Ca se passe effectivement souvent comme cela. Pour des tas d’affaires, y compris le cas du mari ne payant plus sa pension suite à une perte d’emploi. Mais pas toujours.
La procédure, c’est une fouille automatique (la deuxième fouille donc) avant présentation devant le juge. Cette fouille n’est pas forcément aussi complète que celle décrite. C’est souvent une simple palpation. Mais c’est trop souvent aussi une fouille totale, qui n’est pas justifiable dans la plupart des cas (comme celui ci, ou comme dans le cas du non paiement de la pension alimentaire). Sauf que là, on s’insurge d’un traitement appliqué à un individu considéré comme un notable, au lieu de s’indigner d’un traitement infligé aussi à n’importe quel quidam.
La première n’avait pas de raison d’être. La personne est en attente, libre, dans les locaux. Il n’y a pas lieu de la fouiller a priori.
Si vous lisez mes posts, vous verrez que je n’ai jamais considéré les deux fouilles comme justifiables. J’estime simplement qu’il est trop facile d’accuser la juge comme la responsable, la méchante qui a voulu se venger, d’accuser la procédure judiciaire (qui n’est pas en cause), tout en passant sous silence la responsabilités de la force publique en l’occurence.
"Ce juge connaît évidemment cette "procédure".
Normal que les gendarmes aient ouvert le parapluie. "
C’est là que je ne vous suis pas. Les gendarmes n’ont pas ouvert de parapluie .... puisque la juge n’a pas d’ordres à leur donner. Les gendarmes prennent leurs ordres auprès de leur hiérarchie.
Eut-elle exigée ou au contraire interdit cette fouille, que les gendarmes lui auraient répondu "nous suivons les règles imposées par notre hiérarchie uniquement", sans qu’elle n’ait son mot à dire. C’est en ce sens que je vous explique que le juge ne demande pas la fouille. Elle est faite en vertu des règles de sécurité du tribunal ... qui dépendent des autorités "policières".
"Si au moins cette affaire pouvait améliorer les choses..."
On peut l’espérer. Mais j’ai un (gros) doute.