À tous
Désolé de mon retard à vous répondre. Décalage horaire oblige
Non666
Votre question est intéressante. N’étant pas historien, je me limiterai à vous dire que les québécois s’identifient plus au Québec qu’au Canada. Le Québec a mené, depuis des lustres, une lutte de tous les instants pour protéger ses acquis culturels et linguistiques. Le Québec a toujours fait bande à part dans la Confédération canadienne. Pour les générations à venir, je souhaite qu’il en soit toujours ainsi.
L’enfoiré
Nous avons souvent échangé sur la question. Bien évidemment, il existe des similitudes entre la Belgique et le Québec, entre la Suisse et le Canada (confédération oblige). Nous traversons une des crises les plus aiguës : d’économique au départ, elle a basculé dans un questionnement sur l’unité canadienne. Nous n’en finirons jamais entre le clivage géographique et linguistique.
Booz
Dois-je commenter ce qualificatif dont vous m’affublez si gratuitement ? Voilà plus de quarante ans que je me bats pour la préservation de ma langue, de mes droits et de mon appartenance culturelle. Le droit de grève dont il est question touche la Fonction publique fédérale dont les employés viennent tout juste de signer une entente avec le gouvernement. Et l’équité salariale touche des milliers de femmes dont le salaire est injustement plus bas que leurs homologues masculins. Je préfère m’appuyer sur un pays avec lequel j’ai le plus d’affinités qu’avec tout autre pays qui m’est totalement étranger.
Cangivas
Votre question est pertinente. S’engager dans une réforme constitutionnelle est un exercice douloureux et le dernier (le rapatriement de la constitution) n’a pas su réconcilier l’ensemble des provinces puisque le Québec a refusé d’y adhérer. Le Québec est membre d’une confédération et pour en sortir, il lui faut atteindre le statut de pays souverain. Le Canada est non seulement une démocratie indépendante et souveraine, mais aussi un État fédéral constitué de 10 provinces largement autonomes et de trois territoires gérés par le gouvernement central. Change-t-on, lorsque la souveraineté nous fait défaut, un régime parlementaire ?
Véronique Anger-de-Friberg
Il est évident pour plusieurs canadiens que la fragilisation de cette alliance circonstancielle de l’opposition tient au fait que le Parti libéral du Canada n’a pas procédé à l’élection de son nouveau chef. Stéphane Dion ne fait pas l’unanimité. Loin de là. Il faudra voir maintenant si le fait de cadenasser le parlement refroidira les ardeurs des parlementaires ou si, au contraire, le Québec Bashing s’en trouvera amplifié.
Parpaillot
Merci de ces bons mots.
Pierre R. Chantelois