inaperçue mais qui risque de faire très mal à moyen terme.
L’idée de N.Sarkozy étant de faire sauter les plafonds des appels d’offre (206k€ à 5,15M€) pour faciliter la commande publique.
Le problème étant, que s’il existe des marchés publics, c’est justement pour éviter que la commande publique ne devienne du pur clientélisme local. Les plafonds existent pour permettre l’accessibilité, la concurrence et la transparence de la commande publique, notamment pour les marchés importants.
Faire sauter les plafonds n’est pas sain, ni pour les finances publiques, ni pour la transparence : cela amène à revenir au temps de l’ORTF… encore.
Bilan : 23 milliards sont uniquement « avancés » sur le budget 2009 pour « porter » les projets et les entreprises. Cela ne change en rien la donne de fond, et finalement, n’aura que peu d’incidence budgétaire outre le fait de payer des intérêts sur les sommes avancées.
3 milliards pour la galerie
Pour compléter les lignes un peu vide de ce plan, 3 milliards pour des dispositions « diverses » qui n’auront absolument aucun impact dimensionnant sur l’économie et permettront aux finances publiques de se creuser joyeusement un peu plus :
-200€ de plus pour les bénéficiaires de la prime pour l’emploi à plein (3 millions de bénéficiaires), c’est-à-dire une carotte pour les plus bas revenus d’activité
-Une prime à la casse de 1000€ pour un achat de véhicule neuf (vous connaissez beaucoup de gens qui ont des vieilles bagnoles et achètent neuf leur véhicule ?) qui n’aura pour seul effet que de stimuler temporairement la demande sur un marché en baisse de 25% en 3 mois sur le plan Européen.
-300 millions d’euros sous forme d’appui aux trésoreries des constructeurs automobiles (je n’ai pas tout suivi sur ce point)
-Une nouvelle exonération des cotisations sociales pour les embauches entre 1 et 1,6 SMIC en 2009 (comme ça au moins c’est clair ; les revenus sont plafonnés) succédant à toutes les autres exonérations du même ordre (et peut-être même est-ce une répétition)
-500 millions pour la mise en œuvre du « Contrat de Transition Professionnel », faut-il encore que ce contrat ait du contenu.
-le doublement du Prêt à taux Zéro pour l’achat d’un logement neuf en première résidence principale (sans doute la moins pire des mesures même s’il s’agit d’une rustine qui pourrait alimenter les prix élevés) ainsi que le rachat de 30 000 logements à des promoteurs déjà annoncé en novembre et qui risque de s’avérer hautement « casse-gueule »
Bilan : 3 milliards dispensés en actions diverses et peu structurantes. Aucune action sur la fiscalité ou l’organisation de la sphère publique (dépense/recette). A peine une perfusion pour l’industrie automobile, celle-ci étant déjà sous morphine avec la prime « diesel-écolo ».
Le grand absent : le Français moyen et son pouvoir d’achat.
Aucune disposition sur les salaires (indirectement sur la fiscalité ou les taxes), aucune disposition amortissant les délocalisations et autres générateurs de chômage.
Rien, si ce n’est du réchauffé qui ne fonctionne déjà pas.
Un modèle à bout de souffle, depuis trop longtemps.
3. Une crise pour un modèle nouveau à créer
Il suffit de lire rapidement ces points pour comprendre que les décisions majeures n’ont pas été prises.
Elles ne l’ont pas été car l’Europe elle-même est frileuse quant à engager un plan de relance massif, entraînant les dettes publiques dans des fosses abyssales.
Nicolas Sarkozy a voulu faire bonne figure, mais finalement il ne faut pas se tromper : l’UE – l’Allemagne en tête- ne souhaite pas réaliser un plan type « Obama » parce qu’elle n’est elle-même pas convaincue par ce plan et pense que celui-ci n’aura pas le même effet sur des économies historiquement plus rétives au changement et à l’adaptation en peu de temps.
Seul le Royaume-Uni de G.Brown a fait le choix de « tenter quelque chose » parce que la finance au RU a pris une telle mesure sur la croissance qu’il n’était pas possible de ne rien faire.
Il demeure néanmoins que l’Europe, et même l’économie mondiale, sont aujourd’hui face à un problème bien plus vaste que la simple question de « rustiner » un système qui touche ses limites : comment générer de la croissance durablement, sans réguler puisque les plus puissants ne le souhaitent pas, et sans crasher puisque les plus pauvres ne suivent plus ?
Comment générer des richesses quand la production est captée par des économies où le coût du travail est 10 fois moindre, quand les profits sont captés par une minorité, quand les ressources s’amenuisent et que les frais de fonctionnement à l’identique explosent ?
Comment assumer les charges d’un niveau de vie aussi « consumériste de ressources » sans en avoir les moyens depuis aussi longtemps ?
Ces questions là, entre autres, Nicolas Sarkozy et tous ceux qui critiquent sans apporter de propositions auraient pu se les poser.
Ils auraient pu alors avancer que les grandes dispositions de « relance » constitue avant tout à redonner du pouvoir d’achat aux individus, à axer l’action économique sur les ménages moyens, à focaliser sur les enseignements et le savoir dans l’éducation, à mettre le paquet pour corriger l’injustice fiscale, sociale ou spatiale de ce pays.
Oui, le chef de l’état aurait pu faire le pari de croire qu’avec des ménages aux revenus du travail nettement plus élevés, notamment par une redéfinition profonde de la fiscalité, ceux-ci auraient à nouveau fait le choix de consommer. Et si ceux-ci revenaient à consommer, on pourrait les orienter vers des produits « éco-durables » que de nouvelles sociétés pourraient mettre en place, en France, générant alors des revenus, des emplois et des impôts pour l’Etat.
Il est possible de relancer l’économie de la France, avec ou sans l’UE (avec c’est mieux) en se donnant les moyens d’engager des cycles économiques vertueux dotant les acteurs qui prennent des risques d’appuis pour réaliser leurs projets, leurs rêves et leurs entreprises.
L’économie de Sarkozy, de Barroso et de Bush est une économie du passé, fondée sur des dogmes du passé, enseignés par des profs eux-mêmes alimentés par des repères du passé et conseillés par des spécialistes eux-mêmes acteurs de la chute de ce système : un problème ne peut être résolu par ceux-là mêmes qui l’ont engendré.
A crise exceptionnelle, dispositions exceptionnelles, innovations et stimulations économiques exceptionnelles.
La France comme la « vieille UE » ont besoin de modèles nouveaux pour imposer leur marque dans le monde. Il n’y a pas de leadership économique pour ceux qui suivent et ne prennent pas les devants.
Si nous revendiquons une place au premier rang mondial, nous ne pouvons nous contenter de plans « cache-misère » et nous devons affronter la réalité en face :
La crise de 2008 est l’occasion, historique, de changer nos modèles de vie pour aller vers d’autres repères de développement humain que la simple course au rendement et à la consommation à outrance de tout ce qui passe sous nos mains.
L’argent ne fait pas tout, et ne peut être concentré sans occasionner la chute de tous.
Qu’on le veuille ou non, notre monde est mortel (nous l’avons appris au 19ème siècle), nous savons dorénavant qu’il n’a d’avenir que s’il se fixe des limites et apprend à raisonner dans l’intérêt global.
Saurons-nous un jour assumer notre destin et changer les choses pour un monde plus rationnel, plus équilibré et plus juste pour l’accomplissement de tous ?
Nous en sommes encore loin.
Mais si nous le voulons, nous le pouvons.
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C’est sera un plan totalement inefficace, qui aura comme seul résultat d’aggraver encore plus l’endettement public. Plutôt que de faire encore plus de cadeaux aux entreprises, il aurait été bien plus efficace d’augmenter le SMIC de 100-200 € par mois et de distribuer un peu d’argent aux démunis. Nous sommes dans une crise de surproduction, les entreprises recevant ces cadeaux ne vont certainement pas investir dans un appareil de production déjà sur-dimensionné par rapport à la demande. Ces sommes vont tout simplement être capitalisée, sous forme monétaire ou autre. Elles seront figées pour l’économie. À contraire, une augmentation du pouvoir d’achat des démunis et des smicards serait immédiatement dépensé (pour des achats essentiels) et réinjecté dans le circuit économique ce qui aurait pour effet de, peut-être, relancer la machine économique. Je dis peut-être, mais, même si cet effet est incertain, il est de toute façon bien plus efficace que les mesures prises actuellement. Ce gouvernement est d’une totale nullité en matière économique, et encore, c’est son moindre défaut.
La solution que vous proposez a toujours échoué par le passé... mais bon c’est un détail, la démagogie marche bien sur ce site et vous êtes probablement en manque de reconnaissance.
L’auteur fait ici une analyse, relativement exhaustive des événements de ces derniers jours.
J’ajouterais cependant que, contrairement à ce qu’il semble indiquer, je pense que nous n’en sommes qu’au tout début de la crise, tant financière qu’économqiue et sociale. L’année 2009 devrait nous emmener dans la vraie crise, avec faillites, fermeture des banques, privations y compris des besoins de base, manifestations de rue, voire pire.
Comme lui, je trouve que les "mesures Sarkozy" sont orientées vers un coup de pouce aux grosses entreprises (Ah, les amis...).
Également, que ces mesures n’apporteront quasi pas de progression au pouvoir d’achat des plus défavorisés. Mais il est évident que les groupes au pouvoir derrière ce gouvernement ne s’en soucient guère. On ne pourra pas s’en sortir, sans mettre fin aux abus des divers financiers, de la mondialisation, et en particulier de l’actionnariat, sans un tant soit peu de protectionnisme.
Toutes mesures contraires au libéralisme sauvage et à la mondialisation, vus de Bruxelles, et surtout aux intérêts des "élites".
Beaucoup de poudre aux yeux lancée par la présidence médiatique ! comme disait dans C dans l’air un metalo d’Arcelor Mittal Fos sur mer, comme dab y’a que dalle pour les ouvriers . les salaires vont EUX AUSSI subir la déflation !les commerçants ne s’y trompent pas et déjà les produits de noêl commencent à être bradés . un seul point positif à la crise, plus de bouchons et moins de pollution à Fos sur mer
Donner 200 euros aux plus démunis ne résoudrait rien,puisqu’ls les dépenseraient ,par obligation et habitude,sur des produits low cost,donc chinois !
Et le but n’est pas de subventionner l’industrie chinoise,dont nous subissons déjà la concurrence "déloyale"
Une solution envisageable,c’est de donner,certes, ces 200 euros,mais sous forme de "bons d’achat" de produits EUROPEENS (ou fabriqués en europe)
Mais ça,évidemment,ça va à l’encontre des regles de l’OMC (comprendre : des buts du gouvernement mondial occulte qui tire l’humanité vers le bas pour tout s’accaparer !!)
Et qui,semble t’il,n’a meme pas pris conscience que cette fois-ci ils sont allés un peu trop loin !!
Car si les "cochons de payants" de la classe moyenne disparaissent,ne laissant place qu’à une classe de pauvres et un groupuscule de riches avides de tout,c’est ni plus ni moins que la fin de l’humanité assurée à tres court terme
Si seulement 1789 avait été la prise de pouvoir du "peuple",et non le remplacement de la noblesse par la haute bourgeoisie marchande cupide,inculte,parvenue et égoiste,on n’en serait peut etre pas là........
moi j’ai encore 3 enfants , et des ados , ça mange beaucoup !
200 euros , ouais , c’est possible , mais faut pas de viande rouge , de fromage à la coupe et pas d’apéros
Mais si le Chat, à Leader Price tu as de la viande rouge (vache à lait pour plats en sauces) à 5€ le kilo, du poisson carré et du poulet flasque à 3€ le kilo (bon c’est vrai qu’une fois cuit il a perdu la moitié de son poids...)
@ chat
si tu as un congel, la viande tu l’achete en gros a la boucherie du discount .........
ca fond moins a la cuisson
de toute maniere les 200€, c’est en avril et pour le RSA uniquement
Hélas si, la bouffe hard discount commence à venir de chine en gros contingents : haricots rouges (secs), haricots vets (boite), tomates (sauces) fournissent l’ensemble des l’agro-alimentaire 1er prix par conditionneurs interposés, cette liste est loin d’être limitative et ce n’est qu’un début...
Salut Chat....un ado c’est 300 a 350 euros par mois....c’est ce que donne le tribunal en cas de divorce et c’est le minimal "légal" )
Alors comment faire encore des familles en Europe quand il n’y a pas forcement une politique de la famille....et que l’on fait appel à l’immigration pour les jobs..... ?
Beaucoup de famille "rament" lorqu’elles font le choix généreux de faire des enfants et de les aimer....
@ Antoine Diederick,
Il n’est plus de bon ton de faire des enfants, très cher. D’ici peu, les femmes auront le choix entre l’hystérectomie et la ligature de trompes.
200 euros franchement ils se fchent de nous Une augmentation des salaires serait plus efficace, mais on préfère le soutient aux actionnaires et la spéculation comme d’habitude Qu’on arrête de nous dire que ça aiderait les Chinois Sur les marchés en France il n’y a pas de produit Chinois et les gens pourraient acheter des produits locaux On préfère que les salariés prennent des crédits auprés de sté qui se gavent en intérêts à 18 ou 20% ( Style Grands magasins)car ils n’ont pas les moyens de manger en fin de mois et du coup ces profits reviennent toujours dans les mêmes poches. Si il y avait une vrai politique courageuse la France n’a qu’à taxer les produits Chinois
le peu qu’on donne de la main droite aux revenus modeste est déjà en cours d’être repris par la main gauche avec la baisse probable des interêts du livret A ! ce plan , c’est du pipeau !
Bonjour, votre article contient selon moi deux parties : d’une part une analyse de forme, d’autre part un message sur le fond.
Sur le premier point, la critique du plan de relance, je laisse à d’autres le soin de porter un jugement. Sur le fond, vous écrivez : ""La crise de 2008 est l’occasion, historique, de changer nos modèles de vie pour aller vers d’autres repères de développement humain que la simple course au rendement et à la consommation à outrance de tout ce qui passe sous nos mains. ""
Vous relayez là le discours médiatique bien pensant qui consiste en gros, à demander aux consommateurs d’arrêter d’acheter Made in China, sinon on ne pourra pas résister à la pression protectionniste.
Vous poursuivez : ""L’argent ne fait pas tout, et ne peut être concentré sans occasionner la chute de tous"".
Je suppose que, puisque vous l’écrivez ici, cela s’adresse à monsieur Toulemonde pour le prévenir qu’il devra se serrer la ceinture. Pour ma part, je renverrai ce discours vers les millionnaires qui n’ont jamais été si nombreux.
Enfin, vous enfoncez le clou : ""Car soyons clairs : si la France ne redresse pas rapidement ses finances publiques et parallèlement son économie, c’est la faillite de l’Etat et la tutelle du FMI qui attend les français.""
Ben voyons. Le peuple de France n’a évidemment selon vous, pas son mot à dire. On lui demande de consommer intelligent, c’est tout ! A vous écouter, la République est déjà morte.
Quand le peuple se rend compte que ses dirigeants le trahissent, il descend dans la rue et prend ses affaires en main.
" C’est cette compréhension des implications de la crise économique mondiale actuelle qui doit à présent commencer à informer et animer la renaissance politique du mouvement ouvrier internationalement et sa réorientation sur un programme socialiste en vue d’abolir le système capitaliste."
@ parkway
les gens s"en rendent compte
les choses deviennent trop difficile a camoufler
malbouffe, chomage, plus de prets immo ..........
ca devient tres visible dans la france d’en bas
L’Islande sous tutelle. extrait : " C’est cette compréhension des implications de la crise économique mondiale actuelle qui doit à présent commencer à informer et animer la renaissance politique du mouvement ouvrier internationalement et sa réorientation sur un programme socialiste en vue d’abolir le système capitaliste."
Le capitalisme a inventé la globalisation pour se défaire de la démocratie, son pire ennemi. La globalisation a rendu obsolètes les politiques de droite comme les politiques de gauche. Cf. mon précédent post. Claude Guéant invité sur FI ce matin le disait bien : "on ne peut faire de relance par la consommation à cause des importations". C’est pourquoi le libéralisme qui n’est ni de droite ni de gauche est devenu en si peu de temps le nouveau credo du capitalisme. Mais les français ne l’ont pas accepté. Il faut croire qu’ils ont eu raison, puisque la globalisation est un échec.
Accepter une mise sous tutelle, comme en Islande, et bientôt d’autres pays européens, c’est se mettre à genoux !
Tu ne crois pas si bien dire JL. Les allemands n’ont pas réussi à fourguer leur bon du trésor.... les investisseurs n’ont plus confiance. Voir ici. La question, c’est quels seront les pays à plonger les premiers. Moi, je parierais sur la France, ou l’Italie.
@ Parkway, j’apprécie votre attention. Ma remarque était effectivement un peu sibylline et il m’arrive de faire involontairement et par précipitation, des raccourcis, ce qui excuse vos méprises : en fait de second degré, c’est le discours des médias qui de façon subliminale nous susurre ce que Rage exprime par cette phrase : "" La crise de 2008 est l’occasion, historique, de changer nos modèles de vie pour aller vers d’autres repères de développement humain que la simple course au rendement et à la consommation à outrance de tout ce qui passe sous nos mains.""
Les buts poursuivis ne sont peut-être pas les mêmes, je le lui accorde, mais sa mise en garde défaitiste contre une éventuelle mise sous tutelle de la France n’aide pas à lever l’ambiguïté. Un changement de comportement ne se décrète pas, et compter là-dessus relève de la méthode Coué de qui veut se donner bonne conscience.
Dans le même sens et sur un autre fil, ce commentaire pince sans rire de Léon : "" Salauds de pauvres : quand on les augmente, ils achètent des godasses fabriquées en Chine... ""
"Quand le peuple se rend compte que ses dirigeants le trahissent, il descend dans la rue et prend ses affaires en main." Là, je ne partage pas votre opinion. Les grands désordres économiques ont été le terreau des dictatures les plus abominables et sanguinaires. Le peuple n’est qu’une force aveugle, tous les révolutionnaires le savent. La canalisation de ces forces-là demande un doigté et une vision qui semblent manquer ces temps-ci. Il semble que les nations oscillent très souvent entre la tyrannie et l’indolence politique appuyée sur la corruption des principes démocratiques.
Et ce n’est pas dans la tiédeur des parlements ni dans l’autosatisfaction des diverses commissions que l’on trouvera un remède. Le clientélisme électoral fait vraiment des ravages.
PS. Notez que dans ce plan de relance on ne touche surtout pas aux structures existantes, codes de lois, oligopoles, castes, lobbies, ordres divers et autres pratiques foireuses. Il y a urgence, c’est la crise, panique à bord. Donc on n’a pas le temps de toucher à quoi que ce soit. Ben voyons. The show must go on (le spectacle doit continuer).
Et oui, c’est un plan de relance digne des années 70. Nos politiques ne peuvent imaginer autre chose car ils sont avant tout les bénéficiaires de ce passé et par conséquent les gardiens. Ils peuvent faire du bling-bling et crier à la modernité, ils ne font que changer de camouflage.
Le fait d’être élu ne donne pas à l’homme politique, par magie, des compétences qu’il ne possède pas. Il serait grand temps que la Société se réorganise en fonction des compétences et expériences de ses membres.
Actuellement, tout est en les mains d’hommes soi-disant "charismatiques", usant de démagogie ou maîtrisant mieux la réthorique que les autres.
Ce plan de relance a été annoncé le même jour que la baisse "historique" des taux directeurs de la BCE. Bien joué, la bourse devait logiquement monté.
Et bien non, malgré cette baisse historique des taux, la baisse des marchés qui a suivi ces annonces montrent qu’objectivement le plan SARKOZY est à côté de la plaque et n’a vraiment pas convaincu les professionnels de l’économie.
De toute façon, la dérive budgétaire incontrôlée et la dette publique nous conduisent droit dans le murs. 50 milliards d’intérêts à rembourser cette année aux créanciers, et encore plus l’année prochaine, interdisent aux Français tout espoir en l’avenir et leur montre bien l’insuffisanté qualification des hommes politiques.
Force est de constater que les Allemands sont mieux lotis que nous. Il est vrai que Merkel est une scientifique alors que nous n’avons qu’un "bavard" (un avocat en argot) comme chef d’état.
Résultats : une politique suicidaire, des tentations dictatoriales, la gabegie et la loi de la jungle.
Les responsabilités devraient être confiées à des exécutifs qualifiés. Les élus, représentant du peuple rappelons le, à travers les parlements nationaux et régionaux, garderaient la construction législative et le contrôle, dans le cadre de la Constitution, des professionels exécutifs.
En effet, je pense comme vous que notre système d’éléction est incohérent. Par exemple, nous votons pour des projets, des promesses. Pourquoi ne voterions nous pas pour des faits ?
Mais nous sommes à l’heure du blabla, de l’information émotive, de la non raison. Et les gens qui en profitent n’ont certainement pas interêt à ce que les choses changent.
"Le fait d’être élu ne donne pas à l’homme politique, par magie, des compétences qu’il ne possède pas. Il serait grand temps que la Société se réorganise en fonction des compétences et expériences de ses membres."
Rassures toi Daniel Sarko a nommé Devedjian ministre de la relance.................... en voici un homme compétent pour gérer la crise
Le problème est qu’en face de la complexité du monde réel, nous ne trouvons que des hommes parvenus au pouvoir qu’aux moyens de coups tordus, de bluff et de démagogie. Il nous faudrait des aigles, nous avons des hyènes. (je demande pardon aux hyènes susceptibles qui ne méritent certainement pas cette comparaison désobligeante pour elles.)
@ Gilles
Ce n’est pas que Devedjan soit sot, mais il déteste tout le monde et tout le monde le déteste. Il est persuadé que son intelligence et ses talents ne sont pas reconnus. Par ailleurs, il ne se gêne pas pour traiter de "salope" un opposant. Par ailleurs, cela fait deux ans que j’ai prédit qu’il fera partie des Brutus qui poignarderont le petit César.
Une affirmation placée dans votre article a titillé mon sens critique :
@ l’auteur,
"Cette crise, sans aucun doute de « civilisation » au sens où le monde se cherche un but, constitue indubitablement l’une des profondes preuves qu’il n’y a pas d’avenir possible pour l’humanité sans qu’elle se donne des limites."
Je ne reviendrais pas sur le terme "civilisation" qui me paraît être employé ici dans un sens étriqué mais j’ai l’impression que la phrase n’est pas terminée.
L’humanité devrait-elle se donner des limites ?
Oui, en ce qui concerne les matières premières disponibles sur notre bonne vieille planète. Une gestion plus équilibrée et moins prédatrice serait certes la bienvenue mais nous serons bientôt obligés d’en passer par là, faute de renouvellement des stocks.
Mais non, en ce qui concerne l’utopie, la recherche d’énergies renouvelables, la conquête de l’espace, les sciences humaines, la démocratie réelle, l’organisation de la société.
Effectivement, il s’agit bien de se donner des limites dans le "consommable" et de savoir les dépasser dans les idées, les utopies, les projets.
Il ne s’agit pas là de philosophie, mais plutôt de raison.
Si vous faites ce que les banques ont fait pendant 20 ans, c’est à dire générer de l’argent sans générer de richesses en jouant simplement sur des effets de cours, il y a forcément un moment où il existe un tel écart entre le réel et le virtuel que cela casse.
Quand vous faites acheter des "titres" couvrant des agents insolvables en faisant miroiter de substanciels bénéfices, vous mentez clairement à votre acheteur en lui vendant du vide à grands frais et vous empochez les frais de transaction + intérêts.
Quand vous pompez du pétrole au milieu d’un champ de barbelé en laissant crever les populations avoisinantes, vous générez à terme des tensions durables.
Quand vous concentrez les richesses pour les placer sur des comptes, des logements, des titres dont vous souhaitez tous qu’ils vous rapportent plus que de raison, vous tirez 2 fois sur les plus faibles, une fois en les vidant de la répartition, une seconde en leur contraignant à payer plus cher ce qu’ils devraient payer moins.
Quand vous faites peser les charges "sociales" à 70% sur les classes moyennes en exonérant soigneusement les 10% les plus riches et les 20% les plus pauvres, vous appuyez sur la figure de ceux qui rament sans pour autant sauver les 20%, tout en propulsant les 10% à des niveaux où ils ne devraient pas être.
Quand vous vendez vos savoirs faire et délocalisez votre production, vous vendez quelque part la richesse locale d’un pays.
Bref, quand vous faites toutes ces conneries, le tout en discutant énormément pour agir très peu, au milieu d’une densité d’élus au m² la plus forte du monde, forcément, au bout d’un moment, cela fini par se voir.
Pas de chance, cela apparaît aujourd’hui, au moment même où tous les indicateurs flanchent : cette fois-ci, même l’immobilier ne viendra plus sauver une économie moribonde 7 ans, et molle depuis 30 ans.
C’est donc bien d’un changement de système de référence dont nous avons besoin, et donc de leaders au niveau. Aujourd’hui ils ne sont pas en 1ère ligne, mais demain, à n’en pas douter, ils sortiront de l’ombre.
Ca me désole, après toute la pédagogie qu’on a fait sur le net et en particulier sur agoravox de voir encore ce genre d’idées circuler ...
Je veux parler évidemment de cette histoire de faillite de l’état.
Sachez que l’endettement de l’état ne provient pas d’une mauvaise gestion des dépenses publiques ...
Depuis 1973 on oblige l’état à emprunter sur les marchés financiers au lieu d’emprunter auprès de sa banque centrale, et donc à payer des intérêts ! Et c’est uniquement pour cette raison que la dette publique a explosé ...
Depuis 1973, nous avons payé 1100 milliards rien que pour les intérêts, la dette publique est de 1250 milliards, si nous n’avions pas eu à payer d’intérêts, par projection, je vous laisse faire le calcul sur la dette que nous aurions aujourd’hui.
Ce qui me désole, c’est que les hommes politiques sont incapables de gérer convenablement le budget de l’Etat et qu’ils nous conduisent à la misère. Ce qui me désole c’est qu’ils se trouvent encore des citoyens pour se désoler qu’on s’en plaigne.
Je vous invite à méditer la parole sacré de notre Petit Timonier lors d’un interview imaginaire :
"C’est quand même qu’ecque chose que dans ce pays, on puisse pas dire qu’on dépense plus d’argent qu’on en dispose. La ménagère sait bien quel argent elle a dans son porte-monnaie et ce qu’elle peut acheter avec, alors pourquoi qu’on est pas capable de faire comme elle ?"
l’état n’est pas une ménagère ni une entreprise ni une boutique il ne fonctionne pas de la même facon il n’est pas soumis aux mêmes problèmes
une ménagère ne doit pas assurer la continuité de services publiques et des administrations décentralisées sur des milliers de km² de territoire face à des conjonctures incontrolables, sans compter tout ce qu’il a à gérer comme intérêts dans le monde
l’état doit faire pour cela des prévisions de dépenses 1 an à l’avance, qui s’avéreront excessives pour certains budgets, ou au contraire insuffisantes pour d’autres
c’est sans compter toutes les urgences sociales ou économiques, toutes les catastrophes auxquelles l’état se doit de réagir immédiatement
sans cette facilité financière que représente le déficit, gérer l’état serait impossible
aujourd’hui l’économie est en récession, que faudrait-il faire laisser les entreprises paniquer et anticiper l’avenir en licenciant aggravant de ce fait la récession ?
l’état peut, par la magie du déficit relancer l’activité, tout simplement car il pourra toujours plus tard rembourser, les français ne disparaitrons pas, ils seront toujours là à créer d’innombrables richesses grâce à leur travail et ainsi par les impots fournir des recettes à l’état
est ce qu’un ménage ou une entreprise peuvent en dire autant ?
alors évitons de comparer l’incomparable, ce type de comparaison est bonne pour le bistrot du coin, mais je vous en prie épargnez-nous ici
vous parlez de l’argent que l’état ne possèderait pas, mais vous ètes vous demandé d’où venait la monnaie, comment elle était créée, ce qui faisait sa valeur ?
relisez ce que j’ai dit car c’est très important
l’endettement ne vient pas de mauvaises gestion des dépenses, l’endettement provient uniquement de l’obligation d’aller emprunter sur les marchés financiers et donc de payer des intérêts
@ Logan, c’est tout à fait ça. J’ajoute que les dépenses de l’Etat contribuent à l’économie au même titre que n’importe quelle dépense. La seule différence c’est que c’est la démocratie qui est maître ouvrage. Et ça, les capitalistes ne l’admettent pas parce que pour eux la démocratie c’est le diable.
Pour se défaire de la démocratie, son pire ennemi, le capitalisme a inventé la globalisation. La globalisation a rendu obsolètes les politiques de droite comme les politiques de gauche, et du même coup a réduit l’État à un rôle de comptoir de l’impérialisme : militaire et policier.
C’est cela, ce que " mise sous tutelle des Etats" signifie.
" C’est cette compréhension des implications de la crise économique mondiale actuelle qui doit à présent commencer à informer et animer la renaissance politique du mouvement ouvrier internationalement et sa réorientation sur un programme socialiste en vue d’abolir le système capitaliste."
A lire dans l’article ci-après. Notez bien le titre "Aperçu de l’avenir", référence au plan quiprovoque les crises.
Bien sûr que je le nie. Les lois de bonne gestion qui régissent les comptes d’un ménage ne sont pas différentes s’il s’agit d’un état. Une certitude, les dettes devront être remboursées un jour.
Tous les états sont soumis aux mêmes contraintes. Il y a ceux qui sont bien gouvernés, remarquez que je n’écris pas "gérés", et il y a ceux qui sont mal gouvernés. Le notre est mal gouverné. Qu’il y est croissance ou nou, qu’il fasse beau ou qu’il pleuve sur notre économie, le budget est toujours en déficit.
Prenons un exemple simple : Les subventions versées aux entreprises.
Les entreprises recçoivent, bon an mal an, 100 milliards de subventions aux entreprises, soit 2 fois le déficit budgétaire prévu en 2009. Vous pourriez croire que ces subventions sont étudiées et leur utilisation contrôlée et bien, c’est tout le contraire. Les subventions sont versées et point final, aucun contrôle n’est assuré par le parlement. On jette l’argent public, notre argent, par la fenêtre mais rassurez vous, il n’est pas perdu pour tout le monde. Si encore cela favorisait le développement des PME, c’est tout le contraire, elles agonisent et ferment les unes après les autres : Cherchez l’erreur.
Dès qu’il est arrivé au pouvoir, Sarkozy a décidé de baisser les impôts des plus riches et depuis, il n’a eu de cesse que d’instituer de nouvelles taxes sur les salariés comme la franchise sur les médicaments ou la taxe sur les mutuelles santé. Avez-vous remarqué que les taxes "Sarkozy" épargne systématiquement le capital ?
La dette n’existe que parce que l’état est obligé de payer des intérêts. Si l’état n’avait pas eu à payer ces intérêts il n’y aurait aujourd’hui aucune dette malgré la bonne ou mauvaise gestion des différents gouvernements ...
Les différents budgets des différents états auraient été pratiquement tous excédentaires ...
On a payé 1100 milliards d’intérêts depuis 1973 alors qu’il n’y a rien qui justifie de le faire ... C’est pratiquement l’équivalent de la dette ...
Et nier tout ceci relève du fanatisme ...
Comment expliquer l’inexistante d’une telle dette avant ??? Les gouvernements étaient-ils plus responsables avant cette date ??? Comment expliquer l’apparition d’une telle dette dans tous les pays pratiquement en même temps !?! Tous les gouvernements du monde seraient devenus d’un coup bien plus mauvais gestionnaires qu’avant . !?!
C’est profondément ridicule comme idée ...
Ouvrez-les yeux au lieu de nous réciter les idées reçues qu’on vous a martellé dans le crâne.
Oh Warhouha, il suffit d’un Père Noêl qui distribue quelques miettes régulièrement et ça passera.
Quand Sarko sent que ca risque de péter, hop, une mesurette qui mange pas de pain, et voilà, le peuple sent qu’il a un capitaine aux commandes et évalue combien de centaines d’euros il va pouvoir ancaisser
Bon, si la crise empire et devient visible, vraiment visible, par contre il faudra changer de discours. A mon avis ce sera l’hallali contre les boucs émissaires qui piquent les miettes du Père Noël
Et si ça s’aggrave....alors faudra sortir le Plan B. Quel Plan B ? On improvisera, en espérant pouvoir copier le plan d’un pays voisin qui a du faire face un peu avant, comme d’hab.
@Gilles qui dit : "Bon, si la crise empire et devient visible, vraiment visible, par contre il faudra changer de discours. A mon avis ce sera l’hallali contre les boucs émissaires qui piquent les miettes du Père Noël"
Cet hallali est déjà, en partie, engagé, Hortefeux y veille, il suffira de pousser les feux.
@ Tous : Il y a des moments ou je n’arrive pas à vous comprendre et ils sont de plus en plus nombreux ! Il y a une contradiction fondamentale à être pour le mondialisme et en refuser les conséquences ! ? Et c’est précisément, ce que je constate depuis quelque temps dans la majorité de vos commentaires. Les USA, font du commerce avec la Chine l’Europe et tous les pays du monde ! Mais, ils taxent les importations en fonction de l’origine des produits et des relations diplomatiques qu’ils entretiennent avec ces pays. Malgré cela, ils exportent bien d’avantage que l’Europe, avec l’aide du dollar dévalué. Leurs déficits, nous allons les payer, chaque fois que nous empruntons 1 dollar sur les marchés internationaux, les intérêts c’est nous et nos enfants, qui les paieront par le biais des impôts sur les revenus, qui aujourd’hui sont intégralement consacrés au paiement de ces intérêts de la dette. Nous n’en remboursons rien actuellement, pire nous sommes en train de la faire exploser. L’augmentation des impôts sur le revenu est inéluctable, à moins qu’on nous colle quelques taxes astucieuses pour palier à cette mesure. La politique de la BCE est désastreuse et l’impuissance de notre Gouverneur à la modifier est patente. N’ayant plus de monnaie Nationale et plus de frontières, nous ne pouvons plus rien taxer, nous sommes dans la nasse européenne. Le casus belli, est qu’augmenter le pouvoir d’achat aux plus pauvres et croyez bien que cela ne me réjouit pas, c’est prendre le risque de voir comme en 1981, avec le célèbre Programme Commun de la gauche, voir une majorité des « pauvres » acheter des écrans plats, comme ils l’avaient fait avec les magnétoscopes. Mais, aujourd’hui impossible de taxer ou de réguler ces importations ruineuses. Sans compter, que près de 30 % des bénéficiaires, sont d’origines étrangères, et eux n’ont pas oublié leurs racines et leurs vieux, une partie de cette relance, se retrouverait à l’étranger par mandats postaux. Nous sommes en faillite et bientôt nous serons interdits bancaire par la BCE et n’aurons plus la possibilité d’obtenir des crédits sur les marchés internationaux. Toutefois, je partage votre opinion, relancer des industries pour maintenir l’emploi est un calcul à court terme dans la mesure où l’on n’a pas pris assez de recul pour produire écologique, par exemple dans le secteur automobile. Faire de nouvelles lignes TGV est superflu, il serait plus judicieux de faire des lignes pour le ferroutage pour diminuer la pollution et faire baisser le prix des matières transporté, alimentation et produits de consommations courantes. D’autant que les pays de l’Est sont en train de monopoliser ce marché et ce sont encore des capitaux qui nous quittent. Nous allons vers un partage de la pauvreté et nous en sommes responsables, faire de l’humanisme à crédit en laissant la note à nos enfants, n’est pas très honorable, quel père de famille inviterait des amis au restaurant et dirait s’il le pouvait, vous mettrez ça sur le compte de son enfant en maternelle. C’est pourtant ce que nous faisons depuis plus de 30 ans. Aujourd’hui, c’est terminé ! Ou nous travaillerons plus pour gagner moins, car nous ne sommes plus en mesure d’arrêter une immigration massive, et nous conserverons encore pendant quelque temps approximativement notre niveau de actuel, ou nous exigeons de gagner plus et toutes les entreprises déserteront notre « province » européenne. Nous n’avons plus le choix, il s’imposera à nous, que nous le voulions ou pas ! La gauche au pouvoir, n’aurait pas plus d’alternative, car gauche ou droite aujourd’hui, c’est bonnet rouge ou bonnet bleu, ce qui ne signifie plus rien, quant à l’usage d’un bonnet. Demain selon l’évolution, la cagoule s’imposera pour l’anonymat ! @ +
D’autant que les pays de l’Est sont en train de monopoliser ce marché
ce que je peux te dire , c’est qu’ils ont prit d’assaut le secteur du transport et qu’on n’a jamais vu autant de chauffeurs polonais , roumains , tchèques , hongrois et de véhicules immatriculés PL, LIT , EST , LV, BG,RO, SK, MK
etc etc sur les autoroutes
Virgule. Quel ramassis de conneries et de contre vérités ; Avec ce genre d’électeur on est mal barré
"Les USA, font du commerce avec la Chine l’Europe et tous les pays du monde ! Mais, ils taxent les importations en fonction de l’origine des produits et des relations diplomatiques qu’ils entretiennent avec ces pays. Malgré cela, ils exportent bien d’avantage que l’Europe, avec l’aide du dollar dévalué."
Un la balance du commerce US est ultra déficitaire depuis plus de 15 ans, au moins. Rien que cette année ils perdent 58 mds/mois....
Deux, rien que l’Allemagne exporte plus que les USA. Elle est la n° 1, devant la Chine. Alors l’Europe entière explose les USA.... es intérêts c’est nous et nos enfants, qui les paieront par le biais des impôts sur les revenus,
40% de la dette française est ...... française. Ces intérêts retombent sur le compte en banque des français, enfin DE français (en général pas le splus pauvres)
Sans compter, que près de 30 % des bénéficiaires, sont d’origines étrangères, et eux n’ont pas oublié leurs racines et leurs vieux, une partie de cette relance, se retrouverait à l’étranger par mandats postaux
30% de bénéficiaires de quoi ????? Ces virements évitent aussi que la misère foudroyante s’abattent sur ces pays et qu’ils ne viennent envahir ton jardinet. Le scandale est plus du coté de Western Union et consort qui taxent à MORT ces transferts. Et n’oublie pas ensuite que même ces pays consomment avec cette argent des produits européens....grâce aux accords de libre échange qu’ils subissent. Et n’oublies pas que TOI tu concommes probablement une chiée de produits made in Asia, donc tu contribues aussi, peut être plus qu’eux, à ces transferts
faire de l’humanisme à crédit en laissant la note à nos enfants, n’est pas très honorable, quel père de famille inviterait des amis au restaurant et dirait s’il le pouvait, vous mettrez ça sur le compte de son enfant en maternelle. C’est pourtant ce que nous faisons depuis plus de 30 ans
Ben tient en 30 ans les revenus du travail ont diminué de plus de 10% /PIB
Il y a 30 ans, même aux USA la tranche supérieure de l’IR était autours de 80-90%
T’as pas l’impression que ceux qui ont piqué les fruits de la croissance sont les plus riches au lieu des plus pauvres ? Il suffirait de pouvoir inverser la tendance et régler ces dettes ainsi
Ou nous travaillerons plus pour gagner moins, car nous ne sommes plus en mesure d’arrêter une immigration massive,
D’accord avec le début.....quant à l’immigration massive, où as tu vu qu’elle appauvrissait les revenus du travail ? En général c’est l’inverse (Canada, USA, GB, Irlande, Espagne....).
La gauche au pouvoir, n’aurait pas plus d’alternative, car gauche ou droite aujourd’hui, c’est bonnet rouge ou bonnet bleu, ce qui ne signifie plus rien, quant à l’usage d’un bonnet. Demain selon l’évolution, la cagoule s’imposera pour l’anonymat
Justement , abstient toi de participer à la vie politique, PLEASE
Gilles,
Aucun site internet, logiciel ou système d’exploitation ne peut prétendre au "zéro bug".
Ces bugs sont la plupart du temps minimes (mais parfois gênants) et de ce fait difficiles à repérer. Le signalement de ces problèmes par les utilisateurs d’Agoravox est donc très utile pour y remédier au plus vite.
Je sens comme une pointe d’aigreur dans votre dernière phrase.
Auriez-vous été "victime" d’une "censure" injustifiée ?
Si certains de vos propos étaient des insultes, vous avez certainement compris la raison de leur suppression.
Si vos commentaires ont disparu suite à la suppression d’un commentaires à l’origine du fil de discussion, c’est bien sûr regrettable. Je m’efforce dorénavant de masquer les propos "censurés" au lieu de supprimer le commentaire, pour éviter qu’un fil entier disparaisse.
Mais si vous jugez que la suppression de vos commentaires était injustifiée je m’en excuse bien volontiers.
En effet, j’ai trouvé que pas mal de commentaires disparaissaient, et je ne suis pas le seul à m’en plaindre.
La plupart n’était en rien offensants (quelques-uns oui, je reconnais) et étaient à lire au second degré ou contenaient des mots crûs sans que ce ne soient des insultes
Je suis entièrement d’accord avec vous : la crise qui frappe chez nous dépasse la simple sphère économico-financière, et rejoint une problématique civilisationnelle plus globale.
C’est l’Occident qui perd énormément de crédibilité avec cette crise, et qui risque de le pousser à des actions extérieures et intérieures de plus en plus inquiétantes. Car l’Occident va mal, entre des actions géopolitiques contestables (et contestées d’ailleurs) et des mesures internes visant à généraliser la surveillance des citoyens (qui risqueraient de devenir méchants si la crise devait frapper encore plus durement leur porte-monnaie), je crains que les lendemains soient déplaisants.
Avant même d’ébaucher un nouveau modèle de vie, les deux premières questions sont : nos élites sont-elles capables de envisager ce cas de figure et en corollaire, les citoyens sont-ils prêts à en accepter les conséquences ?
Comme d’habitude depuis mai 2007, Sarkozy n’est pas à la hauteur. D’ors et déjà, le jugement que l’Histoire lui réservera est clair : les yeux plus gros que le ventre. Pas les épaules pour le poste. Le costume est trop grand pour lui...
le probleme de sarkozy n’est pas pas qu’il n’est pas à la hauteur mais le fait qu’il ne gouverne pas dans l’interêt des français mais dans celui d’une caste
Mais à quoi donc vous attendez-vous ? A des cadeaux parce que plus rien ne marche ?
- Nous sommes au début d’une crise mondiale (cf. l’augmentation du chômage connue aujourd’hui aux USA)
- En France les Caisses sont vides et le déficit était déjà catastrophique avant cette crise. Y a plus rien, nous sommes raclés.
- L’Etat doit en priorité secourir l’économie en général, et non pas relancer la conso au risque supplémentaire d’augmenter les importations.
- Après le sauvetage du système bancaire, c’est le tour des industries importantes (automobile, trésorerie des entreprises...) ou des secteurs d’activité ou l’investissement ne sera pas fait à fond perdu (construction, infrastructures...)
- On fait avec les moyens du bord, et on va creuser un peu plus notre dette. Il faudra penser à rembourser un jour, et avant cela nous paierons les intérêts.
Vous pensez que puisqu’il y a 1 crise, c’est justement le bon moment pour demander une distribution générale de cadeaux au Père Noël ? La hotte est vide, fini faudra attendre Noël 2009 ou 10, ou 11.
Il vaut mieux considérer qu’aujourd’hui c’est la distribution d’une double dose de vaseline pour mieux faire passer ce qu’on va TOUS bien être obligé de subir, bon gré mal gré. Et dans ces cas là, notre seul motif de satisfaction c’est que plus il y a de vaseline mieux ça glissera et moins ça fera mal.
Pas de quoi se réjouir mais que ceux qui préfèrent essayer sans vaseline se fassent connaître.
Non, mais abroger la loi TEPA, oui ..... ça ferait 15 mds euros (enfin moins avec la crise) engrangé, à comparer avec les 26 mds (enfin les 15 mds si on enlève ce que doit déjà l’état aux entreprises)
Même à droite il y en a pas mal qui constate que cette loi a été profondément inutile en résultats et que cette argent aurait était cruellement nécessaire....
L’Etat va aider les constructeur automobile en leur filant du pognon qu’il empruntera à nos frais, et pourtant Renaud licencie à mort tout en s’étant engagé à reverser des dividenes majeurs à ses actionnaires..... (4.5 euros en 2009, soit une multiplication par 2,50 en 4 ans). Il pourrait demander des comptes à Gosh ???
Ouf, ce plan est du pipeau. Car on aurait pu craindre que le socialisme de droite continue à gonfler la dette. Bien que la dette, on s’en fout , puisque que ceux qui la payerons ne sont pas nés, ou ne votent pas encore.
Mais quand même, il y avait de quoi être inquiet, pour les gens responsables je veux dire. Mais les promesses ne seront pas tenus. Voir ici par exemple concernant les mesures sur l’immobilier.
Il est fort quand même le Sarkozy.
Le problème reste quand même entier. Le seul plan de relance qui marcherait serait une réduction drastique des impôts, accompagné d’une tout aussi drastique réduction du train de vie de l’état. Un plan de rigueur, quoi. Mais ça, pas question. Ca touche ceux qui votent. Alors, plutôt la dette, et la nouvelle politique inflationniste de la BCE. De quoi préparer une nouvelle criiiiise. Que l’on mettra sur le dos des méchants capitalistes.
"Le seul plan de relance qui marcherait serait une réduction drastique des impôts, accompagné d’une tout aussi drastique réduction du train de vie de l’état."
Tient ça c’est la doctrine Reagan/Tatcher qui préconisait que l’Etat était le problème et que les baisses d’impôts, notamment des hauts revenus et des hauts patrimoines rejailliraient sur l’ensemble de l’économie et donc par entraînement profiteraient à tous. Du coup les impôts, notamment des plus riches, ont été hyper baissés
Mais maintenant il ne reste plus grand monde, même parmi les économistes libéraux pour considérer qu’une telle baisse était une bonne solution car les effets pervers (on en voit quelques-uns en ce moment) sont supérieurs aux bénéfices d’une part, et d’autre part, elles n’ont nullement aidée les classes populaires et moyennes : stagnation des revenus des 9 premiers déciles, concentration des richesses extravagante depuis 30 ans, paupérisation d’une franage importante de la population (ce qui coûte cher à l’Etat..).....
la solution serait plutot de financer le petit commere
et le netat garantirait les prets immo, pour une residence principale
les solutions des peripate liberaliste ca a deja foire
les ploutocrates vont pas non plus diminuer leurs salaires, ils pourraient plus payer larbins, caviar et golf
Ah bon ? Tu as peut-être raison, passons à 100% de prélèvement alors. Puisque tu dis que c’est la solution.
Mais, une petite information que tu ne trouveras pas dans le dernier Rouge : l’Angleterre, depuis la cure Tatcher est passé devant la France sur tous les indices, il y a moins de pauvres que chez nous (si si), et personne n’a peur de perdre son job car il a de très bonne chance d’en retrouver un très vite. Même si c’est pas parfait, c’est mieux.
Enlève toi la littérature gauchiste du fondement, ça t’éclaircira le cerveau.
L’Angleterre est avec l’Irlande le prochain candidat d’Europe à une mise sous tutelle, après l’Islande dont on nous vantait il y a peu la réussite libérale.
"Mise sous tutelle", un euphémisme pour nommer la mise à mort de la démocratie.
Les dépenses de l’Etat contribuent à l’économie au même titre que n’importe quelle dépense. La seule différence c’est que c’est la démocratie qui est maître ouvrage. Et ça, les capitalistes ne l’admettent pas parce que pour eux, la démocratie c’est le diable.
L’Islande : un aperçu de l’avenir par Chris Marsden Mondialisation.ca, Le 4 decembre 2008 extrait : "" C’est cette compréhension des implications de la crise économique mondiale actuelle qui doit à présent commencer à informer et animer la renaissance politique du mouvement ouvrier internationalement et sa réorientation sur un programme socialiste en vue d’abolir le système capitaliste."
Critiquer 34% de prélèvements et leur ventilation ce n’est pas se faire l’avocat de 100%
Critiquer un aspect des politiques US et GB (et autres) n’est pas dire non plus que la France c’est le Paradis
Quant à dire que la GB est devant la France pour TOUT les indicateurs, c’est n’importe quoi ! Pas le temps là, mais milles exemples existent d’autant plus qu’ayant vécu en GB deux ans j’ai une petite expérience de ces petits boulots qu’on trouve facilement (c’est vrai et c’est un réel avantage)...mais le salaire est encore moindre qu’ici compte tenu du coup de la vie, c’est du temps partiels tout le temps etc etc
Donc, pour te devancer, je ne dis pas que tout est nul là bas, mais que oui il y a de différences drastiques qui ne sotn aps à l’avantage des anglais dans bien des cas
34% !!! Mais non, c’est plus de 54% du PIB ! Je comprends mieux maintenant pourquoi vous raisonnez comme des savonnettes.
Oui, JL, c’est bien triste pour l’Islande. Un si petit pays, d’à peine plus de 300 000 habitants, même pas un département français. Mais imaginons que la BNP fasse faillite, sa capitalisation dépasse de très très loin ce que l’état français pourrait injecter, même en y mettant tout le PIB. Alors, que se passerait- il ?
L’Islande a voulu sauver ses banques ruinées par les errances de l’état américain, et c’est méritoire. Il n’y a que les vautours pour s’en réjouir.
Peripate : Et le plan qui consiste à verser 320 milliards d’euros aux banques, tu en penses quoi ?
C’est sûr que ceux qui devront rembourser les dettes de la droite ne sont pas encore nés. Mais ça leur fera une belle jambe s’ils arrivent dans un monde revenu au Moyen-Age...
"l’Angleterre, depuis la cure Tatcher est passé devant la France sur tous les indices" : A commencer par la précarité de l’emploi...
"il y a moins de pauvres que chez nous (si si), et personne n’a peur de perdre son job car il a de très bonne chance d’en retrouver un très vite" : Oh, le gros mensonge ! Proportion de la population sous le seuil de pauvreté (chiffres 2005) : France : 7% Grande-Bretagne : 17% (!)
Il est bon de lire jusqu’au bout... La "pauvreté" qui vous sert de référence est la pauvreté relative, c’est à dire un proportion différente suivant les modes de calcul du revenu médian... Ce qui n’a rien à voir avec la pauvreté absolue, la seule qui ai un sens. Ce chiffre que vous citez ne montre que l’inégalité des revenus plus grande en Angleterre qu’en France. Ce qui est certes regrettable d’un point de vue égalitaire forcené.
Ca, c’est drôle ! Personne ne retient le taux de pauvreté absolue pour faire de l’économie comparative ! Ca n’a aucun sens, péripate ! Evidemment qu’une comparaison entre 2 types de politiques publiques doit intégrer le coût de la vie, différent d’un pays à l’autre. C’est totalement n’importe quoi, ça.
J’avais réalisé un article sur les politiques de redistribution dans quelques pays de l’OCDE, je t’engage humblement à aller voir, histoire de te fixer un peu les idées sur la question.
Rouge et le Monde Diplomatique s’intéresse assez peu à la pauvreté absolue. Il y a une bonne raison à cela : si, en valeur absolue, ce nombre continue, hélas à grandir, en valeur relative à la population mondiale, il baisse. Dire "personne", c’est avouer vos lectures partisanes.
Maintenant, si vous voulez dire que les revenus sont plus inégalitaires en Angleterre qu’en France, je suis d’accord. C’est le sens à donner à cette comparaison qui diffère.
Cher ami, je ne sais pas de quoi tu parles, je lis ni Rouge ni le MD. Je dis simplement que l’économie, c’est une science -sociale- qui, en tant que telle, est sensée répondre de quelques exigences épistémologiques et méthodologiques. Il y en a une, tu me diras peut-être que pour un libéral c’est là une coercition insupportable et que "tu fais ce que tu veux" -et je ne t’en voudrai pas- mais il y en a une, donc, qui demande qu’autant que possible, on compare des choses comparables. Si tu veux comparer la pauvreté en France et en Angleterre, la simple rationalité demande que tu prennes en compte le coût de la vie dans l’un et l’autre de ces deux pays, donc que tu utilises le critère que tous les économistes, y compris les orthodoxes, utilisent lorsqu’ils traitent de ce sujet : Le taux de pauvreté relative.
Maintenant, si tu veux discuter de la sortie de la pauvretérapportée à lapopulation mondiale, c’est une autre question, et il n’est éventuellement pas injustifié, à ce moment-là, de choisir un autre indice, par exemple le taux de pauvreté absolue.
Alors de quoi il parle, le représentant local du Mont Pélerin ? De la comparaison France / Angleterre ou de la pauvreté dans le monde ?
Fatigue des procès. Je ne représente que moi-même.
Réalisez vous que pris d’en cette acceptation le terme "pauvreté" fait qu’un pauvre anglais peut-être plus riche qu’un indien de la classe moyenne ?
Je le redis : cette manière de calculer ne permet que de comparer les inégalités relatives des revenus, en y incluant milliardaires, plus nombreux et plus riches en Angleterre qu’en France. C’est pour ça que je dis que c’est seulement insupportable d’un point de vue égalitariste. Assumez ce point de vue, au moins.
Moi, j’assume le fait que ce qui m’intéresse, c’est que la pauvreté absolue diminue. Point barre.
Je t’incite, si tu veux éviter les procès, à ne pas commencer par accuser tes interlocuteurs de partisanisme. Personne ne peut prétendre à l’objectivité, mais ce ne sont pas des manières dans le cadre d’une discussion argumentée et ça ne peut qu’inciter à te renvoyer la balle.
Bien sûr qu’un pauvre anglais peut être plus riche qu’un Indien de la classe moyenne, Péripate. Si tu ne regardes que leur revenu. En revanche, si tu intègres le coût de la vie, différencié en Angleterre et en Inde, alors la picture n’est plus la même. Tu comprends le raisonnement, n’est-ce pas ? En Angleterre, un pauvre a peut-être un revenu plus important -peut-être- qu’un col blanc en Inde, mais tu comprends aussi que la vie est plus chère en Angleterre ? La nourriture, le logement, tout ça ? Donc comparativement, il y a des chances pour que ton pauvre anglais ait un pouvoir d’achat très inférieur à un homme de la classe moyenne en Inde. Ca s’étudie, ça s’analyse, mais ne balance pas des bétises infondées comme ça. Et ça n’a strictement rien à voir avec l’égalitarisme, c’est vrai que tu as l’air extrèmement dogmatique, toi. Ca a à voir avec le fait, tout simplement, que tu ne peux te contenter de comparer les revenus de deux individus résidant dans deux pays aussi différents que l’Angleterre et l’Inde !
Tu me fais penser à ces "libéraux" qui, lorsqu’on parlait de la pauvreté aux Etats-Unis, te disaient : "Mais attends, tu as vu ce que c’est qu’un pauvre, aux Etats-Unis ? A 70%, il possède une TV, à 90% il a une bagnole ! Ben zut ! Si tous les pauvres de la planète étaient aussi pauvres que les pauvres aux Etats-Unis, le monde serait bien beau !" C’était avant la crise. Maintenant, on sait ce que c’est qu’un pauvre aux Etats-Unis, tu comprends ? C’est un gars qui, en fait, n’a pas de quoi se payer un toit.
Alors maintenant, si tu n’es intéressé que par la pauvreté au niveau Monde, et bien, je crois pouvoir te rassurer : Effectivement, dans les pays émergents, il y a toute une partie de la population qui sort de la pauvreté. C’est le bon côté de la mondialisation -pour eux. Faut-il donc comprendre que tu es plus généreux et compassionnel à l’égard des Indiens ou des Vietnamiens que des Français ou des Anglais ? Pourquoi pas ? Mais c’est amusant, quand même, quand on y réfléchit, non ? Egoïste et indifférent à l’égard des membres de sa propre communauté, mais compassionnel et généreux à l’égard des peuples lointains. C’est ce qu’on appelle le mondialisme ?
Désolé si j’ai pu paraître t’accuser de "partisanisme". C’est probablement que j’ai eu ma dose de la part d’autres, je t’ai mis dans le lot, je m’en excuse.
Donc la pauvreté diminue (chez nous aussi). Et les inégalités augmentent. Nous sommes d’accord. Ce résultat n’est paradoxal qu’en apparence.
Je ne me réjouis pas de l’augmentation des inégalités. Mais je me réjouis de la diminution de la pauvreté. Tu appelles ça du dogmatisme, j’appelle ça de l’optimisme.
Verre à moitié plein, verre à moitié vide. C’est le même verre.
Ah décidément, tu lis vraiment ce que tu veux lire, toi ! Non, nous ne sommes pas d’accord. Où as-tu lu que la pauvreté diminuait chez nous ? Tous les indicateurs semblent plutôt indiquer le contraire. La pauvreté diminue en Inde, oui. Mais pas chez nous, Péripate, le pouvoir d’achat a plutôt tendance à baisser de manière très générale -sauf pour la classe la plus privilégiée, apparemment. Ou peut-être as-tu des études divergentes à proposer ?
Tu es étudiant, non ? En quoi, je peux te demander ?
Oui, le "pouvoir d’achat" stagne, voire baisse. Oui, les prélèvements contraints ont continûment augmenté depuis plus d’un siècle. Diriez vous que cette ponction est sans effet ? Oui, la part des revenus du capital ont progressé au détriment des revenus du travail. Mais les empêchements au travail n’en sont-ils pas responsable ? Oui, face à cette injustice, certains s’en sortent mieux, sont mieux armés pour solliciter de l’état des avantages.
L’histoire de ces dernières décennies, c’est : le capitalisme enrichit, l’étatisme appauvrit.
Après réflexion, je propose cette définition (personnelle) de la pauvreté : considérant que la rareté est universelle (je me rappelle un ouvrage troskiste qui disait que le sel pouvait être gratuit, car non rare, mais c’est un peu hors sujet), la pauvreté est la capacité relative de satisfaire ses besoins aux moyens de ses efforts. Selon cette définition, on peut donc la mesurer en faisant la ratio quantité de richesse quantité de travail. Mesurer en théorie seulement, car les désirs et besoins de chacun sont uniques.
Ce n’est pas bien sûr ce que font les "économistes". Parce que ce sont des économètres.
Dis donc, tu auras navigué en quelques échanges, hein. Pauvreté en Angleterre, pauvreté dans le monde, la pauvreté baisse chez nous, non en fait, c’est vrai elle augmente, bof, l’essentiel c’est qu’il soit bien clair que l’Etat est le problème et le libéralisme mondialisé la solution, pas vrai ?
Quand je dis que le "libéralisme", c’est le marxisme repeint en rose. Le même dogmatisme, la même rhétorique. Bon, nous aurons l’occasion d’en reparler.
Tout le monde est à peu prés d’accord sur la cause de la crise financière, à savoir le développement exagéré du crédit. Les plus éclairés sont d’accord sur la cause de la crise économique, à savoir le mondialisme débridé et une politique de libre échange qui n’a rien d’un échange mais d’un syphonage des économies développées en détruisant les emplois chez nous.
Dans ces conditions il est vraiment étonnant de voir qu’on se propose de faire tout ce qu’on peut pour faciliter le crédit alors que c’est la source du mal. A la place de baisser les taux de la BCE il faut au contraire les relever.
La relance de la consommation ne peut venir que d’une augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs, lequel n’a de sens que s’il correspond à un accroissement de la richesse produite. En donnant du crédit à des chômeurs on ne fait que jeter l’argent par les fenêtres et dévaluer l’Euro. Ceux qui ont encore un peu d’épargne vont la perdre avec ces bêtises. La première réforme à faire est d’abandonner le dogme mondialiste de l’UE maintenant qu’on a tous compris que ce fut une erreur monumentale et revenir à une priorité de commerce au sein de la nation et au sein de blocs économiques semblables quand à la structure des coûts de production.
Pas un seul politicien ne parle des méfaits de la mondialisation.
Sarkozy est allé jusqu’à dire une énormité, qu’il allait demander aux industriels de bien vouloir sursoir aux délocalisations. Il n’y aura aucun frein aux délocalisations tant que Sarkozy, président en exercice du conseil de l’Europe, continue à mettre en concurrence les industriels français en France et européens en Europe de l’Ouest avec les travailleurs sous payés du monde entier et d’Europe de l’Est. Il n’y aura aucun changemetn tantque Sarkozy fait avancer la Turquie dans l’Europe. La dernière usine de skis a fermé la semaine passée à Rumilly (Salomon). Elle se délocalise en Tchéquie d’où elle pourra être enfin compétitive avec toutes les autres marques qui y sont déjà. Les skis Rossignols avaient pris le même chemin il y a quelques mois. Si Sarkozy pousse à la roue pour que les concurrents de Salomon puissent fabriquer à bas coût en Tchéquie et revendre leurs skis sans taxes à Rumilly, qu’ils nous explique comme il fait pour conserver l’usine Salomon de Rumilly. Demande-t-il à Salomon de travailler à perte ? Fait-il une loi qui interdit au tribunal de commerce et au liquidateur judiciaire de fermer les boîtes en faillite ?
Tout cela devient du foutage de gueule à trop grande échelle. Comprenez que votre députés vous a mis dans la misère et qu’il n’y aura pas de solutions en le gardant au pouvoir.
En l’abscence de réforme des règles du commerce international, les plans proposés n’auront qu’une seule conséquence ---> la hausse des prix.
La cause de la crise est la paupérisation globale des salariés due à la fois aux délocalisations massives des emplois vers des pays à bas coûts sociaux, légaux et écologiques, et à la captation des richesses produites par les riches actionnaires des multinationales à travers les paradis fiscaux notamment.
Ajouter à celà le comportement de vautours de certaines banques et le laxisme des règles américaines en matiière de crédit, effectivement, et la marmite explose.
Même sans les crédits "subprimes", elle aurait fini par exploser puisque les consommateurs, ultimes payeurs, sont de moins en moins solvables. Ils n’ont plus de revenus suffisants pour consommer et rembourser les crédits ordinaires.
Bonsoir,
...des milliards ! Pardi A force de les jeter par les fenêtres y vont nous manquer sous peu. Comme chacun le sait sauf quelques neus-neus de droite qui persistent dans le capitalisme pur et dur on va vers un cataclysme.
Lorsque le chômeurs vont arriver par CENTAINES de milliers. Il va bien falloir les payer et relancer l’économie.
Mais les milliards seront évaporés, dépensés par sarkosy et sa bande.
Le monde est en train de crever du crédit. Que fait ce gouvernement, il en veut plus du crédit !!!
Et c’est pas le simple devedjan gestionnaire des 26 milliards..enfin des 5 milliards qui va se montrer bon père de famille. Lui c’est un libéral un beutiot ! Qui a rien compris !
Les milliards, M devedjan il faut les garder précieusement pour nourrir les chômeurs et faire du micro crédit !!!! Eh ! oui on va repartir sur de bonnes bases : Sans les sangsues, les gourous, les actionnaires vampires, les politiques véreux, les escrocs en tout genre.....
On ne relancera l’économie que si on sait faire mieux que les voisins. Payer des chomeurs ne sert à rien c’est une charge, un handicap, un boulet si tu préféres. Il vaudrait mieux baisser le niveau du SMIC pour avoir le plein emploi plutot que de payer des chomeurs.
On aurait pu choisir la voie de l’excellence éducative. On ne l’a pas fait. Il faudra plus de 15 ans avant que l’on arrive à inverser la tendence si l’on s’y met maintenant de toute nos forces et que l’on remet Maths, Sciences (en incluant l’algorithmique) au programme dès le collége et qu’on insiste fortement dessus.
La, Sarkozy choisit la mauvaise voie : Soutenir des choses qui ne sont pas viables sans son soutient plutot que de faire en sorte que cela devienne enfin viable.
Alors que l’on sait ce qu’il faudrait faire : réduire drastiquement les dépenses publiques pour baisser le cout du travail, autoriser des mesures d’exception pour remettre nos entreprises en condition de vendre. Ce qui permettra d’attendre que la meilleure éducation produise des résutlats.
Réduire le coût du travail, ça veut dire réduire les salaires, tôt ou tard. Vous ne dites pas autre chose quand vous parlez de réduire le SMIC. Ca se répertcutera aussi sur les non-chômeurs. Et ce sont les entreprises qui feront les économies, aux dépends des salariés.
La mise en concurrence des salariés européens avec les salariés des pays du Tiers-Monde est une voie sans issue. Comme le dit Emmanuel Todd dans "Après la démocratie", l’ajustement sera sans fin, de l’ordre de 2 générations.
La seule vraie solution est de fermer les frontières aux importations à prix cassé des pays du Tiers-Monde afin de protéger notre marché intérieur.
il y a deux mesures dangereuses mais qui se présentent comme des solutions, protectionnisme strict lié à un nouveau contrat social économique....
Sur ce que dit Todd, je suis d’accord, que le protectionnisme peut nourrir une nouvelle manière de distribuer le travail dans chaque pays. Cela suppose aussi des révisions du systeme de protection sociale. Mais, une rediscussion des acquis sociaux n’est pas simple dans ce contexte, pour abaisser le cout du travail pour les entrepreneurs. Et donc, il faudrait en principe tout de mme renforcer le sentiment de solidarité en échange de cet abaissement du cout sicial à charge des entreprises.
De plus, le mondialisme bien installé ne peut être négligé. Il est un frein a des solutions locales ou nationales.
								Réduire le coût du travail, ça veut dire réduire les salaires, tôt ou tard. Vous ne dites pas autre chose quand vous parlez de réduire le SMIC. Ca se répertcutera aussi sur les non-chômeurs. Et ce sont les entreprises qui feront les économies, aux dépends des salariés.
Faux car imaginons effectivement que l’on fasse cela :
Vous baissez le cout du travail et donc créez des opportunités pour des boites étrangéres de s’installer en France. Donc au final, il y a une forte baisse du nombre de chomeurs.
Les gens qui gagnent déja 1000 € par mois sont déja suffisamment productifs pour gagner ce salaire. Il y a assez peu de chance que leur salaire baisse surtout que dans le même temps, le chomage diminue.
Comme le nombre de chomeurs baissent, les cotisations de l’assurance chomage peuvent diminuer. Une partie étant payé par les salariés et l’autre par les entreprises, on peut redistribuer la baisse entre les deux. Gains de pouvoirs d’achats pour les uns et nouvelle baisse du cout du travail pour les autres. Le phénoméne peut donc s’autoentretenir. Dans le même temps, vous avez les cotisations retraites qui sont plus nombreuses et donc nouvelle baisse des cotisations avec encore une fois un bel effet d’entrainement.
Lorsque suffisamment d’emplois sont crées par ce cercle vertueux, le cout du travail se met mécaniquement à remonter.
La mise en concurrence des salariés européens avec les salariés des pays du Tiers-Monde est une voie sans issue. Comme le dit Emmanuel Todd dans "Après la démocratie", l’ajustement sera sans fin, de l’ordre de 2 générations.
Il se trompe sur ce point malgrès tout le respect que j’ai pour lui car le niveau de vie monte dans le tiers monde. Vous avez certainement vu ces entreprises qui quittent la chine parce que le travail y est devenu trop cher ? Les pays du tiers monde vont au contraire se faire rattrapper par la hausse du cout de la main d’oeuvre et vont devoir investir dans l’éducation pour conserver leur niveau de vie récemment acquis.
La seule vraie solution est de fermer les frontières aux importations à prix cassé des pays du Tiers-Monde afin de protéger notre marché intérieur.
Vous ne protégerez rien ainsi. Vous allez surtout détruire du pouvoir d’achat car les prix de tout vont augmenter. Cela ne bénéficiera à personne. Dans le même temps vous n’aurez pas de quoi acheter les nouvelles marchandises très chères produites ici. Et donc vous ne créerez pas d’emplois.
Non la seule vrai solution c’est de hausser toujours la qualité de notre production pour faire toujours plus de haut de gamme et de haute technologie et de profiter des prix bas pour les trucs low-costs. Comme cela on est toujours gagnant. 							
Pour surtout ne pas déroger au dogme mondialiste vous nous faites miroiter que dans deux générations les pauvres se seront enrichis. Expliquez-nous pourquoi il serait nécessaire de s’appauvrir pendant 2 générations. Quel est l’intérêt ?
Il suffit de voir la balance commerciale des US et de la France pour voir que les pays développés ont tout à perdre et rien à gagner. La balance Allemande ne doit pas faire illuson. Le gros de leurs exportations est en Europe de l’Ouest. Les seuls qui gagnent sont les multinationales qui ont la possibilité de siphoner les populations des pays "riches" en jouant sur les bas coûts d’un côté et les haut prix de vente de l’autre.
Si Carrefour veut nous mettre en concurrence avec les chinois alors qu’ils nous vende les chinoiseries au prix de vente à Pékin, converti en Euros au taux de change actuel plus 10% de transport et gestion. Une assiette ne devrait pas dépasser les 3 centimes d’euros. Même dans ce cas on sera perdant car on n’aura plus de travail.
Le mondialisme est une maladie dont il faut se débarasser. Le PS et l’UMP en sont les principaux vecteurs d’infection.
""L’année 2008 aura été celle de l’effondrement d’un modèle économique : celui où l’on pensait que tous les excès étaient éternellement possibles, sans limite.""
Non, on ne pensait pas que tous les excès étaient éternellement possibles, sans limites ou alors il faudrait que tu me donne des noms.
Personne au monde ne pensait en 2008 que tous les excès étaient permis (sous -entendu permis à tous) et indéfiniment.
Par contre étaient et restent nombreux, ceux qui pensent que tous les excès leur sont permis, indéfiniment.
J’ai vu l’autre jour, un opérateur de la bourse aux céréales de Chicago. Il trouvait très dommageable que le cours des céréales qui se pratique entre Tanzaniens ou Kényans dépendait du prix fixé à la bourse de Chicago qui tient compte de la survaleur due à l’effet "carburants d’origine végétale" (Carburants qui ne servent qu’au déplacement des Américians) Et bien ce même personnage, spéculait pourtant tant et plus sur cette place boursière.
Chacun sait que le Monde est à bout de souffle mais chacun se dit qu’il lui faut ramasser le plus possible, abuser à tous les étages et au plus vite avant que tout ne s’écroule.
Alors non, personne ne pense que les excès peuvent se poursuivre mais une très grande proportion des gens agissent en accélérant leurs excès personnels.
Chacun sait que son magasin ne peut pas supporter un raz-de-marée sur le sucre mais chacun va alors s’arranger pour en remplir deux caddies.
Il y a un gouffre entre ce que chacun sait de ce qui est bon pour les Autres et ce qu’il sait de ce qui est bon pour lui.
" Une nouvelle exonération des cotisations sociales pour les embauches entre 1 et 1,6 SMIC en 2009 "
Cette exonération arrive un peu tard. et ajoutée de façon parallèle, beaucoup plus tôt, c’est à dire, dès l’instauration du RMI, elle aurait grandement participé à l’expansion de bon nombre de petites entreprises locales, réduisant ainsi l’impact de la délocalisation. Le financement aurait aisément pu en être imposé aux plus grosses entreprises françaises, et de cette façon, on n’aurait pas vu les augmentations insolentes des patrons du CAC 40 et le chômage aurait régressé depuis ce temps.
Il y a quelques semaines, nos gouvernants parlaient encore de croissance négative, affichaient un taux de croissance de 0,14 %...pourtant, Gouverner, c’est prévoir !
Il ne fait plus aucun doute que le Pouvoir est entièrement complice de la récession, comme des subsides de la prohibition, et que tous les hommes armés qui le protègent sont ACTEURS complices de ce système mafieux !
Bel éclairage, compte tenu du profil de l’auteur, je le renvoie au rapport WARSMANN, s’agissant des CPER (ex contrats de plan, devenu Contrats de projets etat-région).
On y lit le CPER est l’exemple même ou l’action publique est difficile a évaluer et à réformer, et plus loin on y note une absence criante d’outils de suivi et de mesure de l’efficacité des fonds investis !!
C’est tout dire, on "Proméne le brochet", car on injecte là ou l’on ne peut mesurer.Sauf qu’effectivement le lobby du BTP, va trouver quelques menus subsides !
Le problème c’est surtout que Sarkozy ne fait rien pour réduire l’endettement et les frais de fonctionnement de la France.
Aider un business ne sert à rien. Si il faut filer 1000 € aux gens pour qu’ils achètent une bagnole c’est qu’elles sont 1000 € trop cher. La solution c’est donc de trouver de quoi réduire les prix.
Pour cela, les solutions sont connues :
La première de nature technologique consiste à augmenter la productivité. L’obstacle principal c’est que l’éducation en matière de Sciences de la France est complétement pourrie.
La seconde de nature structurelle c’est de réduire le coût du travail ce qui en France peut se faire par le levier de la réduction du poids de l’état.
Or, dans nos pays occidentaux, depuis 30 ans, on n’a cessé de détruire l’enseignement scientifique (oui oui les Maths c’est pas bien c’est élitiste) jusqu’en école d’ingénieurs transformées en école de management. Et il ne s’agit pas de donner un diplome pour qu’un mec soit bon. A chaque fois que je fais du recrutement je suis affligé de voir à quel point le niveau de connaissance en sortie de certaines écoles d’ingés est en moyenne pitoyable. Forcément on produit des gens inadaptés au monde moderne, qui vont aller grossir notre improductivité. Pendant ce temps charges et impôt augmentent ! Pendant 20 ans, la finance nous as permis de masquer notre incompétence et notre inadaptation croissante. C’est le seul secteur qui libéré de ses chaines s’est développé de façon croissante et n’a jamais cessé d’innover.
Mais la finance a beau être indispensable, ce n’est qu’un élément du succès. Avoir la meilleure finance mais tout le reste en ruine ne permet pas à la société d’avancer. Et la société n’est pas en ruine à cause des délocalisations ou de quoi que ce soit d’autre. Elle est en ruine parce que la plupart des mecs qui sortent des écoles d’ingés ou de techniciens sont des tanches en sciences, qu’on en a rien à foutre de leurs véléitées à devenir chef de projet si ils ne comprennent rien et que autant 10% de boulets de ce style dans une promotion ca fait rire autant quand c’est 90% ce n’est plus possible de recruter.
Alors techniquement on est de moins en moins bons pendant que les Chinois et les Indiens s’améliorent. Alors on délocalise parce que tant qu’a avoir des mecs qui ne réfléchissent pas, autant qu’ils soient pas chers. Puis on fait de la finance pour masquer le caractère sans cesse plus minables des produits qui sortent. (Achetez chez moi c’est de la merde, mais j’ai un bon leaser qui va vous faire un gros crédit). Et puis il y a un moment ou la finance seule ne peut supporter tout le poids de la connerie ambiante. Cela s’effondre.
Voila c’était un coup de geule, il faut maintenant aller chercher des mecs en DEA ou des étrangers pour recruter des ingénieurs et techniciens valables en occident. Il ne faut pas s’étonner qu’on coule. Et hors de l’amélioration de notre technicité il n’y aura point de salut. Si vous voulez vivre en fabriquant des manches de casserolle, il faudra vous contenter du niveau de vie des chinois (sauf que eux améliorent leur niveau éducatif fissa en ce moment). Ce n’est pas ce que l’on veut.
Le libéralisme économique nous a conduit dans la situation économique catastrophique où nous trouvons, et personnellement, j’ai du mal à croire que la solution, ça soit encore plus de libéralisme...
Il faut urgemment retrouver le bon sens de produire près de chez soi et stopper la fièvre exportatrice et importatrice.
Dans ce que vous appelez le libéralisme économique, l’état représente plus de 50% du PIB. Le libéralisme économique n’a jamais existé. Ni en France ni aux USA. La seule différence c’est qu’aux USA, au lieu de faire du "social" on produisait des armes de guerres. (Ce qui est largement pire). Mais au final, l’économie y est très régulée et la part controlée par l’état extrémement importante.
La vraie solution c’est justement de faire du vrai libéralisme avec un état minimal dans le sens ou il ne s’occupe que de l’essentiel (faire des lois, garantir la justice, nous défendre et intervenir en cas d’urgence) mais qui est fort (parce que non endetté). Un état qui est d’autant plus démocratique qu’il a besoin de peu pour vivre et n’est donc pas soumis aux lobbys, peut voter des lois dans l’intérêt des citoyens sans s’occuper des conséquences sur ses rentrées fiscales.
Et surtout, un état qui encourage les gens à donner le meilleur d’eux mêmes plutot qu’à attendre la bienveillance des politiques et des princes.
Et bien sur tout cela n’empéche pas de réguler comme par exemple imposer une assurance maladie pour tous, mais en laissant libre choix du prestataire d’assurance maladie, chaque caisse ayant ainsi intérêt à fournir le maximum d’avantages aux citoyens afin de se maintenir face à la concurrence. Et bien sur, faire respecter des lois antitrusts pour que des monopoles privés ne viennent pas remplacer des monopoles étatiques.
Tout cela fournirait à terme une solution bien plus fiable pour amener une prospérité maximale.
Votre vision est intéressante, elle redonne toute la responsabilité de la vie de la cité aux citoyens encadrée par les lois de la république et la police chargée de la faire respecter.
Mais il me semble que cela fait l’impasse sur l’éducatif, car nous sommes pulsionnel et émotionnel.
Vous définissez un cadre qui permet de faire de l’économie, des affaires dans le respect mutuel mais nous savons que la raison n’est pas notre realité première qui est la passion.
Votre vision bien que valable, semble froide, mécanique et la passion qui habite chacun de nous ne tarderait pas à faire basculer cette monotonie et certainement d’une façon qui viendrait perturber cette belle mécanique organisée, histoire de mettre le bronx et de laisser libre cours aux pulsions.
La passion impose que l’on ait une vision pour la canaliser et je pense que de nos jours c’est plus de cela qu’il nous manque que d’une organisation ou d’un système.
Il fut un temps c’était le foi, aprés ce fut le progrés, ensuite la croissance et demain ?? peut-être la peur de l’autodestruction ?
— La vraie solution c’est justement de faire du vrai libéralisme avec un état minimal dans le sens ou il ne s’occupe que de l’essentiel (faire des lois, garantir la justice, nous défendre et intervenir en cas d’urgence) mais qui est fort (parce que non endetté). Un état qui est d’autant plus démocratique qu’il a besoin de peu pour vivre et n’est donc pas soumis aux lobbys, peut voter des lois dans l’intérêt des citoyens sans s’occuper des conséquences sur ses rentrées fiscales. —
si ton etat fait ton minimum, ca sera pire. le flic/juge aura interet a etre un bon leche botte de ton ecole prive pour que ses momes ait des avantages.
les lobbys paient deja les politiciens, alors imaginent sans financement publique ..........
pour la secu, j’espere que tu as 100 000€ pour avancer le paiement de tes futurs soins en ca d’accident, car avec une assurance privee, tu peut courrir quelque annees
sans secu pour avancer le paiement des hopitaux, la plupart des gens creveront
D’ici 5 ou10 ans, si cela continue, la classe politique sera balayée en Europe.....et tant pis pour eux !
Ceci écrit, qui est un constat pessimiste, cette crise de structure était prévisible.
Elle a déjà été évoquée sur Avox, il y a 1 ou 2 ans....
Cette crise structurelle n’est pas propre a chaque économie nationale, c’est une crise mondiale de modèle ....c’est la crise qui demande une résolution via un changement fondamental des pratiques économiques. Cela risque à terme d’être un crise de la survie....
Bref, les politiques vont essayer de faire pour que tout continue comme avant tout en sachant que c’est impossible....
un montant evalué à 1.7% du PIB pour une prévision de recession autour de -1% cela me parait en phase.
Des depenses majoritairement consacrées à la création d’actifs, donc une augmentation de la dette plutot vertueuse. Cela me parait pas idiot. Si la situation se dégrade encore un deuxieme plan sera necessaire, il devra etre adapté aux circonstancesdu moment.
Quel serais selon le bon montant pour un plan de relance ?
Nouvellement inscrit sur ce forum, je partage votre point de vue sur le chapitre 3 : " Une crise pour un modèle nouveau à créer ". Il faut redonner non seulement du pouvoir d’achat aux classes moyennes et en même temps l’espoir de nouveau à " l’ascenseur social ".
Notre monde doit changer, mais les pays émergents doivent-ils se servir de ce qui n’a pas marché et qui a conduit à la crise actuelle ?
Quant aux mesures prises hier, je pense que le fait de vouloir écouler le stock de voitures, entre autres, n’est pas la solution et qu’il conviendrait mieux d’investir dans une économie durable qui favorise la recherche et offrira à nos jeunes un meilleur avenir, car après tout, ce sont eux, qui devront payer les engagements actuels.
Personne n’a besoin de se convaincre de la necessité de developper un nouveau modele, a quelques
exceptions pres et bien sur pas les moindres...
Permettez moi de revenir d’autres evidences. L’atome est la base du monde physique, la cellule celle
du vivant, et l’entreprise de l’economie.
C’est l’entreprise qu’il faut reiventer en valorisant economiquement toutes les externalites ignorées par
le modele dominant, externalités dont nous faisons partie en tant qu’individus.
Aujourd’hui le systeme veut absolument reduire l’enterprise sur un modele bipolaire : l’entreprise
(capitaliste) et l’entreprise sociale. En fait, il faut inventer une troisieme voie... (je n’ignore pas
le marché equitable, etc...)
Juste un petit mot pour vous dire merci pour ce trop petit moment musical sur votre blog. BBKING on ne s’en lasse pas ! Sinon je pense que l’ECONOMIE SOCIALE est une alternative plus que sérieuse à cette économie moribonde dont tous les économistes sérieux auraient du prévoir la fin et qu’ils n’ont pas fait, on se demande pourquoi ! Vous avez raison, ce sont nos enfants et petits enfants qui vont trinquer ! cordialement.
C’est une crise, pas un effondrement du système capitaliste. Évidemment la chute de la planète finance sape sa colonne vertébrale, car sans crédit, pas d’investissement, pas de projet, pas d’entreprise. Mais le crédit repose aussi sur la confiance, celle du créancier à l’entrepreneur, et dans un marché global, la France seule ne peut pas tout. Le plan de relance annoncé ne fait partie que d’une communication nationale ce qui en limite de facto ses conséquences par rapport à la crise internationale actuelle. Avant cette crise, la France n’avait déjà qu’une croissance molle et c’était déjà dans la réorganisation de ses structures, réinvestir dans le tissu industriel français, tendre vers la société écologique de demain, redémarrer la construction européenne, les priorités du quinquennat.
Bonsoir à tous. Excellent article de Rage. Je proposerai bien l’ECONOMIE SOCIALE comme alternative. Peut-être en avez vous déjà parlé ? C’est déjà en place en France et dans d’autres pays et ça marche mais personne n’ose prononcer les mots "économie sociale", à croire que ça fait peur ou que ça génerait trop de gens bien assis et bien pensants ! Et vous, qu’en pensez vous ? Cordialement et à vous lire ?
Tout d’abord cette grossièreté ne correspond en rien ni à mes convictions ni à mon comportement à l’égard des femmes en général, des femmes politiques en particulier. Je ne suis ni machiste ni sexiste : pour moi l’égalité des hommes et des femmes est évidente et, en politique, j’ai instauré la parité dans mon exécutif municipal bien avant la loi et je me suis toujours battu pour la cause des femmes et la parité. Je ne crois pas qu’aucune femme, de mon parti ou d’un autre, puisse le contredire.
Ensuite, il s’agissait d’une conversation dans laquelle on évoquait la volonté des candidats Modem de se maintenir au 2ème tour s’ils le pouvaient. J’ai fait une interjection, totalement déplacée je le reconnais, qui soulignait la tension qu’il y avait eu avec le Modem pendant les législatives.
Enfin, la façon dont mes propos ont été diffusés et visionnés par des millions d’internautes pose quand même un vrai problème : si plus rien n’est privé, si tout doit être totalement transparent, le totalitarisme n’est pas loin et la liberté individuelle vraiment menacée. Et, au-delà d’une indignation que je crois sincère chez certains, il y a chez d’autres une exploitation politique qui a peu de choses à voir avec les bons sentiments évoqués.
Juste une petite info amusante publiée par Laurent Mauduit dans Médiapart :
"L’UMP et Bercy réhabilitent la lutte des classes
Quand Nicolas Sarkozy a présenté, jeudi 4 décembre, à Douai (Nord) son
plan de relance de 26 milliards d’euros, il s’est déjà, ce jour-là,
exposé à des critiques aussi nombreuses que légitimes. Absence de
toute mesure sociale mise à part une mini prime pour les plus
modestes ; aucun plan pour soutenir un pouvoir d’achat en baisse pour
la première fois depuis très longtemps ; nouvelle ponction dans les
fonds du livret A au risque de menacer encore un peu plus le
financement du logement social ; coup de canifs dans la réglementation
anti-corruption encadrant les marchés publics : le dispositif élyséen
est apparu bien discutable dans nombres de ses dispositions. On
n’avait pourtant encore rien vu. Une autre disposition va être ajoutée
à cet arsenal censé amortir le choc de la récession, visant à rendre
les pertes de 2008 en Bourse déductibles des revenus 2009 et donc à
minorer d’autant l’impôt sur le revenu de 2010. Une disposition aussi
farfelue que scandaleuse !
Pour dire vrai, la nouvelle a semblé, dans un premier temps, être une
plaisanterie. C’est La Tribune, samedi 6 décembre au matin, qui l’a
annoncé : le sénateur de l’Oise, Philippe Marini, rapporteur général
(UMP) du budget, va présenter un amendement au projet de loi de
finances pour 2009, visant à rendre ces pertes en Bourse partiellement
déductibles des revenus 2009. Un gag, oui ! Et puis surtout, une
initiative individuelle, n’engageant en rien le gouvernement.
Et pourtant si, dans la journée, Philippe Marini a confirmé
l’information à l’AFP et surtout précisé que cet amendement avait été
élaboré « en concertation » avec le ministère des finances, dans le but
d’être soumis au vote du Sénat lundi 8 décembre, dans le cadre de la
discussion des articles dits « non-rattachés » du projet de loi de
finances pour 2009...
La dette de l’etat :63% du PNB,des particuliers 70 %,des entreprises 35%.Pourquoi augmenter la dette de l’etat encore deja que 53% des revenus dans ce pays est deja etatique.Le transfert de la charge des habitants sur la dette de l’etat ne peu provoquer qu’une catastrophe a moyen terme,alors que les aides aux entreprises ont provoqué un investissement massifs sur les nouveaux marchés et sans retour pour l’economie du pays.Ce plan en augmentant la dette de l’etat,et en sauvant des entreprises et des banques apatrides ne regle en rien la mainmise des mafias sur la societé française et son pillage.La croissance interne ne tient que par l’augmentation des dettes des acteurs vivant en france (etat, consommateurs,entreprises locales...)mais ne resoud en rien le manque financier lié au non-retour des benefices des grosses entreprises ,leur desir expensioniste a l’etranger est plus important que leur desir de creer des richesses dans notre pays,au contraire ils se servent de notre pays comme base arriere pour augmenter leurs revenus et leurs rentes de situation.Encore un plan qui accelere le moment ou la verite va apparaitre et dont les nationaux ne se reléveront pas.
Semaine sous controle :
ils controlent les écoliers par des chiens policiers. Proposent la prison à 12 ans,
la surveillance dés 3 ans.
Ils controlent : du journaliste au sans papiers, par des interpellations policières humiliantes et brutales.
C’est l’hiver, ils controlent la mortalité SDF.
La télé, sous controle aussi.
Chaque semaine, une nouvelle idée de fichier pour mieux nous controler.
Ne sont pas controlés, les puissants, qui par cynisme et avidité nous conduisent dans le mur.
Seule liberté, ces jours-çi accordée :
celle de travailler le dimanche... jusqu’à 70 ans.