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Commentaire de Indépendance des Chercheurs

sur Il n'y a pas de démocratie sans justice


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Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 6 décembre 2008 16:28

C’est un peu plus compliqué : on a affaire à une véritable machine, et les moyens d’une réaction collective ne sont pas si évidents. Nous nous référons à cet article dans notre article d’aujourd’hui sur notre blog "La Science au XXI Siècle" :

Prud’hommes : le sens d’un grand désaveu (I)

Nicolas Sarkozy et le gouvernement français quitteront la présidence de l’Union Européenne (UE) au milieu d’une série de constats négatifs sur la situation de la France et de l’Europe dans le domaine des droits des personnes. Y compris, en ce qui concerne le droit du travail. La débâcle des élections prud’homales nous semble refleter une simple réalité : les salariés français n’obtiennent guère de résultats dans la défense de leurs droits. Est en cause une vaste chaîne qui va des instances syndicales de base jusqu’aux plus hautes juridictions (Cour de Cassation, Cour Européenne des Droits de l’Homme), en passant par l’ensemble des juridictions dites
«  sociales  » et par des corporations comme celle des avocats. Mais pas seulement. La responsabilité des coupoles politiques est engagée, lorsque le directeur de l’Agence des droits fondamentaux de l’UE, Morten Kjaerum, se voit dans la nécessité de dénoncer des conditions de travail « dignes de l’esclavage  » au sein même de l’Union Européenne, ou lorsque les députés de la commission des Libertés civiles du Parlement européen sont obligés de s’inquiéter du « nombre élevé de violations des droits fondamentaux dans l’UE  ». Ou encore, lorsque le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe Thomas Hammarberg s’estime « très déçu  » par la situation de la France, ou lorsque le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU émet également des appréciations très critiques à ce sujet.

Un article d’AgoraVox du 6 décembre, intitulé « Il n’y a pas de démocratie sans justice », estime que la juridiction prud’homale donne raison aux salariés dans plus de 70% des cas et regrette que les salariés français soient, dans l’appréciation de l’auteur, « sans doute restés sur l’idée qu’un conflit du travail n’arrive "qu’aux autres"  ». Mais une telle analyse nous semble ignorer les problèmes de fond qui ont conduit à ce taux d’abstention.

(...)

(fin de l’extrait)

Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs
 


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