Je n’ai jamais rencontré quiconque ayant bonne conscience et je pense que ça n’existe pas.
Mettre en scène et en titre des gens qui n’existent pas, serait alors inventer des ombres pour mouliner publiquement et à bon compte contre ses propres fantômes.
Chacun de nous opére selon une stratégie strictement personnelle, tout juste élargie aux intérêts de sa famille nucléaire. Chacun de nous profite donc d’autrui, d’où notre intérêt à toujours vivre les uns sur les autres. Ce cannibalisme relatif nous donne mauvaise conscience en tous cas dans ce chaudron judéo chrétien où il est convenu qu’il ne faut pas tuer ni même abuser d’autrui. Ici donc, on culpabilise de notre nature égocentrique normale ou primaire.
Ici, il y a deux moyens de se donner meilleure conscience (sans jamais l’avoir bonne donc)
- Donner un peu de soi sous une forme ou sous une autre en visant à faire plaisir le plus directement possible à autrui, à un inconnu, à quelqu’un n’appartenant pas à nos cercles relationnels directs
- Dénoncer ceux qui donnent un peu d’eux-mêmes en démontrant qu’ils sont des imbéciles ou des pigeons ou des grenouilles (de bénitier ou de moule)