Bien évidemment, je ne suis pas un « pro » de la justice, du droit ni des médias.
[Il est désormais évident qu’il faut peser ses mots quand on participe, ne serait-ce qu’à une discussion, sur l’internet... tant pis pour moi !]
Cela dit, et sans être du tout un inconditionnel de M. de Filippis ni même de Libé, on peut supposer que lui, il a dû se relire avant de mentionner cette confirmation téléphonique par les gendarmes.
Dans la kyrielle de commentaires du papier de Me Eolas (j’ai découvert son site à cette occasion), il y avait un bon nombre de posts de « pros », justement, connaissant bien les lieux. Et, si j’ai bien compris (!), cela se passe malheureusement comme ça au quotidien : on est fouillé à l’arrivée par des policiers ; et on est à nouveau fouillé ensuite par des gendarmes avant de rencontrer le juge.
Ce juge connaît évidemment cette « procédure ».
Normal que les gendarmes aient ouvert le parapluie.
Difficile à comprendre qu’on ne leur ait pas laissé un peu de souplesse...
Et reste quand même le problème du déculottage, fût-il unique (bien sûr nécessaire dans certains cas, mais pas pour tout le monde).
Je ne sais pas très bien ce que signifierait une « dépénalisation » des plaintes pour diffamation.
En revanche, je suis persuadé que la « procédure » est à revoir d’une façon plus générale, surtout pour le citoyen lambda, sans presse ni avocats célèbres derrière lui. Si au moins cette affaire pouvait améliorer les choses...