• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de wieeinstlilimarleen

sur Politesse et prétexte, ou l'art de parler de la police en général pour éviter de parler des délinquants en détail


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

wieeinstlilimarleen 19 octobre 2006 12:25

Entendons-nous tout de même sur le concept de police de proximité. Si c’est pour avoir des flics qui jouent aux entraineurs de foot et des petits bureaux ouverts entre 9h et 12h où presque personne ne se rend, je ne suis pas sur que ça soit bon.

Lorsque les émeutes ont commencé, certains ont dit que c’était du à la disparition de la police de proximité. Rappelons-nous tout de même que ça fait 20 ans que ça couve, que les problèmes flagrants aujourd’hui existent. Les incendies de voiture n’ont pas attendu la disparition de cette police de proximité.

Par ailleurs, je suis d’avis que l’ensemble de la sécurité publique doit être considérée comme une police de proximité. Mais il ne doit jamais s’agir de faire autre chose que du travail de police, le but ne doit pas être de remplacer les profs de sport ni de faire croire que la police sera respectée pour autre chose que la qualité de son action propre. On ne respecte par la police pour une équipe de foot, mais pour la réponse donnée aux besoins des citoyens.

Quant à la BAC, ce sont un peu les CRS des temps modernes. Ce sont eux qui sont de faits les plus visées puisqu’ils sont d’une très grande efficacité face à la petite délinquance - les racailles ont toutes les raisons de ne pas les aimer. C’est sans doute pas faux qu’en leur sein se trouvent quelques Vic Mackey façon The Shield, mais, comme d’habitude, je pense que c’est une perte de temps de proférer des généralités sur la BAC plutôt que d’évoquer dans le détail le fait délinquant. Sur 120000 fonctionnaires, il est impossible d’avoir 100 % de gens compétents et honnêtes. C’est un objectif, mais un objectif impossible. Il convient de sanctionner et de radier tous les incompétents et malhonnêtes autant que possible. Mais il convient aussi de n’accuser que précisement. Aussi, il convient de garder à l’esprit les circonstances d’intervention de la BAC. Dans certains quoi, les fonctionnaires n’ont pas le temps de faire ami-ami lorsqu’ils interpellent : plus l’interpellation durera plus le risque sera grand d’avoir toute la cité en train de détruire leur véhicule.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès